View Static Version
Loading

Via Francigena 12 Jeudi 19 août 2021 : Bovernier > Orsières

Ci-dessus : La Garde, culture de plantes.

Quelle chance ! Ce matin une amie de Carine, Catherine (pur produit de la région), non seulement nous accompagne sur cette étape, mais vient nous chercher à Martigny pour rejoindre Orsières, où nous laissons la voiture et sautons dans le train rouge et blanc afin de revenir à Bovernier, terme de l’étape d’hier.

Via Francigena, 2ème partie...Roma
Bovernier > Orsières : 13 km

Depuis la voiture, la nature est encore un peu voilée par les brumes matinales.

Retour donc à la case arrivée, Bovernier altitude 615, cela devrait faire quelques 500 m de dénivelé positif pour la journée ! Un peu de cafouillage pour sortir du village pour finalement emprunter un tunnel piétonnier encore en chantier. Qu’à cela ne tienne on enjambe les barrières et hop nous voilà sur le bon chemin. Il faut relever que de l’autre côté il n’y avait pas de panneau d’interdiction !

Chaos total pour montée très technique…

Une forÊt enchantÉe…

… d’où l’on émerge pour admirer un ciel si bleu.

En direction de Sembrancher, ce goulet si moche lorsque l’on passe en voiture…

… mais cela vaut la peine de s’enfoncer au cœur du vieux village, si pittoresque. Dans l’église, une statue de Saint-Maurice.

… et il y a même un contrôle de vitesse à l’entrée, 7 c’est un peu vite !!!

La citation du jour :

“ Omnes viae Romam perducum “ qu’il n’est pas nécessaire de traduire, n’est-ce-pas !

Au pied de la colline sur laquelle se dresse La Chapelle Saint-Jean (que nous n’avons pas visité), enfin une éminence pour Carine… nous pouvons pique-niquer. Malgré le soleil l’air est frais et nous ne nous y attarderons pas trop longtemps.

Un peu avant La Garde, un jardin d’éden…

Découverte extraordinaire que cet espace de pierres et de fleurs, “ show-room “ en pleine nature pour acheteurs exigeants. Ces cultures, aux vertus réparatrices et curatives sont destinées à l’industrie cosmétique. Les pierres de haut en bas : blanches et vertes du lit de la Dranse, granit et tuf des environs. Pour les fleurs : aubépines, rudbeckia pourpres et argousiers aux fruits oranges. Que les peaux vont être belles avec les extraits de toutes ces somptuosités !!!

Une autre plante dont la culture délicate et manuelle s’apparente un peu au safran, est l’édelweiss. Produit suisse par excellence, cette edelweiss est issue de plantes cultivées et non sauvages, interdites de cueillette. Après avoir été longtemps appréciée pour ses vertus digestives, la voilà entrée dans la catégorie bien plus snob et rentable, celle de la cosmétique. Réputée anti-rides… reste à voir !!! En tout cas les cultivateurs ne ménagent pas leur peine pour maintenir les petites parcelles sans une mauvaise herbe et, toujours pliés en deux, pour récolter les fleurs. Est-elle aussi infaillible pour les maux de dos ??

Et quelque bête, les yeux en bouton de culotte, entravée comme un forçat !

Non, non ce ne sont pas des serviettes en papier fixées sur une tige, mais bel et bien une ravissante rose trémière, alcea rosea pleniflora.

Et encore et toujours la route Napoléon qui devrait s’appeler Bonaparte puisque c’était en mai 1800.

Juste avant d’arriver à Orsières, au sommet d’une belle grimpette, un gros trou au bord du chemin, en forme de cœur pour y attirer le passant ?

D’Orsières où l’on récupère la voiture, direction Champex vers le contre-jour alpin.

Champex, son lac et, pour clore cette étape, l’accueil chaleureux des parents de Catherine, autour d’une succulente fondue, moment convivial par excellence.

Created By
Dominique Wacker-Cao
Appreciate

Credits:

©dominique wacker-cao

NextPrevious