Adobe Stock Premium 5 photographes, 5 univers pour un projet unique réalisé exclusivement pour Adobe

Adobe Stock apporte un souffle nouveau dans l’univers des banques d’images, en invitant 5 photographes reconnus dans les milieux de l’art et de la publicité à enrichir la collection Adobe Stock Premium

Cinq photographes français sélectionnés pour leur regard artistique sur notre société de consommation ont été invités à produire des visuels inédits destinés à rejoindre la collection Adobe Stock Premium.

Vincent Bousserez

Né à Paris en 1973, et attiré par le dessin et la peinture dès son plus jeune âge, Vincent est influencé par l’œuvre de son parrain, le peintre Michel Bousserez. Largement inspiré par ses voyages, l’artiste réalise ses premières photographies au Maroc en 1996 avec un vieil Exakta et un 50 mm. Il exécutera par la suite de magnifiques photographies mettant en valeur le paysage urbain. Dans sa série à la Bibliothèque François Mitterrand de Paris, il réussit à capter l’émotion des formes et des matières de l’architecture moderne. Les lignes, les couleurs et la lumière se mélangent et participent à révéler la vision unique du photographe. Les œuvres de Vincent Bousserez ont été exposées dans de nombreux musées, galeries, foires et institutions en France comme à l’international.

Pour la collection Premium, Vincent a réalisé une série autour des jouets Fisher Price, Hot Weels ou encore Playmobil qu’il a imaginé en situation grâce à son imagination. D’une humeur nostalgique, il a souhaité réaliser son rêve : mettre en scène ces célèbres jouets dans des paysages réels.

« En tant qu’artiste photographe, je conçois mon rôle dans la création d’images déroutantes, inattendues, jamais vues, avec photomontage ou sans. Je passe mon temps à observer, à m’imprégner, de tout, partout, à emmagasiner, à projeter des regards décalés. Je digère, j’oublie, puis une idée surgit plus tard.

Ma démarche artistique avec mes séries personnelles nourrit chaque création que je réalise également pour les annonceurs. Pour ces séries comme pour les travaux de commande, je cherche à concrétiser une idée via un processus qui m’amène au-delà de la photographie à l’état pur. Je n’ai pas de limites dans ce que je veux créer : le photomontage permet de faire dialoguer les univers par des associations inattendues qui n’existent pas dans la réalité. Ainsi, intégration d’images, montage, retouche font partie de mon travail, la technologie démultiplie les possibilités d’exprimer une idée. Quel que soit l’univers, je peux laisser parler mon inspiration, y compris en publicité où j’aime jouer des contraintes de la commande et m’intégrer dans un processus de création collectif.

Pour ma série Nostalgies, j’ai photographié les jouets de notre enfance en inventant leur mise en situation dans des paysages réels. J’ai alors envisagé lumière et chromie de chaque prise de vue autour d’une esthétique et d’une ambiance communes, pour que l’objet trouve une résonance dans l’esprit des gens. »

Pour découvrir la série de photos exclusives de Vincent Bousserez réalisée pour Adobe Stock, n'hésitez pas à nous contacter. Portfolio de Vincent Bousserez sur Adobe Stock Premium disponible ici.

Léo Caillard

Né en 1985, Léo Caillard se destine à des études scientifiques jusqu’à ce qu’il découvre la photographie à 16 ans. Léo Caillard fait partie de cette nouvelle génération d'Artistes travaillant la création avec un regard singulier. Loin de l’instantané, c’est une approche plasticienne et méticuleuse qu’il nous propose d’observer. Par le jeu des techniques actuelles, il fait se rencontrer différentes époques au cœur d’une même oeuvre. Cette approche nous invite à redécouvrir avec un œil nouveau le passé et le présent. Teinté d’un certain sens de l’humour, il soulève cependant de véritables questions sur nos habitudes sociales. Découvert récemment par le milieu de l’art, il a rapidement participé à de nombreuses foires internationales.

Pour Adobe Stock, Léo Caillard propose une série autour de statues habillées, une manière de les intégrer dans l’univers Lifestyle. La temporalité Passé/présent est au cœur de son approche : en habillant les statues, il s’interroge sur la puissance du vêtement, la représentation de soi et les codes sociaux qui nous représentent. Une fois habillée, la statue perd son aspect iconique et devient un individu de notre époque.

« Je conçois mes images sur un mode conceptuel selon une dialectique passé-présent qui dépasse l’instant et, finalement, crée un message intemporel et universel. Quand j’habille, en photomontage, des statues photographiées au Louvre ou dans d’autres musées avec des vêtements de notre quotidien, je joue de ce décalage. Même chose quand je les replace, comme prises sur le vif, dans un moment de vie de notre siècle. Je veux apprendre aux gens à regarder, à s’interroger, par exemple sur l’identité à travers le vêtement.

Une photo est d’autant plus forte que l’objet photographié arrive à devenir réel. Je n’attends pas que les éléments viennent à moi, je préfère les créer. Pour préparer les photomontages de la série Hipsters in Stone, je suis passé par un casting de mannequins aux mensurations des statues, que j’ai habillés et photographiés dans les postures des statues, avec les mêmes éclairages… Créer cette nouvelle réalité a nécessité un travail très méticuleux. En habillant les statues, je pose la question de la force du vêtement, de la représentation de soi et des codes sociaux qui nous constituent. Une fois habillée, la statue perd son aspect iconique pour revenir un individu de notre temps. »

Pour découvrir la série de photos exclusives de Léo Caillard réalisée pour Adobe Stock, n'hésitez pas à nous contacter. Portfolio de Léo Caillard sur Adobe Stock Premium disponible ici.

Julie de Waroquier

Photographe autodidacte française, également professeur de philosophie, Julie de Waroquier a commencé la photographie en 2008. Entre rêve et réalité, elle crée des images échappées de l’imagination, afin qu’elles dérangent les catégories du monde concret. Pour mieux retourner dans notre monde cependant, l'œil nourri de visions inhabituelles et pourtant familières. Ainsi, Julie de Waroquier essaie de sonder l’inconscient dans ce qu’il a de plus poétique, et d'une certaine manière collectif : chaque photo s'appuie sur des codes visuels et symboliques traditionnels pour exprimer des émotions universelles. Son travail porte sur la connexion entre monde objectif extérieur et réalité subjective intérieure ; entre perceptions privées et publiques, le monde ne cesse d'être réinventé.

Pour le lancement de la collection Adobe Stock Premium, Julie a choisi de travailler sur un objet a priori non poétique et loin de son monde de rêve pour jouer à le transposer. Elle a choisi le vélo, car c’est un accessoire souvent présent dans les publicités de l’univers du sport, pour démontrer l’aspect mécanique ou la performance. Son projet est de modifier cette connotation en créant trois images où le vélo n’apparaît plus comme un accessoire de sport mais comme une évasion par rapport au réel.

Le pouvoir évocateur de l’onirisme est le fil conducteur de ma démarche de photographe. Que ce soit pour mes recherches personnelles ou dans mon travail pour la publicité, il est toujours possible de raconter une histoire autour d’un objet, même quotidien, pour en faire un support de création onirique. L’image fonctionne tant que la création est cohérente, que le produit à valoriser est repérable et qu’on ne le déguise pas trop. Dans ce sens, les contraintes imposées par la publicité sont pour moi un défi inspirateur : en donnant au travail un cadre et une orientation, elles rassurent et libèrent ma créativité.»

Dans L’échappée belle, je vais du particulier à l’universel à travers l’onirique, en jouant sur les codes de l’inconscient collectif. L’objet est détourné de son symbolisme habituel dans une démarche inattendue qui déconstruit pour créer le rêve. Associé à d’autres finalités que le sport et la performance, le vélo devient, par ce contre-pied, un passeur de rêve et d’émotion qui touchent à l’universel. Puisée dans l’abstrait et l’évanescent, l’image devient concrète et parle un langage authentique. La lumière est naturelle, la séance de prise de vue est rapide et efficace : le travail se fait dans la composition et l’assemblage final, où je prends le temps de façonner l’image pour qu’elle corresponde à ma vision. Cette expérience créative est porteuse de joie et d’émotion pour moi, un instant de véritable pouvoir rendu possible par la technologie et par l’apport de la banque d’image, vers laquelle je me tourne parfois pour compléter ma composition.

Pour découvrir la série de photos exclusives de Julie de Waroquier réalisée pour Adobe Stock, n'hésitez pas à nous contacter. Portfolio de Julie de Waroquier sur Adobe Stock Premium disponible ici.

Benoit Lapray

Né en Bourgogne en 1980, Benoît Lapray a commencé à voyager très jeune, accompagnant son père médecin humanitaire. Ces voyages l’ont conduit à un véritable engouement pour l'esthétique du paysage, la montagne détaillée et la nature ... Il travaille actuellement comme freelance dans le domaine de la photographie commerciale, en tant que photographe et réalise des retouches de photos tout en poursuivant ses séries personnelles en tant qu'artiste / auteur. Dans ses créations, Benoit Lapray cherche à figer le temps entre pose et instant décisif, ce temps suspendu qui semble guider son travail. Il aime également questionner, y compris en mettant en scène le paradoxe, permettant au spectateur de voir des messages au-delà des visuels, dans un jeu de dialogue qui ne dévoile pas toutes ses clés.

Pour Adobe Stock, Benoît Lapray a choisi le monde des « télécoms », car il est particulièrement intéressé par l’univers de la communication et souhaite le mettre en avant dans son travail photographique.

Mon processus créatif s’appuie beaucoup sur la postproduction : la retouche me permet de dépasser les contraintes matérielles de la prise de vue et de contourner les limites pour donner l’impression finale du message telle que je la souhaite, réaliste mais hors du temps. Le travail rigoureux de construction de la mise en scène participe également au message. Dans Illuminati, elle s’oppose à l’effet naturel du rendu final et crée l’impression de temps suspendu que je recherchais : celle qui laisse de la place à l’interprétation du spectateur, à sa perception, à son imaginaire.

"Dans Illuminati, mon travail vise à porter un message sans juger, dans une recherche esthétique et créative tout à fait compatible avec un fort impact publicitaire. De ce point de vue, le numérique est aussi noble que l’argentique, la retouche aussi noble que l’instant, la banque d’images aussi noble que la prise de vue. Le numérique et les nouvelles technologies, avec les réseaux sociaux, peuvent aider dans la quête artistique et apporter de la visibilité, comme ils m’ont aidé à émerger. Maîtrise de la technicité et travail d’auteur sont les ingrédients de l’excellence dans la photographie : avec Illuminati je décline cette vision dans l’univers des nouvelles technologies, un sujet d'actualité que je trouve essentiel aujourd'hui d'aborder tellement il prend une part importante dans nos vies."

Dans Illuminati l'enjeu est double : à la fois rendre visible et tangible le flux d'informations accessibles depuis un appareil connecté et capté par son utilisateur. Et mettre en avant la solitude physique de l'utilisateur en même temps que le fantastique potentiel de communication offert par ces outils modernes. C'est un paradoxe que je trouve extrêmement intéressant et que je souhaitais aborder à travers ce travail photographique.

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Benjamin Taguemount

Benjamin Taguemount se forme aux Beaux-Arts de Caen avant de rejoindre une compagnie de danse contemporaine en tant que scénographe et photographe. Parachevant sa formation à l'Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière il s'oriente vers la photographie de mode. Les moyens mis en oeuvre pour les shootings permettent à Benjamin Taguemount de développer une esthétique singulière. Confinant à l'eugénisme. Au fil des créations, il développe ses recherches plastiques autour du corps comme moyen d'expression. Ses "icônes" évoluent dans des compositions empreintes de peinture religieuse, sur un fond d'architecture fantasmée combinant les références antiques et modernes. Depuis, Benjamin travaille pour des magazines tels que Technikart, Wad, Tank, Madame Figaro… mais aussi American Express et le Palais de Tokyo. Il développe sa propre démarche artistique. Il définit les thèmes et les décline en autant d’images qui dévoilent leur singularité. Les codes qu’il crée font de son œuvre un ensemble cohérent. Il met en scène le langage des corps, le transpose dans son univers afin de nous en délivrer toutes les subtilités.

« Je suis fasciné, depuis l’enfance, par la danse, par cette chair qui “parle”, par ce discours du corps en mouvement. C’est, sans doute, le langage le plus universel qui soit.Je vois le danseur comme le modèle par excellence. Il est celui qui “sait bouger”, un corps singulier magnifié par l’exercice. Pour le photographe c’est évidemment un véritable défi que de révéler un instant de cet art du mouvement sans le réduire à une pose. L’usage de poudre permet de rendre visible l’invisible et de proposer une interprétation chorégraphique personnelle. Le geste qui se fait, avec cette technique, plus aérien, gagne aussi paradoxalement en explosivité. L’effort devient presque tangible tant il se trouve matérialisé. L’image devient dynamique. Je ne suis pas intéressé par la simple restitution ou la copie d’un extrait du flux chorégraphique original : je suis à la recherche d’une image « performée », d’un geste qui habite l’espace et que je m’approprie. Le photographe devient alors chorégraphe. Le cadre de la scène c’est le cadre photographique : un lieu où se confrontent la grâce et la force, la légèreté et la puissance, la tension et l’abandon, le cri et le chuchotement. »

Pour découvrir la série de photos exclusives de Benjamin Taguemount réalisée pour Adobe Stock, n'hésitez pas à nous contacter. Portfolio de Benjamin Taguemount sur Adobe Stock Premium disponible ici.

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