Les membres de la COP 26 promettent de lever le pied sur les énergies fossiles
Pour la première fois de l’histoire de cette conférence, les pays membres se sont engagés à réduire leur utilisation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) lors de la COP 26 de Glasgow. La production d’énergies fossiles doit baisser de 6 % par an pour limiter le réchauffement climatique. C'est sans doute trop peu et on aurait pu attendre des mesures plus drastiques, mais cela reste un signe encourageant.
Stop à la promotion des usines à charbon
En parlant d’énergies fossiles, les pays riches du G7 se sont engagés, au mois de mai, à mettre fin aux subventions des centrales à charbon. Les ministres de l'Environnement des pays concernés promettent "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2. Quand on sait que le charbon est le combustible le plus polluant et les gaz à effets de serre qu'il produit sont le principal facteur du changement climatique, on comprend qu’il s’agit effectivement de s’en débarrasser.
Bye bye CFC
Le protocole de Montréal aurait sauvé la couche d’ozone et endigué une augmentation de la température de 2,5 °C d’ici 2100 selon la revue Nature. Signé en 1987 par 24 pays, cet accord visait à bannir progressivement les gaz CFC (chlorofluorocarbones), puissants gaz à effet de serre notamment utilisés dans la réfrigération et les aérosols.
La France condamnée pour inaction climatique
En octobre dernier, la France a été condamnée par le Conseil d’État à payer une amende de 10 millions d’euros, pour “réparer le préjudice écologique » d’ici fin 2022. “L'Affaire du siècle” avait été portée en justice en 2019 par 4 ONG et plus de 2,3 millions de signataires d’une pétition. Même si elle est plus symbolique qu’autre chose, la condamnation de la France marque une victoire historique pour le climat.
Biocarburant dans les Boeing et arrêt des travaux du T4 de Roissy CDG
Deux affaires d’avion en une. En février, le projet de nouveau terminal à l’aéroport de Roissy a été abandonné par le gouvernement car jugé “obsolète”. Il prévoyait d’absorber environ 450 vols de plus chaque jour. Quant à Boeing, l’entreprise d’aéronautique a promis en janvier que seuls leurs avions alimentés en biocarburant voleront d’ici 2030. Ces combustibles sont fabriqués à partir d’huile de cuisson, de déchets végétaux et domestiques recyclés. On attend de voir bien sûr…