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L'économie bleue 300 ans d'hydrographie française

L’économie bleue recouvre l’ensemble des activités exploitant de manière durable les ressources de l’Océan.

La première contribution de l’hydrographie à l’économie bleue est de mettre à la disposition des navigateurs des cartes marines qui permettent une navigation sûre en limitant les risques d’accidents et les pollutions qui en découleraient. Mais l’hydrographie a bien d’autres applications qui concourent à une économie maritime durable. Ainsi, le développement de nouveaux ports s’appuie dès le milieu du 19e siècle, sur les travaux des hydrographes.

La protection du milieu marin

Le premier enjeu des politiques publiques maritimes et du littoral qui sous-tendent le développement de l’économie bleue est d’assurer la protection du milieu marin. Celle-ci est régie depuis 2008 par une directive de l’Union européenne, la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin». Le Shom est l’un des acteurs de sa mise en œuvre par la France. Il pilote l’évaluation de deux des onze critères qui caractérisent le bon état écologique du milieu marin: celui relatif aux conditions hydrographiques ayant un impact sur les écosystèmes et celui relatif aux sources sonores sous-marines. Le Shom est également opérateur de dispositifs de surveillance.

Carte du bruit sous-marin, du niveau le plus fort [magenta] au plus faible [bleu clair]. Le bruit ambiant est notamment fonction du nombre et du type de navires en transit ainsi que des conditions de propagation du son dans l’eau. Carte réalisée par le Shom pour le ministère de la Transition écologique et solidaire, en application de la directive cadre européenne «stratégie pour le milieu marin».
Cages «benthiques» mises en œuvre par le Shom dans le programme de surveillance de l’état écologique des eaux côtières. ©Shom - S. Le Jeune
Ferme d’éoliennes en mer ©B.Grasser-stock.adobe.com

Les énergies marines renouvelables

L’épaisseur et la nature de sédiments ont un impact sur les choix technologiques et la taille des équipements associés aux différents types d’énergies marines renouvelables: éolien posé, éolien flottant et hydrolien. Le Shom dispose de plusieurs systèmes permettant de réaliser des sondages de sédiments de 2m à 11000m.

Poisson remorqué type 807 V-FIN, 1988. Poids: 150 kg. Profondeur d’utilisation: 15 à 150m. Angle d’ouverture: 50 - 60° ©Shom
Profil obtenu avec un profileur acoustique dans les bancs sableux de la zone du futur parc éolien de Dunkerque ©Shom
Carte d’épaisseur de sédiments dans la zone du futur parc éolien de Dunkerque - ©Shom
Carte de nature du fond dans la zone du futur parc éolien de Dunkerque - ©Shom

Les limites maritimes

Les délimitations maritimes sont composées des limites des espaces maritimes sur lesquels l’Etat côtier exerce des droits souverains et une juridiction. Ces espaces sont définis dans l’Ordonnance n°2016-1687 du 8 décembre 2016.

Les délimitations suivantes sont concernées:

  • lignes de base normales et lignes de base droites;
  • limites extérieures de la mer territoriale (12 milles), de la zone contiguë (24 milles) et de la zone économique exclusive (200 milles);
  • frontières maritimes ayant fait l’objet d’un accord entre Etats;
  • limites revendiquées unilatéralement par la France et non définies par un accord de délimitation;
  • limites extérieures du plateau continental au-delà des 200 milles marins.
Zones maritimes sous juridiction. Animation de Arsana & Schofield, 2012. Préparée par le comité consultatif sur le droit de la mer OHI-AIG (ABLOS)
Limites et espaces de souveraineté et de juridiction de l’Etat côtier - ©Shom
Espaces maritimes de la France aux Antilles françaises - ©Shom

Credits:

©Shom