L’économie bleue recouvre l’ensemble des activités exploitant de manière durable les ressources de l’Océan.
La première contribution de l’hydrographie à l’économie bleue est de mettre à la disposition des navigateurs des cartes marines qui permettent une navigation sûre en limitant les risques d’accidents et les pollutions qui en découleraient. Mais l’hydrographie a bien d’autres applications qui concourent à une économie maritime durable. Ainsi, le développement de nouveaux ports s’appuie dès le milieu du 19e siècle, sur les travaux des hydrographes.
La protection du milieu marin
Le premier enjeu des politiques publiques maritimes et du littoral qui sous-tendent le développement de l’économie bleue est d’assurer la protection du milieu marin. Celle-ci est régie depuis 2008 par une directive de l’Union européenne, la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin». Le Shom est l’un des acteurs de sa mise en œuvre par la France. Il pilote l’évaluation de deux des onze critères qui caractérisent le bon état écologique du milieu marin: celui relatif aux conditions hydrographiques ayant un impact sur les écosystèmes et celui relatif aux sources sonores sous-marines. Le Shom est également opérateur de dispositifs de surveillance.
Les énergies marines renouvelables
L’épaisseur et la nature de sédiments ont un impact sur les choix technologiques et la taille des équipements associés aux différents types d’énergies marines renouvelables: éolien posé, éolien flottant et hydrolien. Le Shom dispose de plusieurs systèmes permettant de réaliser des sondages de sédiments de 2m à 11000m.
Les limites maritimes
Les délimitations maritimes sont composées des limites des espaces maritimes sur lesquels l’Etat côtier exerce des droits souverains et une juridiction. Ces espaces sont définis dans l’Ordonnance n°2016-1687 du 8 décembre 2016.
Les délimitations suivantes sont concernées:
- lignes de base normales et lignes de base droites;
- limites extérieures de la mer territoriale (12 milles), de la zone contiguë (24 milles) et de la zone économique exclusive (200 milles);
- frontières maritimes ayant fait l’objet d’un accord entre Etats;
- limites revendiquées unilatéralement par la France et non définies par un accord de délimitation;
- limites extérieures du plateau continental au-delà des 200 milles marins.
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©Shom