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La défense 300 ans d'hydrographie française

La création du Dépôt des cartes et plans par le ministère de la Marine montre l’importance que l’Etat attache dès le 18e siècle à la maîtrise des informations nécessaires à la navigation pour la conduite des opérations navales. Les besoins militaires se distinguent des besoins de la navigation générale dès que les opérations se déroulent dans des zones mal cartographiées et c’est alors une «hydrographie de combat» qui doit être mise en œuvre. C’est le cas en particulier des opérations amphibies dont le débarquement de Normandie en juin 1944 est un exemple emblématique. L’hydrographie de combat relève aujourd’hui de l’évaluation rapide de l’environnement et continue de faire l’objet de développements spécifiques comme le Système Intégré de REconnaissance Petits fonds (SIREP).

Le développement de l’arme sous-marine engagée pendant la première guerre mondiale impose d’abord de cartographier toujours plus précisément des zones de plus en plus profondes pour assurer la sécurité de la navigation des sous-marins. L’apparition et l’utilisation des sonars durant la seconde guerre mondiale, révèle l’importance d’une bonne connaissance de la structure hydrologique de la tranche d’eau et de la nature du fond de la mer. Ce centre d’intérêt nouveau prend une dimension encore plus grande avec l’avènement de la guerre froide puis la création de la Force Océanique STratégique (FOST) au service de la dissuasion nucléaire. Il s’agit, par analogie avec la question «quel temps demain?» en météorologie, de répondre à la question «quel océan demain?» pour un large spectre d’opérations qui vont de la côte, pour les opérations amphibies, au grand large pour les sous-marins.

Credits:

©Shom

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