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L'expérience d'une vie pour Maude Babin Les Carabins aux Universiades

Une sélection au sein de la délégation canadienne en vue des Universiades est un exploit en soi, mais les préparatifs requis afin d’y parvenir représentent un aussi gros, sinon un défi encore plus colossal. Parlez-en à la volleyeuse Maude Babin.

«En ce moment, ma vie se résume à étudier, travailler au garage de mon père dans la journée et à m’entraîner, a avoué celle qui entamera sa troisième saison avec les Carabins cet automne. Il me reste un examen que j’ai dû déplacer et je vais au gym quatre fois par semaine. Hier [dimanche], j’ai également joué au volleyball de plage pendant huit heures pour toucher le plus de ballon possible.»

Malgré la charge de travail qui accompagne sa sélection, l’étudiante en sécurité et études policières était au paradis lorsqu’elle a appris qu’elle aurait la chance de participer à la plus importante compétition de calibre universitaire au monde.

«J’étais avec mon meilleur ami quand j’ai reçu l’appel et on n’en revenait tout simplement pas! J’avais souvent discuté des Universiades avec le passeur de l’équipe masculine Gabriel Chancy et il me disait que c’était le plus beau tournoi auquel il avait participé. Il avait décrit ça comme l’expérience d’une vie et c’est lui qui m’a donné le goût de vivre ça.»

Apporter de l’énergie

Le 14 juin, Maude prendra donc la direction de Vancouver pour rejoindre ses coéquipières. L’équipe s’entraînera deux fois par jour, avant de quitter pour Naples, le 29 juin, là où se déroulera le tournoi.

«Je connais seulement une seule fille dans l’équipe, alors j’ai hâte de rencontrer tout le monde, a mentionné celle qui en sera à son premier voyage en dehors de l’Amérique. Je ne connais pas encore mon rôle, mais je sais que je veux apporter de l’énergie et du positivisme. C’est un peu ma marque de commerce. Même dans les moments difficiles, j’encourage et je souris.»

Étant la seule représentante du Québec au sein de la formation canadienne de volleyball féminin, Maude devra donc passer par-dessus la barrière de la langue si elle veut s’assurer que ses encouragements soient bénéfiques sur le terrain.

«Je n’ai aucun problème à parler en anglais, mais dans le feu de l’action, je suis habituée de communiquer en français sur un terrain de volley! Après un beau jeu, les premiers mots qui vont sortir risquent d’être en français sans que je le veuille, mais on va s’ajuster», a lancé à la blague l’attaquante de 5 pi 10 po.

C’est donc le 5 juillet que le tournoi s’entamera, avant de se conclure avec la finale le 13 juillet.

Pour le moment, l’athlète originaire de Montréal n’a pas d’objectif précis en tête quant au résultat de l’équipe canadienne, mais une chose est certaine, elle amènera avec elle dans ses valises son esprit de compétition très féroce.

«C’est difficile de se fixer un objectif, car je n’ai aucune idée du calibre des autres équipes. En même temps, lorsque je joue c’est toujours pour gagner. Je m’en vais là avec le but de revenir avec une médaille. Je veux aussi avoir du plaisir et profiter pleinement de l’expérience.»

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