La porte et le mont. Construite en 1541 par Soliman le Magnifique, la porte est située en face du mont Sion, et débouche sur le quartier arménien. Elle est également appelée porte de David en arabe (Bab el-Daoud) car elle menait au tombeau du roi David, situé sur ce même mont.
C’est un lieu très symbolique pour les juifs, puisqu’il serait le lieu de résidence de Dieu. Le mont Sion est aussi incontournable pour les chrétiens qui y célèbrent le Cénacle ainsi que la Dormition de la Vierge Marie.
Stigmates de l’histoire. La guerre d’indépendance, entre 1948 et 1949 apporte son lot de dégradations. Les forces paramilitaires juives sionistes en forcent l’entrée pour rejoindre les communautés juives de la Vieille ville. La façade est déchiquetée par de violents impacts de balle, transformant sa surface lisse et ouvragée en une pierre grumeleuse et abimée.
☜ La porte de Sion, intacte, entre 1898 et 1914 ©Matson Photograph Collection
En 1948 et 1964, Israéliens et Palestiniens sont séparés par une frontière qui coupe Jérusalem en deux. Son tracé passe juste devant la porte de Sion, qui souffre, là-encore, des échanges de balles.