C'est reparti ce samedi pour une nouvelle séance de tricotage avec cette fois un temps printanier digne de ce nom et quelques nouvelles routes à découvrir. Les jambes vont être encore une fois mises à contribution avec quelques passages à fort %, mais toujours dans le périmètre autorisé, ou en flirtant avec à quelques endroits ... Tournicoti - tournicota ... on y va !
Aujourd'hui, connexion avec mon aigle d'équipier à Laveline, puis direction Jussarupt pour monter au Champ de Laxet. Effet psychologique ou pas, les sensations en tenue courte intégrale sont bien meilleures ... incroyable d'ailleurs la différence en 1 semaine. Bon, je le sais aussi, mon moteur carbure mieux par température tiède ou chaude que parmi l'hiver, un constat de longue date, mais quand même ...
Au col, la route ondule profil montant jusque sur les hauteurs de Liézey où, sur le même parcours que la semaine passée, nous rejoignons les hauteurs de Gérardmer puis le Saut des Cuves.
De là, nous remontons vers le col du Surceneux par la variante des Fies, un poil plus musclée, et au pied de laquelle le Hohneck nous fait des appels de phare insistants (bientôt ... bientôt ... espérons !!!)
Tandis qu'au loin les pistes du Lispach finissent de fondre, nous basculons vers le défilé de Straiture.
Une descente incomplète puisqu'à hauteur de Sachemont, c'est clignotant à gauche en direction de la petite route forestière de Boslimpré.
Un bijou de petite route bien asphaltée, un peu "salie" par les nombreux travaux forestiers, mais qui ne monte pas trop sévèrement ... le pied !
Un sommet temporaire se profile avec une chaume où s'ouvre le paysage ... mais ce n'est pas le point culminant !
Car après une courte redescente, aïe aïe aïe ... gare au cardio !!! Il reste un bon gros km quasi rectiligne à 15-16 ... 18 et même brièvement 20 % !!! Heureusement qu'on ne l'a pas prise au pied (voir notre descente la semaine passée), cette montée, sinon quel carnage !!!
C'est compliqué mais je gère convenablement avant de parvenir au sommet où un petit bout de gravel nous attend : 400 m non bitumés mais tout à fait carrossables pour basculer vers Anould.
La suite ? Un peu de tourisme ... avec un petit détour sur les hauteurs d'Anould, suivi d'un crochet vers Mandray, avant de nous égarer aux alentours de Saulcy, des idées d'itinéraires bis quand la barrière de 10 km sera levée.
Toujours dans l'optique "chemins oubliés", nous traînons nos roues dans les nombreux hameaux de Taintrux ...
... avant de remonter le Grand Remblai, la variante forestière n'étant pas à ma connaissance carrossable jusqu'au sommet ...
A Vanémont, petite pause casse-croûte et déshabillage : quel bonheur d'avoir "un peu" chaud !
La route continue dans les "faubourgs" forfelets !
Tiens, tiens, Matthieu ne connaît pas Le Champ d'Evraux et Ruxurieux ...
... mais est déjà monté au Plafond par la route du Relais, qui, mine de rien, gratte un peu tout en offrant une vue sensas sur mon patelin ...
Col du Plafond ...
C'est la fin de la 1ère boucle de notre parcours, somme toute assez circulaire ... De retour à la case départ, c'est reparti pour le tricot avec la très bucolique route de Thiriville, à 2-3 km de ma maison ... sauf que le compteur en indique déjà 104 !!!
A Yvoux, gros freinage pour remonter aux Arrentès via "la Fortune" : quand on est riche, on ne compte pas ... J'ai beau jouer au Loto, j'attends toujours !
Blague à part, ce secteur paumé à 2 pas de chez moi est un petit coin de paradis pour cycliste : petites routes sans trafic, montées pas compliquées, multiples options, bref, tout pour le tricot !!!
Dans la série "on tournicote", on se paie l'option Champ de Roches à Barbey Seroux, histoire de soigner le D+, puis à Granges, direction Frambéménil puis l'option ++ : côte des 4 vents ou du Maurant suivant les appellations. Une petite vacherie d'1 km à 10-12%.
Les sensations sont toujours là malgré l'accumulation, même si je dois logiquement m'employer face à la pente ...
J'en veux pour preuve qu'on va agrémenter le dessert (le retour) de quelques fioritures ... Tout d'abord à La Chapelle, on se coltine la petite côte de Léxipré, puis pour exorciser nos petits soucis d'égarement de samedi dernier, nous décidons de remonter vers la forêt de Bois de Champ et ses % à 2 chiffres.
Cette fois, on ne se perd pas !... Mais nos routes se séparent ici. Matthieu rentre à Bruyères. Insatiable le bougre : il rajoutera ce qu'il faut pour arriver à 3000 m D+, un score que je n'ai pas encore atteint cette année ...
Pour ma part, même si j'avais les jambes pour pousser un peu plus, avec 6h de vélo, j'ai ma dose et je rentre profiter de la fin de journée au soleil, comblé par ce nouveau tricotage, loin d'être désagréable au demeurant. Néanmoins, à l'instar des jouets que les enfants attendent fiévreusement à Noël, la soif des sommets désormais accessibles se fait de plus en plus impérieuse.