Biographie:
Son enfance :
Florimond de Lezne, né en 1529 à Figeac, a grandi dans une famille catholique. Sa mère est décédée en le mettant au monde. Malheureusement son père n'ayant pas les moyens de l'éduquer l'a abandonné.
Il est recueilli par Georges d'Armagnac, le frère de sa mère. Georges, un homme d'Église est déjà un humaniste érudit. Ce dernier, a appris à Florimond les langues anciennes telles que le latin, l'hébreu et le grec. Âgé de 14 ans, il est envoyé au collège de Navarre où il fait la connaissance de Pierre de Ronsard. Il rencontrera, Roxane de Théus, sa muse lors de ses études.
La carte postale en arrière plan représente l'église de Rodez où a vécu Florimond. Celle-ci lui a été envoyée par Georges d'Armagnac quand il étudiait au collège.
Ses passions :
Toujours entouré d'œuvres d'église où, anges et saints étaient peints, Florimond a pris goût à la peinture et réalise quelques œuvres à ses heures perdues. Il fait notamment un portrait de Roxane, la jeune femme, qui très vite devient la muse du poète.
Vivant dans une église, Florimond apprend à jouer de l'orgue. Tous les dimanches, il joue lors de la messe pour accompagner Georges. Roxane qui vivait aux alentours de Figeac, venait écouter son talent.
Ses débuts :
Dans ses œuvres, il dénonce le contexte de l'époque mais il ne prend pas parti. Avant la création de la Pléiade, il était déjà connu pour ses œuvres. Cependant, Du Bellay et Ronsard le jalousent. C'était un homme dont la poésie ressemblait à celle de Guillaume du Bartas, poète humaniste du XVIème siècle.
Mais il est l'auteur d'un recueil unique : Rimes de douces et vertueuses âmes.
Sa fin de vie :
En 1556, huit poètes ont l'idée de créer un nouveau mouvement appelé la Pléiade. Or Pléiade signifiant une constellation de sept étoiles, il fallait en éliminer un. Florimond étant jalousé par Ronsard et Du Bellay, il en paiera donc le prix. Pour l'anniversaire de Pontus de Tyard, ils décident de se réunir pour un banquet le soir du 20 avril en 1556. Mais un peu éméchés et après une querelle littéraire, Du Bellay et Ronsard l'assassinent dans le plus grand secret lui offrant une coupe de son vin préféré mais empoisonnée. Il meurt sur le coup et la Pléiade est soulagée de se débarrasser de Florimond.