Ci-dessus: au large de la côte espagnole, vers Almeria
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1er Mars, jour de 1848 où le canton de Neuchâtel devient complètement indépendant, malgré son adhésion à la confédération helvétique en 1815 déjà. Mais le Congrès de Vienne (vous savez celui qui a partagé les possessions napoléoniennes après la 1ère abdication de l’Empereur) décida que la Principauté de Neuchâtel resterait en mains prussiennes. Ce n’est donc que ce fameux 1er Mars que les révolutionnaires chassèrent les prussiens du château.
Ce 1er Mars 2020 se passera non pas sur la voie révolutionnaire que l’on parcourt chaque année afin de commémorer ce glorieux événement mais sur le ferry Atlas (encore un peu de Maroc) et non loin du canot de sauvetage Napoli, nous sommes en lieu sûr !
Le bateau (des années quatre-vingt) est un peu défraîchi, mais bouées et canots en nombre ainsi que mer d’huile.
La journée se passe en balades sur le pont arrière à regarder l’infiniment bleu, au restaurant, au bar, dans la cabine confortable, moments bienvenus pour rattraper le retard des publications . . .
Alerte feu dans une cabine du pont 7, nous sommes logés au 11. Mais au vu du flegme des pompiers on ne quitte pas nos fauteuils extérieurs avec vue sur . . . mer, quoi d’autre?
Dans la foulée un exercice d’évacuation est annoncé . . . puis tout rentre dans l’orde, le matériel est rangé, c’était l’animation du jour !
Et la rêverie continue, la mer se pare de grisaille, vent léger, la côte espagnole fait des vagues.
Les temps changent, les téléphones remplacent les livres . . .
“Lorsque le ciel flamboie, le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ? “
Le crépuscule s’installe, heure de l’apéritif, n’est-ce pas Carine?
Credits:
©Dominique Wacker-Cao