Porte des fleurs. Dans la forme que nous lui connaissons, la Porte d’Hérode est une des plus récentes de Jérusalem. Rouverte en 1875, elle doit son nom aux pèlerins, qui, aux XVIe et XVIIe siècles, identifièrent non loin de là, une maison mamelouk comme étant le palais d’Hérode Antipas, où Jésus aurait comparu.
☟ Devant la porte d'Hérode ©Flash90
Une ambiance intime. Cette porte est fréquentée presque seulement par les musulmans qui vivent à proximité. L’entrée est encadrée par deux panneaux de signalisation ronds bordés de rouge, où l’on peut lire « Allah » (le nom de Dieu en arabe) sur l’un, et « Muhammad » (le nom du prophète), sur l’autre.
On aperçoit parfois quelques militaires israéliens résidant dans les colonies à proximité, emprunter ce chemin. C’est un excellent raccourci pour atteindre l’Église Sainte-Anne en prenant le souk de gauche et en continuant « tout droit », ou le couvent franciscain de la flagellation et l’Ecce Homo en empruntant le souk de droite.
☜ Porte des Fleurs ©Miriam Alster/Flash90
Un théâtre d’affrontements. Tout comme les portes Neuve et de Damas, la porte d’Hérode était située sur la façade de la muraille la plus sujette aux attaques ennemies. Elle fut exposée aux invasions des Babyloniens, des Romains, puis des Croisés venus du Nord. C’est par cette porte que Godefroy de Bouillon, premier souverain du royaume de Jérusalem serait entré dans la Ville sainte en 1099, durant la première croisade. Il préfèrera le tire d’Avoué du Saint-Sépulcre à celui de roi.