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The WAVE La newsletter trimestrielle du Central and West African Virus Epidemiology (WAVE)

Chers amis,

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis nos derniers échanges. Au moment où l’Afrique fait face à une nouvelle vague de contamination due à la propagation des différents variants de la COVID 19, le combat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre continent est plus que jamais d’actualité. Les mesures instaurées par les gouvernements pour endiguer la propagation du virus ont considérablement impacté les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance de nombreuses populations africaines. L’agriculture du continent demeure menacée par les virus des plantes et nuisibles dont la propagation est favorisée par la porosité de nos frontières terrestres et les changements climatiques.

C’est un combat de longue haleine pour une Afrique prospère que WAVE mène depuis bientôt 6 ans et ces derniers mois, nous avons poursuivi nos efforts dans cette optique.

Nous sommes heureux de vous annoncer que WAVE a été érigé en Centre Régional d’Excellence pour les phytopathogènes transfrontaliers grâce au soutien du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Nous avons inauguré ce nouveau Centre, à Abidjan, les 27 et 28 mai 2021 et organisé dans le même sillage un dialogue politique et technique de haut niveau sur les maladies virales du manioc.

Ensuite, la 3e réunion annuelle de WAVE a eu lieu, toujours à Abidjan, en présence des Directeurs pays de WAVE, des partenaires financiers et techniques et des étudiants du Centre.

Par ailleurs, nous avons franchi une nouvelle étape dans notre plaidoyer pour une Afrique proactive face à la menace des maladies virales du manioc sur la sécurité alimentaire, avec l’organisation d’ateliers de présentation et d’actualisation des plans d’action nationaux de prévention et de riposte contre les maladies virales du manioc, établis en 2018.

Enfin, nous poursuivons nos actions pour une meilleure représentativité des femmes dans la recherche scientifique en Afrique subsaharienne, en alliant nos forces avec le programme African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) pour l’organisation d’un projet dénommé Accélérateur de carrière des femmes scientifiques du programme WAVE.

Vous l’aurez deviné chers amis, ce 7e numéro de The WAVE vous réserve de belles surprises. Un vent d’espoir souffle sur la recherche scientifique africaine. Amoureux de l’Afrique, amoureux de la terre, amoureux de la science, nous sommes déterminés à offrir un avenir radieux à nos cultivateurs à travers une recherche scientifique africaine plus inclusive et mieux outillée pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’Afrique.

N’hésitez pas visiter nos pages Facebook, Twitter, Instagram et à partager nos publications.

Excellente lecture !

WAVE devient un Centre Régional d’Excellence pour les Phytopathogènes transfrontaliers!

WAVE a été érigé par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Centre Régional d’Excellence pour les Phytopathogènes transfrontaliers, le 27 mai 2021.

Ce Centre Régional d’Excellence a été inauguré en présence de 5 Ministres de gouvernements d’Afrique de l’ouest et du centre, des représentants de la Fondation Bill & Melinda Gates, du Foreign, Commonwealth and Development Office du Royaume Uni, de l’Union Européenne, des représentants de la CEDEAO, de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO), des Directeurs des services de la protection des végétaux des pays mettant en œuvre WAVE, des scientifiques issus des systèmes nationaux de recherches agricoles et universités africaines et du secteur privé, des partenaires techniques de WAVE ainsi que de la presse ivoirienne et internationale.

Le Centre Régional d’Excellence WAVE pour les phytopathogènes transfrontaliers constitue une importante plateforme scientifique et technique au service des producteurs et cultivateurs africains. Il a été entièrement pensé pour répondre efficacement à la menace grandissante des nuisibles des plantes et maladies virales transfrontalières sur la sécurité alimentaire de notre continent. Selon la FAO, ces phytopathogènes affectent considérablement la productivité agricole en Afrique en entrainant des pertes de rendement annuelles de 40% des cultures vivrières.

Avec des laboratoires ultra-équipés, ce Centre régional constitue un pilier essentiel de la lutte contre les maladies virales et nuisibles de plantes. Il contribuera d’une part, au renforcement du mandat de WAVE, qui consiste à assurer la surveillance, la prévention et la gestion des maladies à phytopathogènes en Afrique centrale et occidentale. D’autre part, il permettra à la CEDEAO et aux autorités régionales de donner aux agriculteurs les moyens adéquats pour protéger leurs cultures. Les résultats de la recherche issus de ce Centre régional permettront de relever le défi majeur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique.

Dialogue politique et technique de haut niveau sur les maladies virales du manioc

Décideurs politiques, bailleurs de fonds, chercheurs et acteurs du monde agricole étaient réunis à Abidjan, les 27 et 28 mai 2021 pour un dialogue politique et technique de haut niveau sur les maladies virales du manioc, co-organisé par WAVE et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).

Les participants étaient réunis au Pôle Scientifique et d’Innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), durant 2 jours, pour des échanges qui avaient pour but de renforcer les synergies entre les organisations nationales et régionales pour, d’une part mettre en place un système de surveillance efficace et d’autre part mettre en œuvre des plans d'action pour la gestion des phytopathogènes en Afrique de l'ouest et du centre.

Cette rencontre inédite a débuté par un panel ministériel portant sur « la formulation de politiques efficaces en matière de surveillance et de gestion des bio-agresseurs ». Il a réuni sur la scène le Ministre Ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation du Gabon, le Ministre de l’Agriculture, des Forêts et de la Sécurité Alimentaire de la Sierra Leone, la Ministre Délégué auprès de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Gabon ainsi que le Commissaire de la CEDEAO en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eau. Les panélistes ont partagé avec l’auditoire leurs expériences gouvernementales dans le domaine de la santé végétale, en particulier en matière de lutte contre les bio-agresseurs et phytopathogènes transfrontaliers. Ils ont unanimement souligné qu’en matière de santé végétale, les frontières terrestres de nos États africains deviennent quasi inexistantes. Ainsi, des alliances fortes entre les pays africains et une synergie entre l’ensemble des acteurs du monde agricole (politiciens, scientifiques et agriculteurs), demeurent la clé de voute de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre continent.

Un deuxième panel de discussion a réuni les experts scientifiques des organisations régionales africaines (CEDEAO et CEEAC) ainsi que les chefs de service de la protection des végétaux et du contrôle phytosanitaire du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Gabon sur le thème de « l’opérationnalisation nationale, régionale et internationale des plans d'action de lutte contre les maladies ».

Qu’ont-ils dit

"Il est nécessaire de mettre les données à la disposition des responsables politiques pour leur permettre de prendre des décisions en matière de protection des plantes."

M. Mohamed ABAKAR, Chef du Département de l’Agriculture et du Développement Rural (CEEAC)

"Pour la pérennité des laboratoires, nous demandons aux États de financer des projets de bourses dans le cadre de la coopération bilatérale pour permettre le fonctionnement continu des laboratoires WAVE."

Dr. Benoît GNONLONFIN, Expert SPS et Phytosanitaire (CEDEAO)

Le 3e et dernier panel de la journée du 27 mai, avait pour thème « la durabilité des plates-formes régionales de surveillance, de suivi et de gestion transfrontières pour les maladies des plantes ». Nous avons accueilli sur scène les représentants du Biorisk Management Facility (BIMAF), du Système Régional Innovant de contrôle des Mouches des Fruits en Afrique de l'Ouest (SyRIMAO), du Projet TAAT de la Banque Africaine de Développement, le Directeur de la Recherche et des Opérations de WAVE ainsi que les chefs de service de la protection des végétaux et du contrôle phytosanitaire de la Sierra Leone et du Burkina Faso.

Qu’ont-ils dit

"Nous devons travailler main dans la main, accroître la synergie entre les différentes initiatives. Le modèle WAVE est intéressant en ce qu'il réunit un grand nombre de parties prenantes."

Dr. Ghislain TEPA-YOTTO, Coordonnateur du BIMAF

« Les projets vont et viennent. Si nous voulons qu'un système régional fonctionne, il faut un certain niveau d'engagement de la part des pays de la région. Si nous voulons une continuité, c'est essentiel. (…) En tant que pays africains, nous devons joindre le geste à la parole ! Nous parlons, mais au bout du compte, les choses ne bougent pas parce que nous ne sommes pas vraiment engagés. »

Dr. Chrysantus AKEM , Coordonnateur du TAAT (BAD)

La seconde journée du Dialogue a réuni une cinquantaine d’experts pour des discussions techniques plus approfondies devant aboutir à des recommandations stratégiques pour les différents acteurs de la chaine de valeur manioc en Afrique de l’ouest et du centre :

Thème 1: Opérationnalisation nationale, régionale et internationale des plans d'action de lutte contre les maladies

Les recommandations du groupe de discussion sont les suivantes:

  • Au niveau de WAVE

- Faciliter la cartographie des acteurs et faire la sensibilisation de ces acteurs ;

- Faciliter la mobilisation des ressources ;

- Faciliter le transfert des résultats de la recherche aux Services Nationaux en charge de la Protection des Végétaux pour leur dissémination ;

- Élargir les actions de WAVE à d’autres cultures prioritaires.

  • Au niveau de la CEDEAO / CEEAC / CORAF

- Adresser une correspondance aux États afin de dédier une ligne budgétaire pour la mise en œuvre du plan de surveillance et de riposte contre les maladies et ravageurs des plantes ;

- Faire un plaidoyer pour la mobilisation des ressources.

  • Au niveau des Services Nationaux de la Protection des Végétaux (SNPV)

- Élaborer le projet de texte pour la mise en place du comité́ de pilotage / task force ;

- Contribuer à la mise en œuvre du plan d’action à travers la mobilisation des ressources.

  • Au niveau du Secteur privé

Contribuer à la mise en œuvre du plan d’action à travers la mobilisation des ressources.

Thème 2 : Durabilité des plates-formes régionales de surveillance, de suivi et de gestion transfrontières pour les maladies des plantes

Les recommandations du groupe de discussion sont les suivantes :

  • L’identification de dix plateformes phytosanitaires régionales pour lutter contre les principales maladies avec un accent particulier à mettre sur :

- L’harmonisation des textes juridiques et des protocoles,

- L’amélioration des capacités structurelles,

- La collecte et l’analyse des données,

- Le partage d’expériences

- La mise en place de systèmes de surveillance

  • L’identification et la mobilisation des partenaires financiers et techniques dans la lutte contre les maladies (gouvernements, CEDEAO, CEMAC, UE, CORAF…)
  • Des plans de durabilité pour les plateformes à travers :

- La mobilisation stratégique de fonds ;

- Le soutien des différents gouvernements et le renforcement d’une coordination régionale ;

- Les partenariats public-privé

Thème 3 : Stratégies et politiques de gestion des maladies végétales transfrontières

Les recommandations du groupe de discussion sont les suivantes:

  • Au niveau de la CEEAC et de la CEDEAO

- Faire un plaidoyer auprès des différents gouvernements pour les questions de santé végétale aient la même considération que les questions liées à la santé humaine.

- Les États puissent respecter les engagements pris à Malabo sur les pourcentages alloués au budget de l’agriculture soit 10% du Budget National

  • Au niveau du CORAF et de WAVE

Prendre toutes les dispositions afin que les évaluations phytosanitaires soient faites en accord avec les dispositions arrêtées par la CIPV/ FAO

  • Au niveau pays (WAVE, SNPV et structures de recherche)

Renforcer la collaboration et la communication à travers un plan de communication et d’échange d’information en matière phytosanitaire

Thème 4: Harmoniser les réglementations transfrontières régionales pour gérer les maladies des plantes

Les recommandations du groupe de discussion sont les suivantes:

  • Au niveau du CORAF:

Faire un état des lieux des réglementations nationales dans les pays de la CEDEAO et de la CEEAC. Cet état va permettre de faire ressortir les lacunes, les points communs et les divergences des différentes réglementations.

  • Au niveau de la CEDEAO et de la CEEAC (d’ici 5 ans)

Élaborer une réglementation harmonisée pour les deux espaces communautaires (CEDEAO, CEEAC)

  • Les mesures d’accompagnement préconisées:

- Le renforcement de capacités : moyens de travail, renforcement des ressources humaines

- La sensibilisation des acteurs de la chaine de valeur : opinion public, décideurs politiques, agents commis à l’inspection phytosanitaire, les agents en charge de la vulgarisation agricole

- Faire le plaidoyer auprès des politiques pour l’élaboration et la mise en œuvre effective de la réglementation qui en émanera.

Thème 5: Centre régional WAVE pour les phytopathogènes transfrontaliers : le rôle des institutions hôtes

Les recommandations du groupe de discussion sont les suivantes :

  • La responsabilisation des États et Institutions:

- Pour une assise des Hubs dans les Institutions, les institutions doivent aider les Hubs WAVE à fonctionner correctement et les gouvernements doivent s’engager davantage ;

- Mettre en place un compte d’intervention/compte de réserve de WAVE et de ses Hubs

  • La formation

- Accroître le nombre d’étudiants WAVE, notamment à travers des bourses d’excellence offertes par les Ministères de l’Enseignement Supérieur ;

- Former davantage d’agents des services d’extension et d’agriculture

  • Communication autour de WAVE

- Communiquer les résultats de WAVE au niveau du gouvernement ;

- Développer un réseau à travers les services d’extension.

  • Certification ISO de tous les laboratoires de WAVE

3e Réunion annuelle de WAVE à Abidjan

La troisième réunion annuelle de WAVE s’est tenue du 31 mai au 03 juin 2021, au Pôle Scientifique et d’Innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire. Durant 4 jours, les directeurs pays WAVE, les partenaires financiers et techniques ainsi que plusieurs étudiants étaient réunis à Abidjan (physiquement et virtuellement) pour le bilan annuel des activités de WAVE et des séances de formation sur les procédés et outils scientifiques d’analyse en laboratoire.

Les équipes de WAVE ont passé en revue les activités de recherche et de développement menées sur la période 2020 – 2021 dans les 13 zones-pays d’implémentation de WAVE. Quant aux partenaires techniques présents virtuellement, ils ont présenté l’état d’avancement des activités de recherche en collaboration avec WAVE ainsi que les prochaines actions à mener.

D’autre part, la réunion annuelle a été l’occasion de faire un bilan des travaux de recherche des étudiants issus des 13 hubs WAVE. Les étudiants ont présenté leur thème de recherche ainsi que l’état d’avancement de leurs travaux et bénéficié des conseils de l’ensemble des chercheurs pour la poursuite de leurs activités de recherche. Ils ont également renforcé leur capacité en termes de procédés et outils d’analyse en laboratoire à travers des séances de formation.

En route vers l’opérationnalisation des plans nationaux de prévention et de riposte contre les maladies virales du manioc

Depuis 2018, WAVE a initié un plaidoyer régional auprès des acteurs du monde agricole africain, pour lutter efficacement contre la maladie de la mosaïque du manioc (CMD), présente dans la plupart des pays africains et sur la nécessité d’être proactif face à l’avancée de la maladie de la striure brune du manioc (CBSD) de l’Afrique de l’est vers l’Afrique du centre et de l’ouest. Cette maladie virale, extrêmement dévastatrice, affecte la production du manioc avec des pertes de rendement allant de 90 à 100%. La situation est d’autant plus urgente car la CBSD a été détectée en République Démocratique du Congo (RDC).

La première étape du plaidoyer de WAVE fut la conférence internationale de Cotonou, organisée en juin 2018, au cours de laquelle nous avons alerté les gouvernants et l’opinion publique sur l’urgence pour les pays africains d’être proactif face à la menace de la maladie de la striure brune qui progresse inexorablement vers notre région.

La résultante directe de cette conférence internationale a été la tenue en 2018, d’ateliers nationaux pour l’élaboration de plans de prévention et de riposte contre les maladies virales du manioc dans les 10 pays ouest et centre africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Nigéria, République Démocratique du Congo, Sierra Léone et Togo) dans lesquels WAVE est implémenté. Les principaux acteurs de la chaine de valeur manioc se sont réunis pour élaborer des plans nationaux de veille phytosanitaire, d’alerte rapide et de riposte en situation de crise phytosanitaire. Ces plans prévoient ainsi la mise en place de Centres d’Opération d’Urgence (COU) dès l’apparition d’un foyer viral. En décembre 2018, ces plans ont été signés par les Ministres de l’Agriculture ou de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique des 10 pays susmentionnés, marquant ainsi l’adhésion des décideurs politiques au combat de WAVE pour une productivité agricole durable en Afrique.

Aujourd’hui, le défi à relever est celui de l’opérationnalisation de ces plans de prévention et de riposte. Pour ce faire, WAVE et ses partenaires ont organisé des ateliers nationaux pour les présenter aux acteurs concernés. Chercheurs, associations de producteurs, multiplicateurs de semences, représentants du Ministère de l’Agriculture à travers les services de protection des végétaux et de contrôle phytosanitaire et représentants du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique se sont réunis pour une actualisation des plans et leur appropriation par les parties prenantes en insistant sur les rôles et responsabilités de chacun. Des recommandations ont été émises à l’issue des ateliers pour une mise en œuvre concrète des mécanismes de veille et d’alerte précoce prévus par ces plans.

WAVE et AWARD unissent leurs forces pour le renforcement des capacités des femmes scientifiques africaines

Selon la Banque Mondiale, l’Afrique subsaharienne compte environ 30% de femmes chercheurs. Des disparités importantes existent également entre homme et femme chercheurs de la région notamment en termes d’occupation de postes à responsabilité. Les femmes ne représenteraient en effet que 8% des chercheurs à des postes de direction de laboratoires de recherche. Ces pourcentages sont ainsi révélateurs du gap qui existe entre chercheurs hommes et femmes sur le continent africain.

Afin de mieux outiller les femmes scientifiques africaines, WAVE et le programme African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) ont décidé d’unir leurs forces, en mettant en œuvre le projet « Accélérateur de carrière des femmes scientifiques de WAVE » (WWCA). Le projet vise à renforcer les compétences scientifiques, de leadership et de mentorat des femmes scientifiques africaines évoluant au sein de WAVE. Il consistera en des sessions de formation et de mentoring en ligne, conçu sur mesure pour les 16 étudiantes sélectionnées dans les 13 hubs de WAVE et mentorées par 15 chercheurs africains expérimentés issus du réseau de WAVE ou affiliés. Les lauréates seront guidées par l’équipe de formateurs d’AWARD. Le projet permettra aux 16 bénéficiaires d’acquérir des compétences scientifiques et d’améliorer leurs compétences en matière de leadership et de rédaction de projets.

Contactez-nous:

www.wave-center.org

L'équipe de Communication et de Relations Publiques:

Adja Aminata Ndiaye / adja.ndiaye@wave-center.org

Ndeye Ndebane Sarr / ndeye.sarr@wave-center.org

WAVE est financé par:

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