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Maroc*52 > J4 Mercredi 12 février 2020: Talat > Taliouine

Ci-dessus: c’est l’époque des amandiers en fleurs

Cliquer sur les photos pour les agrandir puis les réduire . . .

Ce matin nous prenons la route vers le sud par une piste reliant Ouarzazate à Taznakht. À la sortie de la ville, les terrains viabilisés depuis des années cherchent toujours locataires. Les lampadaires seront hors d’usage que personne encore n’habitera à cet endroit.

Sous cette énorme coiffe d’herbes sèches . . . des femmes. Elle rient, elle chantent, elles discutent avec nous, elles sont heureuses.

Rien ne fait peur à Dark Vador, même pas un oued à sec!

Crochet par l’oasis de Fint, nichée au bord de l’oued Aït Douchan.

Anaïs en contemplation devant ce splendide paysage, bleu vert brun les couleurs du ciel, de la terre et des plantes.

Et blanc bien sûr, comme ce marabout de Sidi Moussa, enfin vu de près et même de l’intérieur . . .

Les travaux quotidiens que sont la cuisson du pain et le ramassage de bois, indispensable pour cuire le pain, le cercle de la Vie

Notre Dark Vador dans ce paysage minéral qui entoure l’oasis

Ighl, c’est une belle histoire: n’ayant pas de pain pour le pique-nique, l’on décide de se dérouter de quelques kilomètres vers ce village, mais walou, pas la moindre épicerie et encore moins de station-service où l’on trouve de tout, n’est-ce-pas? Je demande à une très (enfin on dirait) vielle dame édentée où l’on pourrait trouver du “khoubz” et aussitôt elle en appelle une autre bien plus jeune (enfin on dirait) qui se précipite chez elle et revient avec 2 grands pains et sa jeune fille (ça c’est certain) Khadija. Impossible de la payer et même plus, on nous offre encore une boîte de dattes. Elles me demandent “ma“ (eau) et croyant qu’elles en désirent je cours à la voiture en chercher, mais je comprends enfin, quand elles la refusent, que c’est pour être sûres que nous en avions nous!!

Sur la route . . .

C’est si beau cet endroit que l’on n’hésite pas longtemps dans le choix de l’emplacement du repas

Dark Vador n’ayant pas faim, nous le laissons à l’extrémité de la dalle

Un peu d’eau dans cette rivière, mais si verte que l’on ne s’y baignera pas. Par contre quelques pas dans le vert des cultures et sous le baldaquin des fleurs d’amandiers, ce sera la séance photos.

Ifri

Le soleil illumine encore la falaise d’Ifri, vite, vite une visite des greniers troglodytes s’impose. Chaque famille du village y conserve encore principalement du blé et des amandes. Précédées par le gardien et suivies par une cohorte d’enfants, nous grimpons tout là-haut où un tronc soutenant les cases est en bois de lavande, vieux d’au moins 500 ans!

Les parents d’Hafsa ayant dû quitter Taliouine, quelques-uns de ses camarades d’école posent pour une photo afin de lui dire qu’ils pensent à elle. Demain je la lui montrerai.

Pas de début de soirée sans notre “Jus-d’Oranges-Obligé”, au riad Safran de Taliouine

Created By
Dominique Wacker-Cao
Appreciate

Credits:

©dominique Wacker-Cao

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