Peintures et dessins autour de chansons de 14/18
Du 26 avril au 30 juin 2017, Hall du Conservatoire de Musique et de Danse de Laon
Les chansons de Pierre Mac Orlan à propos de 14/18 : un thème de travail...
Ma « rencontre » avec l’œuvre de Mac Orlan se fit avec la mise en page de livres. C’est par le graphisme que je m’intéressai d’abord à l’écrivain puis à ses chansons dont je fis connaissance avec ses nombreuses interprètes féminines (Germaine Montero, Monique Morelli, Juliette Gréco, Laure Diana, Catherine Sauvage, Francesca Solleville, Béatrice Arnac, Barbara...)
Parmi ces chansons, quatre sont directement inspirées par la guerre de 14/18 : Nelly, Rose des bois, Chanson sur la route de Bapaume et Sainte-Savine. Mais il en existe deux autres, restées sans mélodie jusqu’à ce jour : La Chanson de la relève montante et La Chanson du grenadier irlandais.
De l’une à l’autre, les héros ou héroïnes changent, mais on y retrouve le même climat cher à Pierre Mac Orlan, le même argot typique des casernes et des ports. Nelly évoque un fantassin de la classe 14, Rose des bois, une pauvre fille à soldats et Chanson sur la route de Bapaume, la dure condition d’un poilu exposé au feu de l’ennemi…
Depuis plusieurs années, une partie de ma peinture d’atelier a pour support ces chansons que Pierre Mac Orlan écrivit à propos de la guerre de 1914/1918.
Dans mon travail dessiné ou peint, sans rarement quitter la figuration, les matières s’imbriquent très souvent aux écrits, à la lettre, aux signes... Ici, ce sont les paroles de Pierre Mac Orlan qui livrent aux images une partie de leur graphisme.
Guillaume Apollinaire, un autre thème...
Credits:
Images J-C Houdry.