LES COMMUNAUTÉS INTERGÉNÉRATIONNELLES OFFRENT AUX JEUNES ET MOINS JEUNES L’OCCASION DE VIVRE ENSEMBLE LES RYTHMES DU QUOTIDIEN
Dans le court laps de temps qui s’est écoulé depuis que Lisa Brown a ouvert les portes « invisibles » de son centre d’apprentissage pour enfants à Roachville, au Nouveau-Brunswick, Jack the Donkey (un âne du nom de Jack) est devenu une sorte de célébrité locale. Pour les enfants qui lui rendent visite, Jack est l’ami à quatre pattes qui lance une ruade dès qu’il entend leur voix. En le voyant descendre la colline à la course pour venir accueillir son auditoire quotidien, on constate facilement comment une telle rencontre pourrait réveiller l’âme d’enfant qui sommeille en chacun de nous!
Les moments comme celui-ci sont rendus possibles grâce à la générosité de personnes comme Murray Otis, un agriculteur local qui permet aux élèves de l’école forestière voisine de visiter sa ferme à leur gré. La volonté de M. Otis à accueillir ces enfants est essentielle à la réussite de la démarche intergénérationnelle adoptée par Lisa : soucieuse de promouvoir l’apprentissage à vie, elle réunit des gens de différents âges dans son centre afin de répondre aux besoins de la communauté dans son ensemble.
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Les programmes intergénérationnels favorisent le sentiment d’appartenance communautaire et la continuité au moyen d’activités communes et informelles qui enrichissent la vie de tous les participants.
Au centre d’apprentissage pour enfants, les parents de Lisa sont eux aussi essentiels à la réussite de ces initiatives. Son père, David Sharp, joue de la guitare pour les enfants tandis que sa mère, Sherry, montre aux jeunes comment jardiner.
En passant du temps avec les enfants, les aînés ont l’occasion de mettre à profit les expériences qu’ils ont accumulées et de se sentir rajeunis, explique M. Sharp.
Les enfants du centre d’apprentissage, pour leur part, ont accès à une autre source d’encouragement et de conseils pour les accompagner sur la route de l’enfance.
« Ils en connaissent plus que nous maintenant »
« Ils en connaissent plus que nous maintenant », fait remarquer M. Otis en parlant des enfants qui lui rendent visite et qui, l’espère-t-il, conserveront quelques souvenirs de la ferme. Dans la communauté intergénérationnelle qu’il aide à établir, le passé et l’avenir se côtoient constamment et leurs points de rencontre sont à la fois prometteurs et accueillants.
