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Introduction de la vidéo :

Michael Levitt, Biophysicien chimiste prix Nobel de chimie

"On peut pardonner un confinement, deux c’est beaucoup plus difficile à pardonner."

Astrid Stuckelberger, Docteur en médecine, professeur d’université

"L'OMS, c'est l'organisation mondiale de la santé, pas de la maladie"

Michael Yeadon, ancien Directeur de recherche chez Pfizer

"Ca part du principe qu’on ne dit pas la vérité. Jusqu’à cette année, j’aurais pu dire « mon gouvernement est honnête » « le service public ne dirait jamais quelque chose de faux à propos de la santé", et là j’ai bien peur de ne plus rien croire de tout ça. »

Xavier Azalbert, Directeur de publication France Soir

"Le monde scientifique médical a perdu en crédibilité parce que le débat est clos"

Martine Wonner, psychiatre et députée

"La démocratie a été totalement baillonnée en France"

Jean Dominique Michel, Anthropologue de la santé

« dès lors que vous faites croire à quelqu’un qu’il est en danger de mort, vous en faites ce que vous voulez ».

D'entrée de jeu, le ton est donné : celui de la méfiance !

Les personnes interviewées sont toutes très controversées :

Michael Levitt avait prédit en février 2020 que l'épidémie était terminée alors que la Chine avait déjà plus de 2660 morts, il a ensuite affirmé que l'épidémie de Covid aux USA a pris fin le 22 août, etc. Et au lieu de publier des articles avec ses méthodes et résultats, il a fait une série d'apparitions dans les médias.

Astrid Stuckelberger est une spécialiste du vieillissement. Nous avouons ne pas comprendre sa déclaration : oui, l'OMS est l'organisation mondiale de la santé. Ce qui passe par la lutte contre les maladies et leurs causes.

Michael Yeadon a affirmé qu'il n'y avait pas de preuves qu'il puisse y avoir de seconde vague de l'épidémie, que ce sont des faux positifs.

Xavier Azalbert a renvoyé les 4 derniers journalistes de France Soir. France Soir qui, par ailleurs, diffuse un nombre significatif de fausses informations.

Martine Wonner a affirmé que le masque ne sert à rien, ce qui est faux. Elle a aussi publié un article en faveur de l'hydroxychloroquine dans une revue prédatrice (dont le niveau d'exigence de qualité est bas, il suffit, le plus souvent, de payer pour être publié).

Jean Dominique Michel tient des propos où il tend très souvent à minimiser l'importance de l'épidémie.

Le film commence vraiment à partir de 1’20

Miguel Barthelery, ancien chercheur post doc à Harvard dans le service d’Oncologie Doctorat en médecine moléculaire

Recherche des causes de la maladie « pourquoi on est malade quand on est malade ? »

Il a quitté la recherche « parce que quand on a trouvé on arrête de chercher »

Miguel Barthelery est le coauteur, entre autres, de cet ouvrage vantant les mérites de l'alimentation crue et détox.

Pour ceux qui veulent comprendre "l'intérêt" de la détox, nous conseillons la lecture de cet article.

3 min : Apparition en animation du coronavirus

« c’est vous qui m’avez fait roi à cause de ma couronne » « c’est pas cool d’associer notre nom à la mort » « c’est nous qui vous avons créés. Qui a participé à la formation de votre ADN ? C’est bibi et oui, il va falloir se calmer les gars, vous me faites vraiment flipper quand je vous vois »

Le coronavirus a effectivement été baptisé ainsi à cause de ses "épines" qui donnent, en microscopie, l'impression qu'il est couronné.

Associer son nom à la mort ? Etant donné qu'il y a déjà plus d'un million de décès liés à ce virus, il est difficile de l'associer à quelque chose de joyeux.

Les virus ont effectivement joué un rôle dans la formation de notre ADN (plus de 8% de notre ADN dérive de celui de virus).

Mais cela ne veut pas dire que ce virus est bénéfique pour nous.

3’30 Astrid Stuckelberger :

"Le problème de la politique sanitaire, c’est qu’elle peut être gouvernée par deux choses : Par la logique de la maladie et par la logique de la santé, et on a malheureusement des pharma des vaccins, qui pensent à vendre, donc ce sont des vendeurs de traitement des maladies donc il faut des malades. Leur politique, c’est le plus on a de malades le plus on est riches, n’arrêtons pas la maladie."

Les vaccins sont prévus pour éviter les maladies. Mais effectivement, les industriels qui les ont mis au point gagnent aussi beaucoup d'argent avec les traitements des maladies.

Ceci dit, il faut comprendre les labos : la mise au point d'un médicament coûte des centaines de millions d'euros. Un retour sur investissement est donc nécessaire pour leur permettre de continuer à en fabriquer, et à innover.

L’autre politique c’est les politiques de santé, de dire aux gens « voilà ce que vous pouvez faire pour augmenter votre santé, votre immunité, donc il y a deux politiques contradictoires qui se confrontent je trouve dans la situation qu’on a aujourd’hui.

Ben, les politiques anti tabac, les messages avertissant des dangers de l'alcool, de l'excès de sel, de gras, etc ? Cela fait longtemps qu'ils existent, eux aussi. Donc les deux politiques ne sont pas antinomiques.

N'oublions pas que les virus, bactéries, et autres pathogènes peuvent aussi rendre malades des gens en pleine forme !

4’15 Voix off :

Pourquoi en quelques semaines la population s’est retrouvée prise en otage par des discours contradictoires de scientifiques ?

Le terme de "prise en otage" est un peu fort. Il faut bien garder à l'esprit que la Covid 19 est une maladie qui était encore inconnue il y a un an. Les découvertes se sont succédé, et comme toujours, il y a eu des effets d'annonce alors que les résultats n'étaient pas confirmés.

Pour ceux qui souhaitent avoir un bon aperçu du fonctionnement de la méthode scientifique, cette vidéo est à recommander :

4’20 : Michael Levitt :

C’est un grand problème scientifique : j’ai tenté d’entrer en contact avec les épidémiologistes. D’abord beaucoup d’entre eux ne répondent pas aux e-mails, ils ont juste un message qui dit « je suis tellement occupé, je ne peux pas répondre aux e-mails". Mais même ceux que j’ai réussi à contacter n’étaient pas prêts à discuter. Donc je pense qu’un échec a été que la population scientifique mondiale ne s’est pas réunie pour discuter de cela »

"Se réunir" est-il bien raisonnable en période de pandémie ? L'absence de réunion n'a pas empêché la coopération internationale de se faire à grande échelle.

« L’OMS et les épidémiologistes ont l’impression d’avoir un seul but, qui serait d’arrêter l’épidémie. Dans le passé, ils ont combattu d’autres épidémies, pour la grippe aviaire, la grippe H1N1, le sida, ebola, ils ont donné des prévisions très très hautes et heureusement pour eux personne ne les a écoutés."

Quand un épidémiologiste donne des prévisions, il donne une fourchette, avec une limite basse et une limite haute. Cela donne les indications sur la possible gravité d'une épidémie, et donc une idée des mesures de précaution à prendre pour la contenir.

Une fiche apparaît à l'écran

5’ 15 Niels Fergusson, épidémiologiste anglais,

Il a prédit la mort de 250 000 britanniques au début de l’épidémie, a démissionné du conseil scientifique anglais pour n’avoir pas respecté le confinement.

Voix off « cet homme à lui seul aurait confiné l’ensemble de la planète à cause de ses prédictions alarmistes. C’est un récidiviste. En 2009 il avait prophétisé des millions de morts dans le monde dont 500000 au Royaume Uni. 11 ans plus tard, restent les mêmes chiffres, mais cette fois, tout le monde l’a écouté.

La vérification sur les critiques faites contre Fergusson montre que si il s'est trompé sur certains éléments, les reproches qui lui sont faits ne tiennent pas.

5’ 35 Astrid Stuckelberger :

« La France elle n’applique pas les recommandations de l’OMS. L’OMS ne dit pas que tout le monde doit mettre un masque et surtout pas une amende, une amende à son peuple qui paye le gouvernement… c’est comme si je vous payais pour m’aider et que vous me mettez un masque et vous me faites payer sans raison »

Pourtant, l'OMS préconise bien le port du masque.

5’ 57 Alexandra Henrion Claude

Il y a eu au cours de l’année écoulée 3 recommandations par l’OMS … relatives au port du masque. Le 1er date de janvier 2020 le 2ème d’avril le 3ème de juin. Le 1er fait 2 pages, le 2ème fait 5 pages le dernier fait 16 pages. Qu’est ce que vous croyez qui justifie dans les découvertes scientifiques ou médicales une telle amplification de l’information ? De qui se moque-t-on ?

Le premier était un document provisoire. Il ne s'adresse qu'aux professionnels de santé. Une phrase résume bien ce qu'il en était :

"Ils (les conseils) seront révisés à mesure que l’OMS obtiendra davantage de données."

Le deuxième s'adresse toujours aux professionnels de santé, mais aussi au grand public.

Il est donc normal qu'il soit plus long : il y a à la fois davantage de monde concerné, et les connaissances sur le virus ont évolué.

Le dernier, en plus d'une actualisation des connaissances et des recommandations, parle aussi des masques tissus pour le grand public.

La différence de longueur des textes s'explique donc parfaitement.

Mme Henrion Claude fait partie des personnes qui propagent l'idée d'un virus fabriqué par l'Homme, alors que cette hypothèse a été totalement abandonnée.

6’50 Voix off :

Des recommandations non prises en compte par les états et des écrits qui laissent parfois perplexes. Qui dirige ?

7’ Michael Levitt

Il est vraiment important de réaliser que le profil, en terme d’âge des gens qui sont morts est similaire à celui qu’on observe pour les morts naturelles. Les personnes de plus de 85 ans représentent plus de la moitié des morts. Mais il y a aussi cette mauvaise science qui est entrée en collision avec le politiquement correct. Si je dis que je préfèrerais mourir, de loin, à la place de mon petit fils qui a 17 ans, ils diront peut-être « oh, quelle bonne personne c’est ! » Mais la société devrait être capable de faire ce choix.

Si les personnes de plus de 85 représentent en effet plus de la moitié des morts, il est un facteur que Mr Levitt occulte : bon nombre de ces personnes auraient pu vivre encore plusieurs années, d'une part. Et d'autre part, la maladie ne fait pas que tuer : elle invalide durablement bon nombre de ses victimes, même chez les plus jeunes !

Le confort d'une majorité de gens, qui éviteraient le confinement, justifie-t-il de condamner bon nombre de victimes de la maladie à "en baver" pendant, à minima, des mois, et de tuer bon nombre de personnes qui auraient pu vivre encore des dizaines d'années (oui, parce que focaliser sur les morts de plus de 85 ans, cela évite de voir qu'il y a aussi beaucoup de trentenaires, quadragénaires, etc, qui meurent de cette maladie) ?

7’36 Mamadou taxi parisien

"Quand on parle de ceux qui nous gouvernent, on perd le contrôle du véhicule y’a un groupe sur le côté d’une vingtaine de personnes, au lieu d’éviter une personne sur le côté on fonce sur le groupe moi je trouve ça un peu absurde. Tant qu’à faire on évite le pire mais là le gouvernement il fait le pire, ils disent « ben tant pis on massacre tout le monde ».

Cette personne fait une allusion au dilemme du tramway :

Sauf qu'elle ne prend pas tous les éléments en compte. Elle ne voit manifestement que l'aspect économique du problème. Alors que le problème de santé publique est nettement plus important : l'économie se relèverait-elle facilement, avec un grand nombre de personnes décédées, et un encore plus grand nombre de personnes invalides, au moins temporairement, et incapables de retrouver une vie normale ?

Voix Off :

Ces courbes appartiennent à l’INSEE. Elles correspondent au nombre de morts total de 2018 2019 2020. De mars à septembre. Le virus a donc particulièrement sévi du 15 mars au 15 avril, période où nous étions tous confinés grâce à une mesure historique censée ne pas faire apparaître cette courbe.

La courbe montrée est celle-ci :

Le commentaire montre une incompréhension totale de la situation :

Il se passe une semaine environ entre le moment où une personne est contaminée, et celui où les symptômes apparaissent. Et encore une semaine en moyenne avant qu'une aggravation se manifeste. S'ensuit une hospitalisation, et un séjour en réanimation de durée variable, où le malade peut succomber à tout moment.

Le confinement n'a pas été fait pour empêcher l'apparition de la courbe, mais pour limiter sa hauteur, et sa durée. En stoppant brutalement les rencontres et interactions sociales directes, il y a eu une forte chute des contaminations dès sa mise en place.

Mais toutes les personnes contaminées AVANT le confinement ont subit le décours normal de la maladie, et donc eu les symptômes, l'aggravation pour certains malades, avec le passage en réanimation, etc.

En fait, la personne qui parle n'a pas conscience du fait qu'une maladie ne s'arrête pas comme une voiture : il ne suffit pas d'appuyer sur la pédale du frein. Cela empêche que d'autres personnes soient atteintes. Pas que celles déjà touchées développent la maladie !

Le confinement a fait la preuve de son efficacité !

En résumé : 8 mois après l’épidémie ce virus aura donc fait un peu plus d’un million de morts dans le monde soit bien moins que la tuberculose, qui n’interpelle personne.

Ah si, la tuberculose est toujours une maladie très surveillée. Journée mondiale de lutte contre la maladie, recherche d'un nouveau vaccin, plus efficace, elle n'est pas oubliée.

Mais la nouveauté depuis cet été, c’est une épidémie de cas, de cas positifs, avec des tests qui eux, sont tout sauf fiables.

Ne pas oublier que bon nombre de cas positifs vont devenir des malades !

8’52 Silvano Trotta

Alors pourquoi il y a autant de cas positifs, à cause du nombre de cycles, on vous a déjà expliqué plusieurs fois que les cycles d’amplification… plus on va au-delà des 30 plus on va trouver des traces infinitésimales de n’importe quoi, d’une ancienne grippe, d’un ancien rhume, d’un virus mort, le professeur Raoult a déjà démontré… qu’au-delà de 30 on ne détectait absolument plus rien de viral, du covid. Les Allemands eux testent ne dépassent pas les 25 cycles. En France l’ARS ne communique pas sur le nombre de cycles. Donc vu qu’en France il y a beaucoup plus de cas positifs que tout autour dans l’Europe autour d’elle, soit vous croyez que le virus s’arrête aux frontières soit ça veut dire que la France a un taux de cycles supérieur. Sauf que des fois on fait des boulettes. Ecoutez jusqu’à où monte la France !

Vidéo incrustée d’un labo d’analyse.

« La PCR, c’est exponentiel on fait des cycles à chaque cycle on augmente la quantité d’ADN qu’on avait par 2 ce qui fait qu’au bout de 50 cycles on a multiplié la quantité par 2puissance 50. Ce qui fait qu’on est très très sensible."

La vidéo est légendée : Test PCR France 50 cycles Allemagne 25 cycles.

Sauf que... la vidéo ne dit à aucun moment que pour la Covid, les tests atteignent 50 cycles. C'est une extrapolation de Sylvano Trotta. La vidéo ne donne que l'amplification au cas où on arrive à 50 cycles.

En France, c'est entre 35 et 45 cycles, et c'est parfaitement valide ! En Allemagne, ce n'est pas "fixe" à 25 cycles, cela peut en dépasser 30.

Pour ceux qui veulent comprendre comment se fait la PCR, cette vidéo est bien illustrée :

10’25 Voix off

Alors que toutes les courbes en Europe montrent que le danger était déjà loin derrière, l'Irlande, avec 3 morts, reconfine. Quant à la Suède, qui n'a pas confiné, les chiffres parlent d'eux mêmes. Inutile d'en rajouter.

Pourquoi focaliser sur le nombre de morts ? On sait que la mort n'intervient qu'après plusieurs jours de maladie. Donc faut-il attendre qu'il y ait des morts pour agir ?

Ne pensez-vous pas qu'il est préférable de se préoccuper d'une augmentation du nombre de personnes contaminées (en sachant que le pourcentage de positifs augmente chez les testés, cela implique qu'il y a davantage de contaminés), dont une partie vont développer des symptômes, qui pourront parfois s'aggraver, etc ? Plutôt que d'attendre d'avoir une augmentation de la mortalité ?

L'essentiel, en matière de santé publique, n'est-il pas d'anticiper ?

Quant à la Suède... les gens ont suivi les consignes de télétravail, etc. Mais cela n'empêche pas ce pays d'avoir un taux de mortalité élevé.

Alors que les courbes sont plutôt rassurantes, ce virus va jusqu'à faire construire de futur camps d'internement au Canada.

Il s'agit en fait de chambres d'hôtel.

11' : Randy Hillier

Où ces camps seront-ils construits ? Combien de personnes seront-elles détenues ? Et pour quelles raisons des personnes seraient-elles gardées dans ces camps d'isolement ?

En fait, cette intox propagée par Mr Hillier alimente les thèses conspirationnistes au Canada.

En France sur les plateaux des chaînes d'info des médecins continuent de semer la panique en préférant prescrire la peur à des millions de personnes à défaut de traitement.

La vidéo montre le Dr Martin Blachier sur le plateau de BFM TV, avec en fond d'écran le passage du Président Macron dans le service du Pr Raoult.

11'19 Dr Blachier (sur le plateau de BFM TV)

C'est comme quand vous avez la vidéo de Lucky Luke avec le remède miracle, on dit aux gens "prenez ça"...

Le présentateur l'interrompt :

Pardon mais j'ai entendu Christian Estrosi dire "j'ai été soigné grâce à l'hydroxychloroquine..."

Après l'interruption du journaliste par un brouhaha,

le Dr Blachier reprend :

"Et c'est là qu'on voit qu'il faut que la science intervienne dans la médecine, sinon désolé on peut dire c'est du charlatanisme on peut dire tout ce qu'on veut"

Effectivement, dire "j'ai pris tel produit, je n'ai pas été malade", sans un protocole rigoureux, cela ne prouve rien. Il faut avoir des points de contrôle.

11'35 La voix off reprend

Sur fond des graphiques de mortalité.

Qui sont les charlatans ? Pour faire peur avec des courbes faussées par des tests dévoyés. Qui sont les charlatans, pour regretter que la courbe des morts soit toujours aussi plate, et dont les soubresauts à l'entrée de l'hiver questionnent sur l'origine réelle des nouveaux décès.

Nous avons vu plus haut ce qu'il en est : les tests sont parfaitement valides (avec leurs limites, évidemment). Les courbes ne sont pas faussées, et il ne faut pas attendre qu'il y ait des morts avant d'agir.

12' Voix off

Sur une photo montrant une allergie au masque :

Ca c'est de la zone cutanée qui sont en contact avec le masque. Ca c'est une dame qui mettait son masque. Elle ne s'est pas soignée tout de suite parce qu'elle a un certain âge, elle n'osait pas sortir, ça a commencé là puis ça s'est étendu sur le nez. Ca s'est une belle infection aussi. Ca s'est pareil les boutons d'acné je l'ai vue ce matin. Donc elle a une recrudescence des boutons d'acné dans la zone de frottement. Ca, ben faut mettre de la cortisone puis dès qu'elles vont remettre le masque ça va revenir.

Il y a effectivement des risques de développement d'allergies au contact du masque, par exemple chez les personnes allergiques au latex si l'élastique en contient. Les frictions peuvent aggraver les problèmes d'acné, voire donner des rougeurs, etc.

12'35 Claude Veres Dermatologue

On n'a pas beaucoup de solutions pour ça parce que les masques hypoallergéniques ne sont pas trouvés facilement. Même nous dermatologues on a du mal à s'en procurer, donc ces gens sont obligés de se rabattre sur des masques en coton. Mais les masques en coton, on sait que c'est moins protecteur. Déjà les masques chirurgicaux ne sont pas très protecteurs puisque c'est même marqué sur la boîte, que cela ne protège pas des infections.

Attention, ici, il y a un problème de compréhension de la notice !

Ces masques chirurgicaux ne sont pas fait pour protéger le porteur contre les aérosols et autres gouttelettes en suspension, mais bien pour éviter que le porteur n'en projette ! C'est donc un dispositif de protection collective, et pas individuelle.

Ce sont souvent des jeunes qui mettent leur masque en coton toute la journée, qui ne les lavent pas, qui les remettent même le lendemain, qui les manipulent sans cesse parce que, s'ils fument, ils le baissent pour fumer, ils les enlèvent pour manger un sandwich, ils les enlèvent pour embrasser leur petit copain ou leur petite amie, et donc ça devient un nid de microbes en quelques heures.

Il y a effectivement un problème dans ce domaine. La population générale n'est pas formée, habituée, au port du masque. Les erreurs sont donc fréquentes.

13'17 Interview d'une adolescente :

L'école n'accepte pas qu'on enlève le masque. Donc ça veut dire à la récré on l'a tout le temps, même en classe, on doit le porter, et donc y'a un élève qui l'avait sur le nez et même des fois je le dégage un peu pour respirer, et on se fait reprendre très méchamment, voilà. En disant que c'est une erreur, et que on peut être renvoyés. Y'a un élève qui a été renvoyé pendant une semaine.

Il y a eu effectivement pour consigne de sanctionner les élèves refusant de porter le masque. La lourdeur de la sanction est évidemment à adapter à chaque cas.

13'44 un père d'élève

Et ben à Sarrebruck au lycée Franco-Allemand où mon fils va y'avait une élève qui était absente depuis 10 jours, qui avait le Covid. Et 10 jours après ils ont fermé le lycée pendant une semaine et ils ont fait tester les 1400 élèves du lycée.

Cela s'est passé le 23 septembre.

14' Interrogation du journaliste :

Et sans aucun problème ? Il n'y a pas eu de réaction hostile à cette prise de décision ?

Réponse du père :

Il y a eu quelques parents je crois qui ont refusé le test mais sinon...

Journaliste :

Et le directeur du lycée était d'accord ?

Le père :

Le directeur était contre mais c'est l'administration, le ministre de la santé de la Sarre qui a obligé le directeur à fermer l'école. A fermer le collège et le lycée.

Rappel : Sarrebruck est en Allemagne. Ce pays est organisé en Landers. Chaque Lander a son propre gouvernement.

Journaliste :

Pour une personne il y a eu 1500 tests ?

Le père :

Pour une personne qui était absente depuis 10 jours.

Les médias disent "une semaine".

14'28 : Un homme qui travaille dans une crèche :

Je travaille dans une crèche, et les enfants ils sont habitués au masque et quand on enlève le masque ils sont terrorisés maintenant c'est l'inverse, c'est l'effet inverse, pour eux, on vit avec un masque, et on est obligés d'avoir ce masque et les enfants, pour eux, le visage, c'est un masque. C'est plus un visage avec un sourire.

Ce sujet est en débat actuellement. Des masques transparents ont d'ailleurs été mis en fabrication, et prévus chaque fois que possible.

14'50 Alexandra Henrion-Claude

Dans le grand public le port du masque par des personnes en bonne santé peut notamment présenter les désavantages suivants : premièrement risque potentiellement accru de toux, contamination, dû au fait de manipuler un masque facial puis de se toucher les yeux avec des mains contaminées. Mais aussi auto-contamination si un masque non médical humide ou sale n'est pas remplacé, favorisant ainsi la prolifération de micro-organismes, de champignons, de bactéries, et d'autres virus. Troisième point : Maux de tête et/ou difficultés respiratoires possibles selon le type de masque utilisé. Autre point les lésions cutanées faciales avec des dermites irritatives, donc des rougeurs des boutons ou aggravation de l'acné en cas de port fréquent et prolongé du masque

Ce texte est tiré des recommandations de l'OMS au sujet du port du masque. Mais l'organisation n'a pas dit pour autant qu'il faut éviter d'en porter.

Il y a simplement des précautions à prendre quand on en porte (éviter de le toucher, en changer régulièrement, etc), afin de limiter au maximum les risques cités. Les gouvernements ont d'ailleurs édictés des recommandations :