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Ophélie GAILLARD Un violoncelle en liberté

Ophélie GAILLARD

Un violoncelle en liberté

Saluée tant comme soliste que comme chambriste, Ophélie Gaillard s’impose parmi les personnalités les plus reconnues du violoncelle français. Un violoncelle en liberté qui n’hésite pas à franchir les frontières généralement assignées aux interprètes « classiques » pour emprunter des chemins de traverse et s’aventurer sur des territoires inattendus, car le désir de partage, de rencontre avec les publics les plus larges et divers anime avant tout l’interprète.

Femme libre, dans la pleine maturité de son art, elle est invitée sur les plus grandes scènes internationales et évolue avec bonheur entre Bach et Britten, Schumann et Korngold, Chopin et Fauré ou Strauss, nouant des collaborations avec des partenaires remarquables (James Judd, Grant Lewellyn, Sandrine Piau, Lucile Richardot, Vanessa Wagner, Claire Désert) afin d’épanouir au mieux sa curiosité et son goût de la découverte, en totale symbiose avec le splendide instrument de Francesco Gofriller (daté de 1737) qu’elle joue grâce au CIC.

Musicienne entrepreneuse, Ophélie Gaillard a fondé en 2005 l’Ensemble Pulcinella, formation sur instruments historiques parmi les plus actives du paysage musical européen. « Fluidité poétique et sensible », « irrésistible bonne humeur » : la presse spécialisée s’accorde pour louer les qualités d’un collège d’artistes engagés dont la directrice artistique a su faire un modèle d’harmonie musicale et humaine. Des artistes chevronnés y accueille la jeune génération pour élaborer des programmes originaux avec les meilleurs chanteurs de la jeune génération, mais aussi des interventions artistiques et citoyennes, dans les écoles des quartiers sensibles, à l’hôpital, en milieu carcéral.

Mère de jumeaux, l’artiste se montre enfin passionnée par le monde de l’enfance.

Très tôt attirée par la littérature, la danse, les Beaux-Arts, elle multiplie les expériences avec d’autres disciplines artistiques. On peut citer Sidi Larbi Cherkaoui ou Ibrahim Sissoko pour la danse, Lambert Wilson ou Pierre Arditi pour le théâtre.

Partage, découverte, éclectisme : l’actualité discographique d’Ophélie Gaillard illustre on ne peut mieux sa philosophie : après un automne sous le signe de la bossa nova, en parfaite complicité avec le légendaire Toquinho, mars 2020 la verra revenir vers le baroque pour un album Vivaldi en compagnie de Pulcinella.