Étape 19 LeVietnam

Nous y voilà, c'est la dernière ligne droite, le dernier pays de la liste à visiter.

On prend l'avion de Viantiane vers Hanoï et j'avoue que je dis au revoir au Laos sans trop de regret!

Le vol est rapide, le passage de douane efficace et on a même internet pour commander un Uber depuis l'aéroport! Quoi demander de plus!?

Le Vietnam est une énigme, car on a rencontré pas mal de personnes très déçus du pays, tous décrivent le sentiment d'être un porte monnaie sur pattes pour les locaux. On ne sait pas trop quel accueil nous réserve la population et on espère que tout va bien se passer, on ne peut pas s'échapper du pays avant la fin : nos billets d'avion sont déjà achetés.

Hanoï est la capitale du pays avec 3 millions d'habitants. Ca grouille de partout! Mais quand on arrive il est déjà tard, il y a juste du monde au café sous les fenêtres de l'hôtel.

Pendant le trajet on remarque le style architectural disparate des maisons. Le Vietnam a longtemps été chinois avant d'être colonisé par les français et on voit que le style français est toujours présent.

Le lac Hoan Kiem à Hanoï

Petit rappel succinct sur l'histoire du Vietnam : autant l'histoire du Laos est peu fournie, autant celle du Vietnam peut remplir des pages et des pages.

Le Vietnam a été une province chinoise pendant près de 2000 ans et je vous épargne la longue liste des dynasties qui se sont succédées dans le pays.

Les colons français et portugais font leur apparition dès le XVIème siècle, avec leur envie de christianisation du monde. Petite anecdote : c'est à un français d'Avignon que l'on doit l'écriture du vietnamien moderne en caractère latin.

Le Vietnam est officiellement placé sous protectorat français en 1884 et c’est en 1954 que les français quittent le pays après la guerre d'Indochine.

Le pays est alors séparé en deux : au nord, le Vietnam communiste, au sud le Vietnam anticommuniste/ capitaliste. Très vite, les États Unis se sentent obligés de venir aider le Sud Vietnam à lutter contre l'ennemi juré du communisme au nord. C'est ainsi que débute la guerre du Vietnam en 1961. Bref, pas la peine de vous faire un dessin de cette guerre ultra médiatisée. Le 30 avril 1975, l'armée communiste prend possession de Saigon et marque la fin du conflit.

S'ensuit ensuite pour le pays, une phase de repli qui dure jusqu'en 1992 où les frontières sont enfin ouvertes aux touristes et aux investisseurs étrangers.

Saigon, maintenant renommée Ho Chi Minh Ville, utilisant le nom du père de l’indépendance du pays, s'est ouverte bien plus vite au reste du monde que Hanoï, qui a encore une âme très communiste et conservatrice.

On sent à Ho Chi Minh, un besoin de développement et d'empressement à reprendre de l'importance sur la scène mondiale. C'est d'ailleurs la ville du pays qui reçoit le plus de capitaux étrangers même si ce n'est pas la capitale. Hanoï grouille mais à Ho Chi Minh, ça grouille fois mille!

Aujourd’hui le Vietnam compte 94 millions d'habitants et, comme ses voisins, est une démocrature communiste qui idolâtre Ho Chi Minh (l’Oncle Ho).

Voila pour le petit résumé histoire/ géopolitique.

Hanoï

Notre hôtel à Hanoï, est dans les quartiers des 36 corporations, un des quartiers les plus anciens de la ville. Ce sont de toutes petites rues qui autrefois, avaient chacune leur corps de métier spécialisé. Aujourd’hui, on distingue encore ces différences mais les produits sont maintenant fabriqués en dehors de la ville et non plus, dans les ateliers au rez-de-chaussée des maisons.

Notre hôtel semble être dans la rue de la literie et des couettes, ce qui augure de bonnes nuits de sommeil.

Petite spécificité architecturale du Vietnam : les impôts sont calculés en fonction de la largeur des maisons, le but des vietnamiens est donc d’avoir la maison la plus maigre possible. Notre hôtel n'échappe pas à la règle, notre chambre est à peine assez large pour un petit lit double.

Nous ne sommes pas dans la bonne période pour la visite du nord du Vietnam. car c'est l'hiver, et c'est un des rares pays d'Asie à avoir quatre saisons (au nord seulement, le sud à une saison sèche et une saison des pluies). Du coup, on visite Hanoï sous la grisaille et on supporte même très bien un petit pull (ok un tee-shirt manche longue est suffisant!)

Le premier jour, on explore Hanoï. C'est assez difficile de traverser les rues car c'est un flot continu de voitures et scooters. Les piétons étant les derniers sur l'échelle de la taille, personne ne s'arrête pour nous laisser passer, il faut donc se faufiler dans la circulation ininterrompue, un exercice assez périlleux.

On teste notre premier café vietnamien. On le sait peu, mais le Vietnam est le deuxième pays exportateur de café et ils en boivent beaucoup. Par contre pour le goût, ils sont spéciaux, ils aiment les cafés très corsés ou mélangés à du lait concentré...

À la terrasse d'un café

Et ils adorent s'asseoir à des terrasses, comprendre sur un coin de trottoirs entre 2 scooters, sur des mini chaises et tables, à l'image du mini café servi dans un grand verre. Oui, je l'avoue les grandes tasses du Canada me manquent. En deux gorgées, le café est englouti! Mais le gros avantage comme au Laos, c'est que la présence française a donné le goût aux Vietnamiens des viennoiseries. On trouve très facilement des croissants et pains au chocolat, moins bons qu'à la maison, mais quand même ça passe bien.

Dans les rues d'Hanoï

Autre bonne nouvelle culinaire, ici ils ne mangent pas que de la friture, c’en est fini avec le riz frit, les nouilles frites, le vermicelle frit, les légumes frits...

Un des plat nationaux, le Pho Bo, une soupe de nouilles de riz et fines lamelles de bœuf, voilà mes papilles comblées de ne plus manger de friture!

On reste dans le quartier des 36 corporations pour la journée. On se balade autour d’un lac qui marque le centre ville, puis on tombe, au détour de ruelles, sur une cathédrale au style architecturale très français.

Le soir, on retourne près du lac, où les rues sont fermées à la circulation (un peu de repos pour nos oreilles) et sont envahies par les familles vietnamiennes et les touristes. L'ambiance est bon enfant, il y a des jeux installés partout dans les rues et tout le monde participe: corde à sauter, marelle et autres jeux inconnus. C'est drôle et autant les enfants que les parents où les grands parents sont de la partie. On aurait bien essayé de faire de la corde à sauter double, mais on ne se sentait pas à la hauteur, on reste donc à les observer.

La fête autour du lac

Le deuxième jour, on se balade, encore dans le quartier des 36 corporations, mais cette fois accompagnés de deux étudiantes en tourisme, qui nous font une visite guidée du quartier. La visite est très instructive et on pose quelques questions sur la culture vietnamienne.

On se dirige ensuite vers le quartier des ambassades, où l'on retrouve toutes les grandes maisons coloniales. Il faut avouer qu'ils étaient bien installés ces français dans les années 1900. Les maisons sont très grandes et très bien entretenues.

À droite, une des maisons coloniales, à gauche, le palais présidentiel

On visite également la citadelle, dont il ne reste pas grand chose car détruite en grande partie par les français, mais on peut y voir un bunker utilisé pendant la guerre contre les États Unis.

La porte d'entrée de la citadelle

Le lendemain, départ pour la baie d'Ha Long. On a pris un tour organisé qui nous avait été recommandé car les arnaques sont fréquentes et apparemment les bateaux, pas toujours très bien entretenus. Il y a chaque année plusieurs naufrages, et l’envie de nager dans la baie ne me plaît pas trop. Clément a bien essayé de contacter directement la compagnie de bateaux, mais on est passé à un centimètre de tomber dans le panneau d'un escroc. Résultat : on est resté avec l'agence de voyage que l'on nous avait conseillé!

Photo: village de pêcheurs flottant dans la baie d'Ha Long

Il faut environ quatre heures de bus pour arriver dans la baie. Mais quatre heures confortables, rien à voir avec les bus du Laos!

On embarque ensuite sur notre jonque, un bateau traditionnel vietnamien. On n’est vraiment pas déçu, on est un petit groupe de 20 personnes et notre cabine est certainement la chambre la plus luxueuse de notre voyage, même le Ibis de Bangkok, ne lui arrive pas à la cheville.

Cours de fabrication de rouleaux de printemps et baie d'Ha Long

Une fois encore, nous sommes chanceux sur le temps, car ce n'est pas la bonne période et normalement le temps a une tendance à la pluie et au brouillard à volonté, mais nous avons de très belles éclaircies et pas de brouillard!

Dans la baie d'Ha Long

Le bateau vogue au milieu des rochers karstiques de la baie et on ne peut pas s’arrêter de contempler le paysage.

Dans la baie

La croisière dure trois jours au total, le temps de bien apprécier le paysage et de dormir loin de toute la foule de touristes venus en visite pour une journée.

Dans la baie

On se trouve des copains suisses qui font presque les mêmes villes que nous au Vietnam et qui en sont aussi à la fin de leur périple de tour dans le monde.

Rendez vous pris avec eux à la prochaine ville: Hué, ville située au centre du pays.

Mais pour l'heure, quand on revient sur la terre ferme, on prend un mini bus pour se rendre à Ninh Binh, ville située à 3 heures au sud de la baie d'Ha Long. La ville est connue pour être au cœur de la baie d'Ha Long terrestre. Après ces deux arrêts, nous sommes des pros des rochers karstiques.

La ville n'a en soit, rien d'intéressant. On galère même le premier soir pour trouver un restaurant où manger et pas de petite épicerie de quartier pour acheter un dessert... Pas de chocolat pour moi!

Les grottes de Trang An

Sur les deux jours que l'on passe en ville, le premier est dédié à la visite de l’ancienne capitale royale de Hoa Lu’, capitale du pays au dixième siècle, puis les grottes de Trang An. Malheureusement le soleil n'est pas de la partie et c'est une petite pluie qui nous accompagne tout le matin, mais on finit par du grand soleil avec la visite de la grotte, qui n'est pas tant une grotte, mais un petit voyage en barque sur une rivière qui passe sous une succession de montagnes. L'endroit est très beau, mais ressemble un peu à un parc d'attractions.

Pendant la visite de Trang An

Le deuxième jour, on visite le temple de Bich Dong, qui n'a pas trop d'intérêt sauf que l'on peut monter sur le sommet d’un rocher karstique pour contempler l'horizon.

Photo: au sommet du rocher karstique

On part ensuite pour la cathédrale de Phat Diem, la seule cathédrale du pays qui mélange les styles des pagodes vietnamiennes et des églises catholiques... Donc Saint Pierre côtoie les dragons chinois posés sur le toit de la cathédrale.... Drôle de mélange.

La cathédrale de Phat Diem

Pour y aller on traverse un bout de campagne, des rizières à perte de vue. Dommage que l'on soit un peu trop tôt dans la saison, les rizières sont d'énormes terrains de boue, pas un grain de riz qui soit planté à l'horizon!

Entrée de Bich Dong et Hoa Lu'

Nos premières impressions sur le Vietnam, sont très bonnes. Alors que beaucoup de voyageurs nous avaient dit qu'au nord, les gens n'aiment pas les touristes, on se sent bien accueilli. On a même trouvé une ou deux personnes qui parlaient le français! Et dans un petit café de la ville, on a reçu le meilleur accueil de tout le voyage.

Après cette aparté dans les rochers karstiques sur l'eau et sur terre, retour à Hanoï. Juste le temps d'y dormir une nuit et de prendre l'avion pour le centre du pays.

On atterri à Danang avec beaucoup de retard. Notre avion a eu six heures de retard, donc nous voilà à destination à 1h30 du matin. Par chance, l'hôtel est déjà réservé et il y a encore des taxis à l'aéroport. C'est un taxi avec un compteur, même pas la peine de négocier le prix. Enfin c'est ce qu'on pense jusqu'à ce qu'on arrive à l'hôtel! Le chauffeur ne veut pas nos 100 000 dôngs car il dit que le prix est par personne, mais bon il ne sait pas à qui il a à faire, on tient notre bout. Voyant qu'il n'arrive à rien, il nous brandit un ticket de caisse, sorti de derrière les fagots et nous dit qu'il faut qu’on le paye car c'est le parking de l'aéroport. Enfin on pense qu'il dit ça, car son anglais n'est pas très développé et notre vietnamien n'est pas encore au point.

Résultat, il rentre très énervé dans l'hôtel après avoir réveillé le gardien. Nous, on tient toujours notre bout, on lui donne 100 000 pour une course à 92 000. On se trouve déjà pas mal généreux. Calcul à l'appui, il finit par s'en aller, très énervé. Le gardien de l'hôtel n'ayant rien pu faire car il ne parle pas plus anglais que le chauffeur!

Ah la mafia des taxis qui se croit tout permis! Bref, première discorde avec un taxi mais rien de grave.

On se couche à 2h du matin en espérant pouvoir dormir un peu. Manque de chance, l'hôtel est à côté d’un immeuble en construction, enfin on peut même dire, mitoyen d'un immeuble en construction. On est réveillé en sursaut par un marteau piqueur à 7h du matin, fin de la grasse mat!

On est un peu déçu de Danang, c'est la troisième plus grande ville du pays et aussi une station balnéaire. Mais manque de chance pour nous, le printemps n'est pas encore arrivé au centre du pays, il fait gris, il pleuviote et il fait un peu froid. Il faut dire qu'on a pris de mauvaises habitudes, maintenant quand il fait 15 degrés on supporte largement notre pull!

La plage de Danang

On fait un tour en ville, on traverse le pont dragon puis on finit sur la plage, mais vraiment ce n'est pas un temps à se baigner. Clément avait prévu de faire un peu de surf, mais c'est foutu pour cette fois. Au final, Danang nous permet de faire une petite pause.

Photo: le pont Dragon

On part ensuite pour Hoi An, un petit village à 20km de Danang. On ne met pas moins d'une heure pour y arriver. On a encore eu un petit problème avec un taxi, mais encore une fois rien de grave, on arrive à la gare de bus après de longues minutes de negociation! On embarque dans un bus sans âge et on part presque immédiatement. Le bus fait le tour de la ville et ramasse des locaux et des touristes. Il est plein à craquer quand on arrive enfin à Hoi An.

Photo: Hoi An

Fort de nos deux mauvaises expériences de taxi, on marche jusqu'à notre hôtel.

Comme la croisière dans la baie a un peu entamé notre budget, on a pris des chambres premier prix pour le reste du Vietnam.

Mais là, surprise, le premier prix ressemble plutôt au jackpot! L'hôtel est une grande villa avec un jardin bien aménagé, une grande terrasse couverte et une grande chambre, ce qui est un luxe dans ce pays. Et cerise sur le gâteau, le petit déjeuner est inclus et à chaque fois que l'on s'assoit à la terrasse, on nous apporte du thé et des petits gâteaux. Quoi demander de plus?

Hoi An et ses lampions

Depuis le début du Vietnam, il n'y a pas eu un moment où marcher en ville n'était pas un challenge avec les flots incessants de scooters et voitures... Mais Hoi An a un petit centre-ville piéton et ça fait du bien de pouvoir marcher sans être sur le qui-vive.

La ville est classée au patrimoine de l'Unesco. C'était un port important dès le Xème siècle et la ville a vu débarquer les premiers missionnaires et jésuites au XVIIème siècle.

Le village est très sympa, petit, à taille humaine et calme. Le meilleur moment pour le visiter est à la nuit tombée, car le centre historique est décoré de centaines de lampions. En plus, sur la rivière, des touristes lâchent des lampions flottants en faisant des vœux. La fête des lumières version Vietnam!

Hoi An

On visite quelques maisons anciennes où les habitants vivent depuis sept générations. Le tout est un peu trop touristique, mais c’est quand même intéressant de rentrer dans des maisons traditionnelles vietnamiennes.

Intérieur d'une maison traditionnelle avec le portrait du premier propriétaire

La météo s'améliore, même si l'on essuie une ou deux averses, et on ne se lasse pas de marcher dans le centre historique de Hoi An.

On croise nos copains suisses le temps de partager un souper et un sandwich le lendemain. Ils sont en avance sur nous, et continuent leur descente vers le sud du pays.

Après Hoi an, direction Hué, une ancienne cité impériale du XVIIème siècle et quatre heures de bus pour parcourir 130km. La particularité de Hué, outre sa cité interdite, est que la plupart des habitants de la ville ont du sang royal/ impérial dans leurs veines.

La cité interdite de Hué est la seule encore debout dans le pays mais au final quand on la visite, il ne reste que très peu de bâtiments d'origine. Hué a eu la malchance de se trouver sous le 17ième parallèle qui marquait la limite entre le Nord et le Sud Vietnam. La ville a été bombardée de nombreuses fois par les américains.

Remparts de la cité interdite de Hué

Mais on arrive quand même à se faire une idée de la grandeur du lieu pendant son apogée.

Hué c'est sympa, mais reprendre la routine avec les scooters et les voitures, ça donne mal à la tête!

Dans la cité interdite

On retrouve nos copains suisses pour un souper, mais eux repartent vers le sud alors qu'on a encore une journée à Hué. Rendez-vous pris à la prochaine étape: Ho Chi Minh ou encore Saigon.

Mais au final, la visite de Hué est assez succincte car une méchante migraine me cloue au lit pour un après-midi, et il faut bien avouer qu'on commence à avoir la flemme de faire de l'extra dans les visites!

De Hué, on prend un avion jusqu'à Ho Chi Minh, la capitale économique du pays, l'ancienne capitale du Sud Vietnam. On sent tout de suite la différence d'ambiance entre Hanoï et Ho Chi Minh. Hanoï trépide calmement et Ho Chi Minh trépide énergiquement.

Encore plus de voitures et de scooters! Notre hôtel est dans le centre touristique/ historique de la ville. Il est situé dans une micro ruelle qui grouille d'activités, il doit y avoir autant d'habitants dans la ruelle qu'à Graveson, genre 4000 habitants en plus des poules et des coqs!!

Notre microscopique rue surpeuplée

Mais au moins, il n'y a aucune voiture qui peut passer dans cette ruelle, à peine quelques scooters téméraires!

On retrouve un copain de notre école de commerce qui habite à Ho Chi Minh depuis quatre ans. Ce n’est pas mal d'avoir un guide! Il nous amène manger dans un boui boui qui ne paye pas de mine, mais où l'on a mangé notre meilleur repas du Vietnam.

Puis ensuite, il nous trouve un scooter que l'on garde tout l'après-midi, et il nous amène visiter la ville.

Ho Chi Minh

On s'arrête devant la cathédrale Notre Dame, construite entièrement en pierre rouge de Toulouse et qui se trouve en face de la poste, œuvre de Gustave Eiffel, pas de doute, l’influence française est très présente.

Puis on part ensuite sur l’avenue Nguyen Hue, l’équivalent des Champs Élysée, on y découvre l’hôtel de ville (encore une fois très français) et une statue d’Ho Chi Minh qui est prise d’assaut par les touristes vietnamiens pour leur selfie vacance!

Ho Chi Minh

La suite du programme se passe dans le delta du Mékong. On prend une excursion toute organisée, car se déplacer dans le delta semble compliqué. Notre principale motivation pour aller dans le delta du Mékong est de pouvoir observer des marchés flottants reconnus dans toute la région

Le delta du Mékong est reconnu comme étant le grenier du Vietnam, les français ont optimisé les cultures, et la région produit maintenant jusqu’à trois ou quatre récoltes de riz par an. C’est également une grande fierté des Sud Vietnamiens qui disent que sans eux, le nord du pays serait mort de faim car incapable de répondre au besoin en riz.

Sur le delta du Mékong

Bon au final, les deux jours d’excursion ne sont pas inoubliables, mais ils nous permettent de comprendre une nouvelle pièce du puzzle Vietnam.

Le delta du Mékong est en fait très peuplé, et il y a plusieurs villes qui dépassent le million d’habitants. Et on peut aussi voir notre marché flottant. Dans ce cas, c’est un marché flottant de grossistes, les vendeurs viennent de loin, environ 100km et ils restent plusieurs jours sur place, jusqu’à ce que la marchandise soit complètement vendue. Les acheteurs, viennent eux aussi de loin et achètent en grande quantité pour revendre ensuite sur les marchés de la région et jusqu’à Ho Chi Minh qui est à environ 3h de route.

On visite également une fabrique de feuilles de riz (pour la fabrication des nems), une fabrique de bonbons à la noix de coco et enfin une fabrique de nouilles de riz. On a un bon aperçu du grenier du pays.

Après ces deux journées dans le delta, retour dans la folie d’Ho Chi Minh pour une nuit. On prend un vol le lendemain matin pour l’île de Phu Quoc, qui se trouve en face des côtes Cambodgiennes.

La fin du voyage approche et on a voulu finir tranquillement avec une dernière plage. On a réservé un petit bungalow, qui ne donne pas sur la plage comme au Myanmar mais qui est quand même très proche.

On est très chanceux sur le temps car le soleil nous accompagne pour ces cinq jours de plage.

Avec nos copains suisses à Phu Quoc

C’est donc avec un bronzage pas trop mal que l’on retourne à Ho Chi Minh pour notre dernière journée au Vietnam.

Photo: sur la plage de Bai Sao

Au final, on aura passé pratiquement un mois au pays d’Oncle Ho (Ho Chi Minh), et heureusement que nous n’avons pas écouté les avis des autres voyageurs : la population nous a réservé un très bon accueil. Conclusion, il vaut mieux se faire un avis par soi même que de ne pas y aller du tout.

La dure vie des plagistes

On prend ensuite l’avion pour Kuala Lumpur. A suivre : un voyage de la mort, 28h de voyagement et 13h de décalage horaire pour arriver à Montréal. La boucle est bouclée!

Le voyage en chiffre (pour faire plaisir à Clément!)

307 jours de voyage

17 pays différents

31 vols

9 trains

45 bus

12 bateaux

100 endroits où l’on a dormi

Cliquez ici pour la carte du tour dans le monde: https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1aGFMvwpYSpjaon9P_mb3EIll6IE&ll=-17.628348986585408%2C133.3988781273365&z=11

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