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Judith Jáuregui Spontanéité, éclectisme, partage

Judith Jáuregui

Spontanéité, éclectisme, partage

On comprend mieux la spontanéité et le naturel de Judith Jáuregui dans sa relation avec la musique et le public à la lumière de ses débuts. «Laurentino Gómez, mon premier professeur, m’a appris à aborder la musique comme un jeu ; il m’a fait monter sur scène à tout juste 8 ans », se souvient l’artiste espagnole qui, toujours dans son Saint-Sébastien natal, a poursuivi ses études auprès de Cristina Navajas, puis de Claudio Martínez Mehner.

L’apport de l’école russe

Sur les conseils de ce dernier, dont l’apport en matière de structure et de forme aura été absolument essentiel dans ses années de formation, la pianiste se rend à Munich pour suivre un troisième cycle sous la direction de Vadim Suchanov. La rencontre avec cet éminent représentant de l’école russe s’avère déterminante, et lui ouvre entre autres les portes de l’univers scriabinien.

Racines espagnoles

Inscrite dans la riche tradition de l’histoire du piano espagnol, Judith Jáuregui a beaucoup appris, grâce aux enregistrements qu’ils ont laissés, d’illustres devanciers tels que Ricardo Viñes, Rafael Orozco, Esteban Sánchez, José Iturbi et bien d’autres encore. Alicia de Larrocha en fait bien évidemment partie et, si elle n’a pas eu l’occasion de la rencontrer, ses enregistrements, sa carrière ont toujours été une référence pour elle. Le disque « Para Alicia, inspiración española » (BerliMusic), chaleureusement salué par la critique, se veut un témoignage de reconnaissance d’une jeune pianiste envers l’héritage et l’exemple d’humilité de son illustre devancière.

Romantisme et musique française

Judith Jáuregui est une interprète éclectique (son répertoire couvre trois siècles), désireuse de toujours découvrir des aspects nouveaux de son art. Elle se refuse à toute « spécialisation », mais ne cache pas toutefois des affinités particulières avec les élans passionnés des maîtres romantiques, tout comme avec l’univers foisonnant de couleurs et d’images de la musique française.

Orchestre, musique de chambre : le goût du partage

Très active dans le domaine concertant depuis le début de sa carrière (on l’a entendue aux côtés de phalanges telles que l’Orchestre National d’Espagne, Symphonique de Castille et Leon, de Bilbao, mais aussi le Neue Orchester Köln, le Symphonique d’Aarhus ou encore l’Orchestre Simón Bolivar du Venezuela), Judith Jáuregui manifeste depuis quelques années un goût prononcé pour la musique de chambre et collabore avec le Signum Quartet, la violoncelliste franco-suisse Nadège Rochat ou encore – autre preuve d’éclectisme – le pianiste cubain de jazz latino Pepe Rivero. Dans un proche avenir, elle aura l’occasion de concrétiser des projets avec le Gerhard Quartet, jeune formation espagnole installée à Berlin, ou encore l’Ensemble Azahar, quintette à vent avec lequel elle a programmé plusieurs créations.

Pour le tombeau de Claude Debussy

Après un premier CD Schumann (Columna Música), la discographie de Judith Jáuregui s’est enrichie du très remarqué album « Para Alicia, inspiración española» (BerliMusic), Médaille d’or de Melómano Magazine tout comme le récital Liszt-Debussy-Mompou (BerliMusic) qui l’a suivi. Après un programme Scriabine-Szymanowski-Chopin (BerliMusic), la pianiste livre aujourd’hui « Pour le tombeau de Claude Debussy » (Ars Produktion), l’enregistrement d’un récital à Vienne rassemblant des pages de Falla, Liszt, Debussy, Chopin et Mompou.

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