Bio, en vrac, artisanal… on trouve (presque) tous les produits à La Louve. Dans ce supermarché coopératif et participatif, situé en plein au cœur du 18e arrondissement de Paris, chaque membre est propriétaire et donne de son temps pour faire tourner la boutique. Mode d’emploi de ce supermarché pas comme les autres…
La Louve est un endroit hybride. Entre le supermarché, l’entrepôt, le local associatif… Son identité n’est pas tout de suite reconnaissable. Les gens discutent un peu partout, il règne une sorte de bazar organisé. Mais attention, pour y entrer, chacun doit avoir sa carte de membre, à jour. On ne rigole pas avec les règles.
Tom Boothe : « Le plus important dans ce projet, c’est l’ambiance, l’humain (…). Ici chaque coopérateur est propriétaire d’une partie de La Louve et participe au fonctionnement du magasin. Il s’investit, est responsable et donc fier du magasin. Le bien-être est ce que l’on recherche en premier. Il doit être supérieur au profit. »
Les produits choisis par tous, respectent six critères : impact environnemental, proximité, équité, goût, prix et responsabilité. Dans ce quartier populaire de Paris, La Louve se devait d’être accessible à tous et de répondre aux besoins culinaires très diversifiés des habitants du quartier.
En misant sur un modèle qui permet de faire ses courses du quotidien, à des prix moins chers grâce à des choix forts (implication des coopérateurs, pas de marketing, faibles marges...) La Louve, après un an d'existence, semble être sur de bons rails pour atteindre l'équilibre en 2018.
Credits:
Manuel Bouquet - TERRA