Anglais Professeur David Barkers études de recherche épidémiologique montrent que l'état nutritionnel de la mère, principalement en tant que nombre d'hémoglobine a un effet sur le développement du fœtus.

Cela a également été lié à la santé du nourrisson tout au long de la vie.

Depuis le début du siècle, le poids des nouveau-nés ainsi que celui du placenta a été enregistré.

Nous savons aujourd'hui qu'un faible statut nutritionnel, surtout des valeurs d'hémoglobine faibles chez la mère, se reflète dans le poids placentaire par rapport au poids du bébé.

En combinant ces données pour plus de 5 000 personnes et en les comparant au développement de la santé tout au long de la vie, certaines conclusions pourraient être tirées.

Il s'avère que ceux qui sont nés de mères à faible statut nutritionnel souffrent de diverses maladies internes telles que l'hypotension artérielle et le diabète à un degré plus élevé, un risque accru de maladie coronarienne et les troubles qui y sont liés: AVC, diabète non insulino-dépendant, hypertension artérielle, et le syndrome métabolique.

Un nombre important d'études montrent que les suppléments minéraux et vitaminiques, en particulier au cours du premier trimestre vital, ont une influence décisive sur l'état nutritionnel maternel et le poids à la naissance du bébé.

L'hypothèse des origines foetales indique que les maladies cardiovasculaires et le diabète non insulino-dépendant proviennent des adaptations que le fœtus produit lorsqu'il est sous-alimenté.

Ces adaptations peuvent être cardiovasculaires, métaboliques ou endocriniennes et comprennent un ralentissement de la croissance, elles modifient de façon permanente la structure et la fonction du corps.