Mon aventure Disney Par CAROLINE AZRIA

Pour quelles raisons avez-vous décidé de suivre le programme Disney ?

Le programme Disney était pour moi la solution la plus intéressante, financièrement, professionnellement et scolairement parlant, pour partir à l’étranger. En allant à l’ESGCI, j’ai choisi d’orienter mon avenir professionnel vers l’international, ce qui, à mon sens, impliquait au moins une période obligatoire à l’étranger durant mes études.

Ce programme était donc la solution optimale : on vous offre de partir étudier et travailler aux Etats-Unis, chose difficilement concevable dans le cadre de n’importe quel autre échange, mais au-delà de ça, ce sont en Californie, avec l’Université de Riverside, que nos études sont encadrées, et c’est avec la première entreprise mondiale du divertissement, que l’on vous offre de travailler, et qui plus est, à Walt Disney World en Floride. Les connaisseurs vous confirmeront qu’il s’agit des meilleurs parcs Disney au monde.

Racontez-nous ce qui vous a plus dans ce programme ?

Absolument tout m’a plu dans ce programme, et ça me prendrait des heures de tout détailler, mais pour résumer, le fait d’avoir été plongée dans une population totalement internationale, de m’avoir permis de vivre l’expérience des campus américains, de m’avoir offert un travail me permettant d’être totalement indépendante financièrement et de financer mes voyages autour des Etats-Unis (Los Angeles, Hollywood, Beverly Hills, Newport Beach, Las Vegas, Miami, les Florida Keys, les Bahamas, New York !), de m’avoir intégrée dans des équipes passionnées par leur travail (j’ai été en Merchandize, puis en Attractions), mais surtout de m’avoir permis de rencontrer toutes les personnes incroyables dont j’ai eu la chance de croiser la route, tous ces éléments représentent une infime partie de la réponse à cette question.

Nous étions, et sommes restés la « UCR-Disney family », nous vivions tout ensemble, tous nos voyages, toutes nos aventures, toutes nos galères, toutes nos joies, tout était partagé, et aujourd’hui, un an après, nous gardons contact comme si on ne s’était quittés qu’hier. Certains sont venus me rendre visite à Paris, et je n’exagère en rien en disant que j’ai moi-même un pied-à-terre sur chaque continent de cette planète. D’ailleurs, le principal coût de mes voyages ne consistants plus qu’à acheter un billet d’avion dans la destination de mon choix, il se peut que ma prochaine aventure se passe au Canada !

Comment cela s’est passé sur place ?

Sur place, nous sommes assez bien encadrés. UCR et Disney nous indiquent la marche à suivre pour les papiers à faire faire et à rendre et se chargent de tout l’aspect administratif. En ce qui concerne les campus, ils nous imposent notre appartement (si majeur) et nos colocataires, ou notre chambre et notre colocataire (si mineur), à UCR. Il y a cependant possibilité de choisir une personne (du même sexe) avec laquelle on aimerait partager notre appartement sur notre campus à Disney, en sachant qu’il s’agit de chambres de 3 à 8 personnes (majoritairement 6).

J’avais choisi de les laisser me mettre avec n’importe qui, et je ne regrette mon choix en rien, étant donné que j’ai eu l’occasion de vivre avec 5 Américaines, ce qui m’a fait progresser mon anglais de manière considérable, en plus de déjà me trouver dans un contexte totalement international.

En ce qui concerne le travail, oui, Disney est strict mais il est très simple de suivre les règles imposées. Nous sommes, évidemment, formés en anglais, et considérés comme de réels Cast members (employés Disney), au même titre que les travailleurs permanents qui s’y trouvent. En ce qui me concerne, que ce soit en Merchandize ou en Attractions (qui était en fait un jeu interactif en plein air), mes formations ont été totalement efficaces et m’ont permis d’être totalement opérationnelle à la fin de celles-ci. Bien évidemment, nos collègues sont là pour nous aider dans nos débuts en cas de situation difficile.

Un autre élément que je trouve important de souligner, et qui m’a surprise : nous représentons la France, certes, mais nous sommes adorés car Français ! « You’re French?? Oh my God! My dream is to go to Paris!! Do you live close to the Eiffel Tower? Can you teach me French? ». J’y avais droit, à peu près tous les jours, mais c’est très flatteur. C’est assez simple de se faire des amis quand on est Français aux Etats-Unis, ou en tout cas dans le cadre du programme Disney.

Quel type de jobs/postes avez-vous effectué au Walt Disney World Resort ?

J’ai été en Merchandize pendant trois mois, puis en attractions pour les trois derniers mois. Je suis incapable de répondre à la question : « lequel as-tu préféré ? », parce que ces deux métiers étaient totalement différents et je les ai tout autant adorés. En Merchandize, je me trouvais dans 7 localisations différentes, et je ne faisais donc que bouger d’un endroit à un autre, ce qui rythme vos jours.

En attraction également. S’agissant d’un jeu interactif en plein air, où le but pour les Guests était de résoudre des énigmes autour du parc, nous bougions assez souvent. Mais la meilleure partie des jobs que j’ai pu exercer reste les équipes avec lesquelles j’ai eu l’occasion de travailler. Une ambiance qui me rendait heureuse d’aller travailler, des collègues qui deviennent au final d’excellents amis, et qui pleurent (tout le monde pleure) le jour du départ d’un « college program ».

La Walt Disney Company est très performante, car cette ambiance joyeuse, et cette bonne humeur se ressent dans notre travail auprès des Guests, qui sont justement là pour passer de bons moments.

Combien cela vous a coûté en tout ?

Avant ou après le programme ? Parce que je crains que cela ne m’ait effectivement pas coûté grand-chose (pour un échange à l’étranger), mais plutôt rapporté.

Je vais tout de même arrêter de jouer sur les mots et vous donner le budget total que j’avais prévu avant de partir, mais veuillez garder en tête que ceci n’a été, au final, qu’un investissement sur l’avenir. Car une fois là-bas, je n’ai absolument pas utilisé ma carte bancaire française. Le programme m’ayant rapporté dans les 8 000€.

A cela se rajoute le logement à Disney, de 89$/ semaine, ainsi que les courses, et les voyages que j’ai choisi de faire, que je n’inclue pas dans ce tableau, car entièrement financés par le salaire perçu à Disney. Pour information, nous étions payés tous les jeudis, sur le compte bancaire qu’ils nous fournissent (chez City Bank).

Il m’est également indispensable de préciser que j’aurais pu avoir des billets d’avion bien moins chers, mais n’ayant pas eu de chance avec l’administration de l’école, j’ai été contrainte d’acheter mes billets à la dernière minute.

Quoi qu’il en soit, après ces calculs, j’avais prévu un budget de 12 000 €, dont un retrait en cash de 4 500€, qui ont représenté 6 000$ (pour éviter les taxes liées à un virement, ou à un paiement par carte bancaire française), pour régler notamment les frais dus à UCR, oui, tout en liquide. Ces extra dollars en cash, dus à une conversion très avantageuse de l’euro au dollar, m’ont d’ailleurs permis de financer mes voyages à travers la Californie avec notre très chère « UCR Family », au début du programme, avant de commencer à travailler à Orlando.

Silvana, ma collègue, a adoré l'aventure Disney :

Quel est votre meilleur souvenir de ce séjour ?

Toutes les rencontres que j’ai faites. Mais aussi toutes les destinations que j’ai découvertes. Mais si je devais choisir un seul souvenir parmi tous ceux que j’ai, je dirais que c’est le tout premier jour de mon arrivée aux Etats-Unis, où un élan de liberté m’a fait réaliser que j’allais passer la moitié d’une année dans un pays tel que les Etats-Unis, et de manière totalement indépendante.

Recommanderiez-vous le programme à d’autres étudiants ?

Je ne perdrais pas de temps à développer tout ça, si je ne jugeais pas ce programme comme étant la meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie.

On ne peut pas se rendre compte de ce qui nous attend là-bas, et chacun vit également ce programme différemment, en fonction de sa personnalité et de ce que ce programme représente pour nous dès le départ. J’avais, personnellement, un besoin réel de partir (de France), et j’ai décidé de vivre ce programme à fond, et aujourd’hui encore, il m’apporte énormément.

Si un étudiant est prêt à jouer le jeu, à accepter de voir l’expérience que ce programme va lui apporter, et non pas combien il va devoir dépenser pour y avoir accès, ou combien il va gagner (car oui, les salaires ne sont pas extraordinaires. Comptez environ 200$ par semaine.). Alors, ce programme lui apportera énormément sur le plan personnel. Vous y sortez en parlant au moins couramment l’anglais, avec des souvenirs plein les yeux, des amis de toutes les nationalités (de vrais amis, avec lesquels Skype devient un logiciel indispensable à votre ordinateur), bronzé (évidemment), et changé, dans la plupart des cas. Car il est impressionnant de voir à quel point ce programme peut faire gagner en maturité.

Si vous pouviez faire ce programme à nouveau, le feriez-vous ?

Clairement oui, si j’avais eu le choix, j’y serais même restée sans hésitation. Car, sans exagérer, ce programme a totalement changé ma vie. Je ne dis pas cela pour faire plaisir à qui que ce soit ou pour vendre ce programme. Mais à mon sens, tout le monde, au moins une fois dans sa vie, devrait avoir la possibilité de partir faire cette expérience. Elle m’a apporté bien plus que tout ce dont j’aurais pu imaginer…

Je suis, certes, partie dans le cadre de mes études, mais ce programme m’a apporté tellement sur les plans personnels et professionnels que je ne sais pas ce que serait ma vie aujourd’hui si je n’étais pas partie. Je ne voulais pas aller jusqu’à raconter ma vie privée dans ce témoignage, mais je dois à ce programme les évènements surréalistes que j’ai vécu, donc je me dois de vous en faire part. C’est peut-être aussi dû au destin, mais sur les neuf français de l’ESGCI que nous étions, je suis probablement celle qui a eu le plus de chance durant ces six mois…

"Vous ne pouvez pas vous rendre compte du nombre considérable de personnes que l’on rencontre en six mois là-bas. Facilement au moins 200 amis proches, et dans les 700 nouveaux contacts dans votre réseau Facebook (pas plus d’un ou deux français dans le lot). Quoi qu’il en soit, parmi ces personnes, il y en a pour lesquelles vous nouez des liens très forts, et qui vous manquent toujours autant même un an après la fin de cette période incroyable de votre vie."

Bref, dans mon lot de personnes, j’y ai rencontré mon compagnon, Australien. Il ne me semble pas utile de préciser que les histoires amoureuses (ou pas) font évidemment partie intégrante de ce programme pour la grande majorité des étudiants y participant, mais mon cas reste quelque peu particulier. Après avoir vécu notre programme à fond jusqu’à la fin, nous sommes retournés dans nos pays respectifs. Lui en Australie, et moi en France, mais déterminés, nous avons tenté la distance. Et cela a payé. Après 5 mois de distance, j’ai eu l’occasion de visiter ce magnifique continent qu’est l’Australie, et à la suite de ce voyage nous voilà tous les deux réunis et vivant ensemble notre vie d’étudiants à Paris. Et oui, nous sommes heureux. Merci Disney.

Je vous parlais également de changement par rapport à ma vie professionnelle. Effectivement, grâce à ce programme, j’ai pu décrocher (NOUS AVONS pu décrocher !) un contrat étudiant les week-ends à Disneyland Paris. Très utile donc, car j’ai une école de commerce à financer.

Sebastian a aussi vécu l'expérience Disney :

Merci à Caroline pour son témoignage complet et son enthousiasme pour parler de ce programme.

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