Loading

Le lac de Saint-Point L’or bleu au pied des montagnes

Connu essentiellement pour ses montagnes, le Haut-Doubs recèle pourtant de nombreux autres joyaux. En tête, le lac de Saint-Point. Située en plein cœur des hauteurs du département doubien, cette étendue d’eau se révèle être une destination touristique incontournable pour les locaux mais pas seulement.

Qu’on y vienne pour son histoire, sa nature ou encore ses loisirs, le lac de Saint-Point s’adapte à toutes les envies d’évasion. Prenant racine à une quinzaine de minutes au sud de Pontarlier, entre ville et montagne, il offre à la face du monde un panorama des plus dépaysants. Un petit coin de paradis où le temps se suspend et où l’or bleu tutoie les monts.

Un élément central du Haut-Doubs

Faisant partie intégrante du paysage haut-doubien, le lac de Saint-Point possède plusieurs atouts.

Sébastien Populaire, président de l’office du tourisme du Haut-Doubs qui englobe 68 communes pour 65 000 habitants, en voit trois. « Premièrement, c’est le troisième plus grand lac naturel de France. Deuxièmement, il est attirant de par son côté aménagé avec ses deux bases nautiques, ses plages, etc. Troisièmement, il occupe une place centrale dans le Haut-Doubs. C’est un atout touristique indéniable », énumère-t-il.

« C’est un endroit iconique du Haut-Doubs », Sébastien Populaire, président de l’office du tourisme du Haut-Doubs

Une place centrale dans le sens où, d’un point de vue géographique, le lac est relativement bien situé par rapport aux autres pôles touristiques du secteur.

Sébastien Populaire précise : « Il est placé non loin de Métabief et son côté montagne, de Pontarlier et du château de Joux, de Frasne et ses tourbières ou encore de Montbenoît et du Saugeais. »

S’il attire majoritairement des touristes hexagonaux venant essentiellement de la région mais aussi d’Île-de-France ou encore des Hauts-de-France, le lac haut-doubien séduit également quelques Suisses par exemple. Depuis quelque temps, l’Auvergne-Rhône-Alpes est aussi représentée. « C’est un endroit iconique du Haut-Doubs où l’on peut venir se ressourcer, profiter du cadre naturel. Une des raisons pour laquelle les touristes viennent ici, c’est pour la beauté du territoire, du paysage caractérisé par ses montagnes et ses prairies. Il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts. C’est vraiment un écosystème complet. Tout ce qui est autour du lac peut satisfaire des envies de grand air, de grands espaces. Une offre qui répond à des besoins familiaux, traditionnels et authentiques. »

Complexe Le Lac : une histoire de famille à Malbuisson

Acteurs majeurs du tourisme, l’hôtellerie et la restauration occupent une place de choix autour du lac de Saint-Point. Dans ce paysage, le complexe hôtelier et gastronomique Le Lac tient un rôle important à Malbuisson (un des six villages bordant le lac avec Oye-et-Pallet, Saint-Point-Lac, Montperreux, Labergement-Sainte-Marie et Les Grangettes).

Tenu par la famille Chauvin depuis 1949, le complexe s’est étoffé au fil des années. Trois générations plus tard, il compte quatre hôtels (Hôtel Le Lac, Hôtel Beau Site, Hôtel La Poste et l’hôtel-spa Les Rives Sauvages) ainsi que trois restaurants (Restaurant Le Lac, Restaurant du Fromage et Restaurant à la ferme). Une structure qui représente un peu plus de cinquante salariés à l’année.

« Il faut une synergie entre les acteurs du tourisme », Corinne Brachet, co-gérante du complexe Le Lac

« C’est vraiment une histoire de famille en plus d’être une histoire économique », explique Corinne Brachet, co-gérante du complexe Le Lac avec Anne Massard et Frédérique Hotte-Gindre, deux de ses sœurs. Elle ajoute : « Être en famille, c’est une force. » Côté clientèle, l’entreprise attire des touristes venant d’un peu partout. De Bourgogne-Franche-Comté ou de Suisse mais aussi d’autres régions (Picardie, Hauts-de-France) et pays (Belgique, Luxembourg, Angleterre, Allemagne, Arabie Saoudite, Brésil, Pérou, Chili, Australie, etc.).

Autour du lac haut-doubien, les acteurs touristiques s’entremêlent et contribuent à renforcer l’attractivité du territoire. « Le tourisme, c’est une synergie entre de l’activité historique, de la gastronomie locale, des loisirs, etc. Il n’y a pas que l’hôtellerie et la restauration », indique Corinne Brachet avant de continuer : « Dans le Haut-Doubs, on a une carte à jouer. Les côtés nature et moyenne montagne sont accessibles au plus grand nombre. C’est dans l’air du temps. »

Aux Grangettes, des loisirs pour tous les goûts

Véritable havre de paix, le lac de Saint-Point fait la part belle aux loisirs. En s’appuyant sur ses bases nautiques notamment. Du côté de la commune des Grangettes, la base nautique propose une multitude d’activités adaptées à tous. Canoë-kayak, voile, pédalo et stand-up paddle, il y en a pour tous les goûts.

Gérée par le CK Pontarlier et les Foulques du Haut-Doubs, respectivement clubs pontissaliens de canoë-kayak et de voile comptant environ 130 licenciés chacun, la base nautique des Grangettes tient une place de choix dans le paysage touristique du lac. « La base nautique a été créée dans les années 80 », raconte Dominique Melet, président des Foulques du Haut-Doubs, avant de continuer : « Au début, il n’y avait que le club de voile. Le club de canoë-kayak est ensuite venu s’installer. L’objectif était de créer le spot nautique des associations de Pontarlier. Avec la montée en pression touristique, on n’arrivait plus à s’en sortir et, en 2015, d’importants travaux de développement ont été réalisés au niveau de la base. Ce qui nous a permis de nous dynamiser. »

« C’est un lac agréable pour toutes activités nautiques confondues avec le charme des reliefs », Anaïs Cordier, directrice de la base nautique des Grangettes

Ouverte de mai à septembre habituellement (cette année, avec la crise sanitaire liée au coronavirus, la base a ouvert le 1er juin), la base nautique s’appuie sur quatorze salariés lors d’une saison estivale normale. Sans compter les nombreux bénévoles qui font vivre cette structure. Au niveau des horaires d’ouverture, durant les mois de mai, juin et septembre, la base est ouverte de 13h à 18h les week-ends et sur demande la semaine. En pleine saison, en juillet et août, elle est ouverte tous les jours de 9h à 18h30.

L’an dernier, la base nautique des Grangettes a accueilli entre 7000 et 8000 personnes. Une affluence que l’on peut notamment expliquer par les différentes spécificités que comptent le lac et qui peuvent attirer un certain public. Anaïs Cordier, directrice de la base nautique depuis quatre ans, explique : « Ce qui est un peu spécifique pour la navigation à voile par exemple est le fait que le lac de Saint-Point soit un lac de montagne. On a donc des vents très tournants. C’est calme le matin et vers 13h, cela commence à se lever. Souvent, on dit que ceux qui savent bien naviguer sur un lac de montagne seront très bons en mer. Pour le canoë, si on fait le tour du lac, cela permet de faire une bonne balade et on peut même passer sur la rivière en partant sur le Doubs. C’est un lac agréable pour toutes activités nautiques confondues avec le charme des reliefs. Un lac qui reste authentique. »

Des croisières commentées sur les eaux en bateau électrique

Autre manière de découvrir le lac : les croisières commentées. A bord d’un bateau électrique. C’est ce que proposent Les bateaux du lac Saint-Point depuis quatre ans. Equipée au départ d’une embarcation d’une capacité de vingt-cinq places, la société malbuissonaise s’est adaptée à l’accroissement de la demande en faisant l’acquisition d’un plus grand navire pouvant accueillir trois fois plus de personnes.

l’embarcation des Bateaux du lac Saint-Point possède une capacité d’accueil de 75 places

Ce bateau de soixante-quinze places, construit au sein du Chantier naval franco-suisse (CNFS) à Villers-le-Lac, a été mis à l’eau pour la première fois en 2018. Pesant dix-sept tonnes et bénéficiant de six heures d’autonomie, il fonctionne grâce à deux moteurs électriques. Une motorisation adaptée au lieu puisque la réglementation interdit la navigation de bateau à moteur thermique sur le lac de Saint-Point.

Unique structure à proposer des croisières commentées sur le plan d’eau franc-comtois, Les bateaux du lac Saint-Point ont accueilli 7 000 visiteurs en 2019. Mises en place habituellement du début du mois d’avril jusqu’à la fin du mois de novembre, ces croisières ont fait leur grand retour le vendredi 26 juin. Crise sanitaire oblige. D’une durée d’une heure, ces sorties s’appuient sur des commentaires avisés concernant notamment la faune, la flore ou encore l’histoire gravitant autour du lac.

Basée au 6 chemin des Landes à Malbuisson, au plus près des eaux du lac, l’entreprise propose également la privatisation de son bateau ainsi que des croisières-repas. David Jeannerod, gérant des Bateaux du lac Saint-Point, raconte : « Sur le bateau, les gens nous disent souvent qu’ils ne voient pas le lac de la même façon. Depuis la berge, la vue est différente. » Une vision légitime, surtout quand on apprend que le bateau est obligé de naviguer à au moins cinquante mètres du bord. Une restriction offrant la possibilité de profiter d’un panorama des plus dépaysants. En plein cœur du lac.

Sur le lac gelé, Serge Billet pratique le char à glace

L’hiver venu, le lac de Saint-Point revêt un tout autre habit. Celui de la glace (si les températures extérieures le permettent, bien évidemment). Une apparence diamétralement opposée qui apporte son lot de curiosités. On pense notamment aux patins à glace, qui sont de sortie lorsque la saison estivale bat son plein et que le lac est gelé. Encore plus curieux et quasiment inédit dans l’hexagone, la voile sur glace. Serge Billet, habitant à Montperreux depuis vingt ans, en a fait sa spécialité.

Du haut de ses 77 ans, cet ancien professeur de sport à la retraite originaire de Pontarlier est un passionné d’activités en plein air. A toutes saisons. L’hiver, si les conditions le permettent, il grimpe dans son char à voile (fabriqué par ses soins) et part naviguer, ou plutôt glisser, sur le lac. En quelques mots, le char à voile sur glace est un sport de conduite d’un véhicule à patin propulsé par une voile. Il est composé d’une coque longitudinale, d’un gréement, d’une barre transversale, de deux patins fixes à l’arrière et d’un patin mobile à l’avant actionné par une barre.

« En France, je dois être le seul à pratiquer le char à voile sur glace », Serge Billet, pratiquant du char à voile sur glace

« La glace ? Cela a toujours été mon truc », raconte le septuagénaire avant de continuer : « J’ai toujours patiné sur la glace alors que le char à voile, j’en fais depuis vingt ans. En France, je dois être le seul à pratiquer le char à voile sur glace. C’est sportif, c’est très dynamique et, quel que soit le lac, c’est toujours un plaisir. »

Quand il décide de s’attaquer au lac de Saint-Point, le Haut-Doubien met environ six minutes pour le traverser. Une performance qui ne manque pas d’attiser la curiosité des touristes, « qui sortent leur appareil photo », mais aussi des médias. Serge Billet informe : « La télévision est aussi venue me voir pour des reportages. En dix ans, je suis passé vingt-trois fois à la télé. »

Port-Titi : cette incontournable curiosité du lac

Difficile de passer au lac de Saint-Point sans avoir l’œil attiré par ces quelques cabanons formant Port-Titi. Un hameau faisant partie de la commune des Grangettes qui ne peut laisser indifférent. Il faut remonter au tout début du siècle dernier pour trouver les origines de ce lieu singulier. A l’époque, quelques pêcheurs, venant de Pontarlier pour la plupart, ont décidé de construire quelques logements au bord du lac de Saint-Point pour se retrouver lors de parties de pêche. Plus de cent ans plus tard, les logements sont toujours visibles et l’endroit représente une des curiosités les plus intrigantes du lac.

Sur place, on peut trouver vingt-neuf logements. Si la plupart sont des résidences secondaires, il s’avère que l’une des maisons est occupée à l’année. Autres particularités, les terrains sont communaux et les propriétaires ne bénéficient pas de l’eau courante. Des citernes pour récupérer l’eau ont notamment été installées pour pallier ce manque. En ce qui concerne l’électricité, elle est présente sur le hameau depuis les années 1980.

« C’est un coin de paradis », un propriétaire d’une maison à Port-Titi

« L’arrivée de l’électricité a un peu changé Port-Titi. Avant, c’était à l’ancienne. On s’éclairait avec des lampes à gaz, on n’avait pas la télévision, on écoutait la radio, on discutait avec les voisins », se souvient ce propriétaire d’une maison à Port-Titi que ses parents ont acquise dans les années 1970. Il poursuit : « A l’époque, un boulanger passait tous les matins. Un épicier-primeur faisait aussi le tour du hameau. On ne sortait pas de la semaine. Tout le monde connait tout le monde ici. De plus, la vue sur le lac change tout le temps. C’est un coin de paradis. »

Non loin de Port-Titi, en prenant la direction du village des Grangettes, on peut trouver des endroits tout aussi singuliers. Baptisés Le Pocot et Les Chenées, deux autres hameaux, appartenant également à la commune des Grangettes, viennent grossir les rangs de ces lieux insolites bordant le lac. Lionel Griffond, négociateur immobilier à Pontarlier, vient souvent s’y ressourcer. « Mon papa cherchait à faire un chalet autour du lac dans les années 1960. Quelqu’un lui a dit qu’il y avait un bout de terrain à vendre à cet endroit avec un chalet », se rappelle-t-il avant de continuer : « Quand ils ont vu ce terrain avec ma maman, ils ont eu le coup de cœur. Ils l’ont acheté et, depuis, la famille en profite tous les étés. »

Origines du lac : entre science et légende

Un lac d’origine glaciaire

Pour retrouver les origines géologiques du lac de Saint-Point, il faut faire un bond de plusieurs milliers d’années en arrière (entre – 20 000 et – 17 000 approximativement). A l’époque du retrait glaciaire. « Le lac existe depuis que les glaciers ont fondu », informe Joël Guiraud, ancien conservateur du Musée de Pontarlier. Des origines anciennes et scientifiquement prouvées qui croisent la route d’une légende, celle de Damvauthier.

La légende du village noyée de Damvauthier

« A ma connaissance, c’est la seule légende qui parle de la naissance du lac », déclare l’ancien conservateur du musée pontissalien avant de narrer la légende de Damvauthier. En quelques mots, elle raconte l’histoire d’une pauvresse, accompagnée de son enfant pleurant de faim, venue demander l’aumône au sein du village de Damvauthier. Après avoir frappé à de nombreuses portes, elle n’eut aucune aide. Elle monta alors vers la forêt et y rencontra un ermite nommé Point. Ce dernier lui proposa l’hospitalité et lui donna son dîner. Durant la nuit, une énorme tempête s’éleva et se déchaîna sur les environs. Le lendemain matin, alors que le calme était revenu, Damvauthier était noyé par les eaux d’un long lac…

« C’est une légende sympathique et de bonne moralité », Joël Guiraud, ancien conservateur du Musée de Pontarlier

« Les personnes férues d’histoire ou encore les guides touristiques connaissent la légende de Damvauthier. Les nouveaux arrivants dans le secteur, quant à eux, ne la connaissent pas forcément », explique Joël Guiraud avant de préciser : « C’est une légende sympathique et de bonne moralité. La seule qui existe et qui explique la création ainsi que l’origine du lac. Mais, historiquement, il n’y a rien sur le village. »

Un lac naturel niché à plus de 800 mètres d’altitude

Grâce à une superficie d’un peu plus de 5,2 km², le lac de Saint-Point est considéré comme le troisième lac naturel de France. Situé à 850 mètres d’altitude, il affiche une longueur de 7,2 kilomètres pour une largeur maximale d’environ un kilomètre. Sa profondeur maximale, quant à elle, s’élève à 43 mètres. « L’hiver, lorsqu’il gèle, le lac devient une des plus grandes patinoires d’Europe », déclare Didier Hernandez, maire des Grangettes mais également président du syndicat mixte des deux lacs chargé notamment de la gestion du tourisme lié aux deux plans d’eau.

la profondeur maximale du lac atteint 43 mètres

Même s’il est considéré comme naturel, le lac haut-doubien n’est pas toutefois exempt d’aménagements artificiels. Comme le barrage situé à l’exutoire du lac, sur la commune d’Oye-et-Pallet, non loin de l’hôtel des Sapins et du Lac, par exemple. Construit il y a un peu plus de cent ans, en 1919, il régule dans une certaine proportion les débits du Doubs et les altitudes du lac.

Des corégones, des oiseaux d’eau, des roselières mais pas que…

Difficile d’aborder l’aspect naturel du lac de Saint-Point sans parler de sa faune et de sa flore. Endroit plébiscité par les pêcheurs, le plan d’eau accueille différentes espèces de poissons. « On peut trouver le corégone essentiellement. Mais aussi du brochet, de la perche, des tanches ou encore de la truite. Cette dernière est d’ailleurs en voie de disparition sur le lac », indique Jean-Claude Poux, président de l’Association agréée pour la protection des milieux aquatiques (AAPPMA) « Truite pontissalienne – Lac St Point », avant de constater : « Globalement, il y a beaucoup moins de poissons qu’il y a 25-30 ans sur le lac. »

Hors de l’eau, on peut rencontrer différents oiseaux. « Au niveau du lac, sept espèces peuvent être visibles : le canard colvert, le cygne, la foulque macroule qui est la plus représentée, le fuligule morillon et le fuligule milouin, le cormoran et le grebbe huppé », énumère Guillaume Viallard, animateur nature au sein de la Maison de la réserve à Labergement-Sainte-Marie. Il continue : « On peut également rencontrer entre trente et quarante espèces d’oiseaux d’eau comme le héron, des goélands, des mouettes, le martin-pêcheur ou encore le cincle plongeur. Ce dernier est un bio-indicateur. C’est-à-dire que sa présence illustre une bonne qualité de l’eau. »

plus de 1 000 barques sont recensées auprès des six communes bordant le lac

Côté flore, difficile de rater les roselières qui bordent le lac. Guillaume Viallard reprend : « Ce sont des zones que l’on cherche à protéger. Elles sont d’ailleurs soumises depuis 1995 à un Arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB). Ce dernier sert à éviter la destruction de roselières qui joue un rôle majeur pour la qualité de l’eau et aussi un rôle de frayère (lieu aquatique où se reproduisent les poissons, ndlr). » En ce qui concerne la végétation caractéristique du lac, on peut citer, pêle-mêle, la fritillaire pintade, la tulipe d’eau, les nénuphars, les carex, sans oublier les algues.

Un aperçu non exhaustif de ce que nos regards peuvent croiser au détour d’une balade autour du plan d’eau haut-doubien. L’incontournable chemin du tour du lac et ses 19,5 kilomètres, à titre d’exemple, permet de rencontrer une certaine partie de cette faune et de cette flore. Un itinéraire qui offre aussi la possibilité d’apercevoir les nombreuses barques accolées aux berges. « Toutes les communes recensent le nombre de barques présentes autour du lac. Elles sont déclarées en mairie », explique le maire des Grangettes Didier Hernandez avant de poursuivre : « Sur les six communes, au moins mille sont recensées. » Une curiosité de plus pour ce lac de Saint-Point, cher et indétrônable or bleu du Haut-Doubs.

Reportage : Hugo COUILLARD

Photos : Ludovic LAUDE – Hugo COUILLARD – L’Est Républicain

Montage : Service SUPPORT ERV