Les origines du cinema
Les jeux optiques (1825-1895)
Durant cette période, de nombreux scientifiques inventent des objets qui reproduisent le mouvement en exploitant le phénomène de la persistance rétinienne.
1825 - Le thaumatrope
Inventé par l'astronome John Hershel. Commercialisé en 1825 par John Ayrton Paris.
L'objet est alors un disque, maintenu par une ficelle, sur lequel on peut observer une cage sur une face et un oiseau sur l'autre. Ainsi, lorsqu’on faisait tourner le disque suffisamment vite, on avait l'illusion que l'oiseau était dans la cage.
1832 - Le phénakistiscope
Inventé par le belge Joseph Plateau.
Il comporte un disque en carton, percé de fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une séquence d'images fixes. Pour percevoir le mouvement, le spectateur se place en face d'un miroir et positionne ses yeux au niveau des fentes du disque. Il fait ensuite tourner le carton.
1834 - Le zootrope
Inventé simultanément par l’anglais William George Horner et l'autrichien Stampfer.
Un tambour percé de dix à douze fentes sur sa moitié supérieure abrite à l'intérieur une bande de dessins décomposant un mouvement cyclique. Le tambour est fixé sur un axe dans sa base inférieure, ce qui permet de le faire tourner. On perçoit les mouvements des séquences animées en boucle en regardant l'intérieur du tambour à travers les fentes pendant la rotation.
1868 - Le folioscope
Inventé par le français Pierre-Hubert Desvignes. Breveté par le britannique John Barnes Linnett.
Un folioscope est un petit livret de dessins ou de photographies qui représentent un personnage en mouvement, dont les gestes sont décomposés chronologiquement, et qui, feuilleté rapidement, procure à
l'œil l'illusion que le sujet représenté est en mouvement.
1876 - Le praxinoscope
Inventé par le français Émile Reynaud.
Le praxinoscope est l’amélioration du zootrope et du phénakistiscope. L’utilisation de miroir à facettes permet de reproduire un mouvement plus fluide et sa forme de manège tournant facilite le visionnage simultané d’une scène d’images par plusieurs personnes.
1878 - La chronophotographie
Inventée par le britannique Eadweard Muybridge.
La chronophotographie désigne une technique photographique qui consiste à prendre une succession très rapide de photographies, permettant de décomposer chronologiquement les phases successives d’un mouvement (humain ou animal) ou d’un phénomène physique, trop brefs pour être observés convenablement à l’œil nu.
La familles des caméras argentiques
Depuis l'origine du cinéma et les premières caméras, le format (de prise de vue) n'a que très peu changé, c'est le film 35mm qui constituait la base du système de prise de vue et qui est encore d'actualité aujourd'hui.
Le nom provenant de la taille de la fenêtre de prise de vue correspondant à une dimension de 35mm.
La caméra obscura (18ème siècle)
Une chambre noire (en latin camera obscura) est un instrument optique avec un objectif qui permet d'obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c'est à dire d'obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l'image conduise à l'invention de la photographie.
Le kinetographe (Edison et Dikson en 1891)
Cet appareil permettait de prendre des vues d'une durée comprise entre 30 et 40 secondes. La pellicule utilisée mesure 35mm de large et a été inventé par Hannibla Goodwin. Elle est perforée sur les côtés afin qu'elle puisse défiler plus facilement sur la roue dentée, derrière l'objectif. Cette caméra enregistre 12 images sur film de 35mm à chaque tour de manivelle.
Le cinématographe (1895)
Le Cinématographe est la marque déposée d'un appareil inventé en 1895 par les Frères Lumière, à la foiscaméra de prise de vue et projecteur de cinéma
Après qu'Antoine Lumière (le père de Louis et Auguste) découvre, à l'occasion d'un voyage à Paris, le kinétoscope de Thoams Edison dont il conseille à ses fils d'imaginer un appareil concurrent en intégrant également la projection sur grand écran.
8mm (1932) et Super 8mm (1965)
Format amateur argentique, Le 8mm et le super 8mm (sonore) étaient les formats utilisés pour les films de famille et pour les courts métrages avant l'arrivée des caméras vidéos dans les années 80-90.
La bobine était vendu dans une cartouche à insérer dans l'appareil sans avoir à manipuler le film.
35 mm panavision (1954)
Un modèle 35mm de caméra de PANAVISION,l 'un des plus grand et des plus célèbre fabriquant de caméras américain, facilement reconnaissable au magasin (ou loge la pellicule) et à la position de celui-ci sur la caméra.
SUPER 16 mm (1969)
La caméra du fabricant français AATON , le modèle A-MINIMA, l'une des plus petites caméras utilisant ce format de prise de vue.
65 mm et imax (1970)
Format peu économique et assez lourd concernant son poids, le 65 mm est surtout utilisé pour les tournages de film pour les parcs d'attraction et surtout les salles IMAX
La famille des caméras analogiques
Comme l'oeil humain, les caméras analogiques perçoivent les variations de lumière et de couleurs. Ce sont ces infimes fluctuations de la lumière et des couleurs que les caméras enregistrent sous la forme d'un signal analogique, c'est à dire une variation continue d'un courant électrique qui représente une information.
Le VHS
Le format VHS (Video Home System) : Inventé au début des années 1970 par JVC, le format VHS est alors en concurrence directe avec le V2000 de Philips. Le VHS a été le format vidéo grand public le plus populaire.
L'image vidéo est assez médiocre et beaucoup de défauts apparaissent.
La qualité vidéo se dégrade avec l'usure de la bande.
Le S-VHS
Le format S-VHS : Evolution du VHS, le format S-VHS offre une meilleure qualitée vidéo par une augmentation de la résolution qui passe de 240 à 400 lignes. Il apparaît à la fin des années 80.
Pour améliorer la qualité , le traitement du signal vidéo est divisé en deux : d'un coté la luminance et de l'autre la chrominance.
Le hi 8
Le format Hi-8 : C'est le format analogique le plus aboutit.
Il offre une bonne qualité d'image vidéo et utilise des cassettes de petite taille.
Il apparaît lui aussi à la fin des années 80 pour concurrencer le s-vhs.
Son seul défaut est d'être incompatible avec les magnétoscopes standards : la lecture des vidéos passe donc par l'intermédiaire du camescope.
La famille des caméras numériques
ll y eut un temps où choisir sa caméra était une question qui ne se posait même pas puisque la caméra était un appareil inaccessible réservé aux professionnels.
Fort heureusement les évolutions technologiques, leur accessibilité et l'apparition de nouveaux besoins ont donné naissance à différentes gammes de caméras.
Le DV, premier standard de vidéo numérique
En 1995, et fort de leurs expériences passées perdus dans les batailles de standards vidéo et audio, les constructeurs se mettent rapidement d'accord sur un standard de vidéo numérique : le DV (pour digital vidéo).
Le succès est immédiat.
Les cassettes mini DV apparaissent en 1997, en même temps que les premières caméras grand public.
Les Camescopes
Ces caméras grand public sont bien souvent le choix privilégié des papas pour leurs souvenirs de famille, et il est vrai que les smartphones tendent éradiquer le réel intérêt de ces appareils car seuls les camescopes les plus chers parviennent à se démarquer par leur qualité d'image.
Elles sont souvent de petite taille, élaborées pour automatiser la plupart des réglages et disposent bien souvent de petits capteurs. Elles sont apparues depuis 2010
Sur bien des modèles le réglage manuel des paramètres indispensables à la production de film tels que l'exposition, la balance des blancs, la mise au point ou encore le niveau d'entrée audio est tout simplement indisponible. Leur prix varie généralement entre 150 euros et 1300euros
Les smartphones
De génération en génération la qualité vidéo des smartphones ne cesse de croitre malgré des capteurs de taille minimale. Ceci depuis 2015
Même si ces appareils ne peuvent bien évidement pas rivaliser avec des caméras semi-pro ou des DSLR, un film maker créatif et conscient des limites de ce genre de caméras pourra tout à fait aboutir à des productions d'excellente qualité.
. Les smartphones sont tout à fait adaptés pour les web vidéos, clips, interviews, courts-métrages : il faut simplement connaitre les contraintes de ces appareils et mettre en avant son talent technique et artistique.
Les DSLR
Les DSLR sont pour résumer des appareils photo réflex numériques disposant d'une fonction de capture vidéo, ces appareils ont créé un raz-de-marée sur le marché depuis 2013 car ils ont rendu accessible au plus grand nombre une qualité d'image professionnelle.
Les Caméras dites « Prosommateurs »
out d'abord que signifie « prosommateur » ?
Ce mot est composé de « pro » issu de production et « sommateur » de consommateur.
On appelle les prosommateurs les personnes qui achètent des produits avec une certaine exigence car ils ont pour intention d'utiliser un produit dans un cadre de production.
Caméras Professionnelles
Les caméras professionnelles sont de très grosses caméras disposant des capteurs les plus gros, les objectifs y sont évidemment interchangeables, le paramètrage de la colorimétrie y est bien souvent plus poussé, et elle sont systématiquement synchronisable par timecode.
Ce sont avant tout des appareils inabordables car leur leur qualité de confection en font des objets nobles et renvoie chacun de leurs objectifs au rang de bijoux. Elles sont apparues vers 2012
Les Caméras dédiées (depuis 2013)
On peut aussi isolé les caméras qui sont particulièrement dédiées à un besoin spécifique comme :
- les caméras miniatures pour les sports extrêmes ou l'embarcation dans les véhicules motorisés,
- les caméras à haute cadence pour le slow motion,
- les caméras 3D
- les caméras drones.