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canada 2018... LET’S GO ON A ROAD TRIP !

Parcours fait maison

VANCOUVER

C‘est le départ tant attendu, un rêve de gosse est sur le point de se réaliser. Malgré les affaires de camping (matériel ultralight acheté pour notre Tour du Thabor), nous ne sommes pas très chargés : 3 valises, 3 sacs à dos le tout moyennement chargé, il reste donc de la place pour des souvenirs.

Nous quittons très (trop) tôt la maison pour rejoindre l’aéroport. Il est 4 heures du matin quand nous arrivons, soit 5 heures avant le décollage... L’aéroport est désert, les guichets d’enregistrement fermés, nous aurions pu dormir deux heures de plus ! L’avance sera peut-être moins grande lorsque nous serons des voyageurs chevronnés. L’embarquement et le vol se passent sans problème. Quel bonheur d’avoir un vol direct, une idée à garder pour les prochains voyages si les prix sont raisonnables.

Il faut à présent rejoindre l’hôtel qui se trouve tout près d’English Bay. Pour cela nous empruntons d’abord le skytrain puis le bus. En moins d’une heure nous sommes arrivés. L’hôtel est tout près de la plage, dans une rue animée et bien desservie, quel bon choix ! Les affaires installées, nous partons déjà à la découverte de la ville avec le bruit des vagues du Pacifique en musique de fond. La verdure est très présente, même au sommet des immeubles, les gens ont l’air cool, la ville donne l’impression qu’il y fait bon vivre. Nous marchons jusqu’à la plage, prenons quelques poses près d’un inukshuk (10 $ à celui qui prononce ce mot du premier coup...) puis rentrons tranquillement à l’hôtel via Davie Village. Il faut être raisonnable pour être en forme pour la suite.

vancouver

Grâce au décalage horaire, le réveil est matinal. Nous prenons la direction de la tour de Vancouver. Aussi appelée Vancouver Lookout, elle permet d’avoir une vue à 360° de la ville. En chemin, nous admirons les lumières qui se reflètent sur les différents buildings. Du côté d’Harbour Center, le balai des hydravions est bien rodé. Nous longeons la mer et arrivons à Canada Place où deux bateaux de croisière ont accosté. L’un d‘eux se nomme Volendam, un petit clin d’œil à nos séjours hollandais ? L’accès à la tour est rapide et grâce à l’ascenseur vitré, la ville est peu à peu à nos pieds. La tour est déserte, nous prenons le temps de lire les panneaux explicatifs, c’est une autre manière de découvrir la ville. Le billet d’entrée est valide toute la journée, nous reviendrons donc en fin de journée pour assister au coucher du soleil.

Après cette visite, direction le quartier de Gastown et son horloge à vapeur. Facilement repérable en raison des touristes qui s’y pressent et des multiples boutiques de souvenirs, elle est originale mais ne constitue pas un incontournable selon nous.

Direction ensuite Grandville Island. Comme lu dans les guides, le quartier est animé avec des magasins, un marché couvert, des artistes de rue et le kids market. Comme promis à Camille, nous y passons un petit moment, l’occasion surtout de lui acheter sa première casquette... A Grandville, l’animation est aussi sur l’eau avec les mouvements des bateaux de plaisance et des aquabus. Si ces petites embarcations n’inspirent pas trop confiance, elles semblent en revanche pratiques pour passer d’une rive à l’autre.

vancouver

A près un bon petit déjeuner et la location des vélos, nous prenons la direction de Stanley Park, le troisième plus grand parc urbain d’Amérique du Nord. Nous longeons le seawall en prenant bien soin de respecter le sens de circulation. Les espaces réservés aux vélos et aux piétons sont bien délimités et respectés, ça change du pont de San Francisco ! Tout est pensé pour divertir petits et grands et en même temps, la végétation est tellement dense qu’il est facile d’oublier que nous sommes dans un parc urbain. Après le repas (hamburger-frites bien sûr), il est temps de rendre nos vélos. Avant de partir à la découverte de Kitsilano, nous faisons une brève étape à l’hôtel pour une petite sieste ; décidément, le décalage horaire ne nous réussit pas ! Il faut aussi ranger un peu les affaires, nous partons déjà demain.

Reposés et rafraîchis, direction donc le quartier de Kitsilano. Il faut une bonne heure de marche pour y arriver. Le quartier est très vivant, la plage est bondée, les maisons sont belles, c’est bien agréable. Un balisage permet ensuite de trouver facilement le chemin vers Grandville où nous avons prévu de dîner et de passer la soirée. A notre grande surprise, dès la fermeture des magasins vers 19 heures, le quartier se vide rapidement, même les restaurants ferment tôt. L’avantage c’est que Manu est ainsi tranquille pour prendre des photos et utiliser ses différents filtres... au grand dam de Camille !

Pour profiter de la lumière et comme il fait encore bon, nous décidons de rentrer à pied via le pont de Grandville (logique !). C’est un des lieux conseillés pour photographier le coucher du soleil. Une fois sur place, il est facile de comprendre pourquoi et Manu s’éclate. Nous longeons ensuite l’océan via la promenade aménagée. Les badauds sont encore nombreux à profiter de la douceur du soir et se détendre sur la sunset beach, le lieu et l’ambiance sont dignes d’une carte postale.

ucluelet

Même si le planning d’aujourd’hui est chargé, pas question de quitter l’hôtel avant la fin du match de foot. Ce sont les quarts de finale de la coupe du monde, la France joue contre l’Uruguay. Après 90 minutes de stress et une nouvelle victoire française, il est temps de lever le camp et de récupérer la voiture de location pour “le vrai début du roadtrip”. Après un peu d’attente, nous partons “surclassés” avec notre Dodge Challenger. Le véhicule est neuf, grand et bien équipé, donc idéal pour un roadtrip en camping. Nous quittons la ville et prenons la direction de l’embarcadère pour Nanaimo. Nous loupons le premier ferry de peu, il ne reste plus qu’à attendre le prochain. A la différence des autres automobilistes, nous restons sagement dans la voiture. Heureusement, il y a de quoi boire et manger, cela passe le temps. Nous embarquons enfin : le ferry se rempli en quelques minutes et démarre rapidement. Nous avons très vite une vue magnifique sur Vancouver et les montagnes environnantes. Puis à mi-parcours, une baleine se laisse furtivement observer, c’est magique !

Arrivés à Nanaimo, direction Ucluelet où nous attend notre camping. La pluie commence à faire son apparition, le moral reste au beau fixe. La route est sinueuse et souvent limitée à 40 km, autant dire qu’elle semble très longue. Nous guettons les bas-côtés à la recherche des premiers animaux sauvages mais visiblement ils ont préféré se mettre à l’abri. L’arrivée au camping se fait en fin de journée. Les équipements sont… sommaires, les emplacements isolés et entourés d’une végétation dense à proximité de la plage. Plusieurs panneaux rappellent les règles de sécurité par rapport à la présence des ours et alertent aussi sur la présence des loups. Ambiance ! Nous installons la tente sous une pluie battante et allons manger au restaurant. Ce n’est pas comme ça que nous avions imaginé la première soirée au camping. Cependant, le restaurant est très bien et nous donne l’occasion de poursuivre la découverte des bières canadiennes.

ucluelet

Il a plu toute la nuit, il pleut encore au réveil mais la tente semble résister, tout va bien ! Rapidement préparés, direction Tofino pour une sortie aux baleines. C’est une ville très touristique, adorée des surfeurs et fidèle à l’image que nous avions d’une petite ville canadienne : des maisons colorées et d’autres qui ne ressemblent à rien, des pontons où sont accostés bateaux et hydravions, des pick-up…

Plusieurs sociétés proposent des sorties pour aller voir la faune locale. Notre choix s’est porté vers Ocean Outfitters (très bon choix) avec une sortie matinale présentée comme plus favorable pour apercevoir les animaux. Sur place, nous embarquons rapidement après la distribution des gilets de sauvetage et le rappel de quelques consignes de sécurité. Notre guide et pilote est très sympathique, il nous assure que le ciel va se dégager, croisons les doigts ! En début de parcours, nous apercevons des loutres, des aigles et des lions de mer. Après plusieurs miles à scruter vainement les flots, une baleine jaillit soudain sous nos yeux ! Elle est tranquille et le bateau reste à bonne distance mais toujours bien orienté pour faciliter les prises de vue. Pouvoir observer un tel animal dans son environnement naturel reste un moment magique.

L’après-midi, nous regagnons le Parc National Pacific Rim et son visitor center. L’occasion de découvrir une très belle exposition sur la faune et la flore de l’île mais aussi sur l’histoire des premières nations de la côte ouest. Le bâtiment donne directement sur une plage magnifique et des départs de randonnées. Nous empruntons l’un d’eux qui est plutôt ludique car fait de passerelles, d’escaliers et de pontons. Ce tronçon illustre parfaitement ce qu’est une forêt humide. Grâce à cette visite, Camille obtient sa première médaille d’explorateur (programme mis en place par les parcs nationaux canadiens).

En fin de journée, de retour à Ucluelet, nous tombons nez à nez avec un ours noir. Une belle manière de clôturer cette fantastique journée.

nanaimo

Nous quittons Ucluelet pour rejoindre Nanaimo. La route est toujours aussi sinueuse, mais avec le soleil, elle est bien plus agréable qu’à l’aller. Nous faisons étape à la plupart des points de vue indiqués le long de la Pacific Rim Highway. Nos premiers arrêts sont consacrés au Sproat Lake qui ne fait pas moins de 25 km de longueur. Les embarcations sont nombreuses ce jour-là à profiter du beau temps.

Direction ensuite le Parc Provincial MacMillan. Un arrêt prolongé dans ce parc et plus précisément à Cathedral Grove est incontournable. Le nom cathédral fait référence à la taille des arbres. Ils sont effectivement impressionnants, par leur hauteur mais surtout par la circonférence de leur tronc. Certains ont plus de 800 ans et 9 mètres de circonférence, pour une hauteur dépassant 50 mètres. La forêt contient d’autres résineux tels que le thuya géant de Californie, la pruche de l’ouest, le sapin de Vancouver… Ils sont recouverts d’une grosse épaisseur de mousse et de lichen favorisée par les précipitations annuelles importantes souvent supérieures à 3 m par an (sans commentaire !) ainsi que la forte hygrométrie. Les chemins sont très bien aménagés et agrémentés de panneaux explicatifs en anglais mais aussi en français, pratique ! Malgré le flot de touristes, c’est une balade bien agréable sous réserve d’avoir les produits nécessaires pour se protéger des moustiques. L’hôtel à Nanaimo est situé à deux pas de l’embarcadère, l’idéal pour une traversée prévue le lendemain de bon matin. Nous en profitons pour faire sécher notre tente, pas question de la laisser dans l’humidité pendant les 2 nuits à venir et risquer qu’elle ne se dégrade. En toute fin de journée, nous faisons un rapide tour de la ville et profitons notamment de la promenade aménagée le long du port. Le passage sur l’île de Vancouver n’aura été que trop furtif pour découvrir tous ses trésors. C’est sûr, nous y retournerons et, pourquoi pas, faire le West Coast Trail.

hope

Réveil matinal pour embarquer sur le ferry. Cette fois, nous sommes à l’heure, pas de longue attente. La traversée semble passer très vite. Arrivés sur la terre ferme, direction Hope, un des lieux de tournage de Rambo... Sur la route, il y a peu d’endroits où s’arrêter pour manger ou profiter d’un point de vue, cela nous permet de rejoindre l’objectif de la journée plus vite.

Hope est une ville située au bord de la rivière Fraser et au pied des montagnes. Elle a parfois des airs de ville abandonnée même à quelques rues du centre-ville pourtant les touristes sont nombreux. Au visitor center, nous récupérons un plan qui permet de visiter la ville en passant là où certaines scènes du film ont été tournées : passage à niveau, station-service… C’est aussi une manière de partir à la découverte des nombreuses sculptures de bois réalisées lors des concours de scie à chaine et disséminées autour du centre-ville. C’est ensuite l’heure de prendre possession de la chambre et d’offrir à Camille une petite séance de piscine. Et oui, si le motel n’a rien de folichon, il se rattrape par cet équipement.

Après ce moment de détente, direction le Parc Provincial du Canyon Coquihalla à la découverte des tunnels Othello. Il s’agit d’un enchaînement de tunnels creusés dans la roche en 1914 pour créer une voie de chemin de fer aujourd’hui disparue. Le sentier de découverte est très fréquenté malgré les risques d’éboulement, difficile d’imaginer que des trains passaient par ici. Encore une journée bien chargée qui se termine par un apéro au bord de la piscine du motel et un dîner au Rolly’s, une institution !

clearwater

Après un bon petit-déjeuner bien typique : pancakes, lard, œufs, sirop d’érable... et quelques courses, direction le parc Wells Gray. L’autoroute serpente dans les montagnes et les pentes sont tellement ardues que les camions (d’une longueur impressionnante) peinent à monter. Là encore, les lieux pour s’arrêter faire une pause sont rares. C’est dommage, le paysage est magnifique. Les forêts s’étendent à perte de vue même si certaines gardent les stigmates d’anciens incendies qu’il est difficile de dater tant la nature est capable de rapidement reprendre ses droits.

C’est enfin l’arrivée au visitor center situé à l’entrée du parc. Nous n’y faisons qu’un passage éclair le temps de profiter du WIFI pour donner quelques nouvelles à la famille car le camping est encore à 60 km. Ce parc a la réputation d’héberger une grande concentration d’ours noirs. Statistiquement, nous ne sommes jamais à plus de 800 mètres d’un ours. Si ce chiffre est assez fun sur le papier, il commence à sérieusement m’inquiéter dès notre arrivée au camping où nous remarquons vite, en dehors des équipements très sommaires, que les troncs des arbres sont couverts de traces de griffes d’ours. La bombe au poivre et la cloche à ours vont devenir nos meilleures amies.

Le campement installé, direction les rives du lac Clearwater situées à quelques centaines de mètres de notre emplacement. C’est très calme, les plaisanciers sont repartis, seuls quelques pêcheurs sont encore là. Les gardiens du parc, toujours souriants et prêts à rendre service, passent régulièrement pour vérifier le respect des règles du camping, proposer du bois et empêcher d’éventuels stationnements illégaux. La soirée se termine par une partie de Level 8 autour d’un nouveau feu de camp bien efficace pour éloigner les moustiques...

clearwater

L ’objectif de la journée est de découvrir le parc Wells Gray à travers quelques boucles de randonnées et l’arrêt à différents points de vue. Le responsable du camping, très disponible, nous conseille quelques chemins, l’occasion de sortir des sentiers battus et d’avoir peut-être la chance d’observer quelques animaux. Au premier arrêt, il n’y a qu’une seule voiture garée sur le parking à proximité des chutes Bailey, le secteur est désert. Aussi, après quelques centaines de mètres et un point de vue atteint, j’avoue à Manu que j’ai top peur pour continuer. Nous faisons demi-tour à la surprise de Camille qui se montre pour le coup très courageuse. Nous reprenons la route et partons en direction des lieux les plus populaires, notamment ceux qui permettent d’observer les différentes cascades du parc qui font aussi sa renommée. Globalement, les chemins de randonnées sont peu empruntés (je ne suis peut-être pas la seule à avoir peur...), le monde se concentre au niveau des points de vue. Nous réalisons quand-même une courte randonnée qui nous emmène jusqu’aux chutes Helmcken. L’occasion au passage d’observer un nid d’aigle et les petits qui s’y trouvent.

La journée passe rapidement et il est temps de retourner au campement car même si nous n’avons qu’une quarantaine de kilomètres à parcourir, le trajet en comprend 25 de piste bien cabossée (pas idéal avec une voiture de location). Arrivés au camping, Manu part faire une petite balade à l’affut d’un nouveau point de vue sur le lac. De retour et depuis la voiture, il aperçoit un grizzli installé tranquillement au bord de la route. Il ne semble pas agressif, mais pourvu qu’il ne franchisse pas l’entrée du camping qui n’est qu’à 300 mètres…

Si le parc vaut le détour, dans l’idéal et pour un premier séjour dans l’ouest canadien il aurait été préférable de supprimer cette étape pour consacrer un peu plus de temps à l’île de Vancouver.

mont robson

N ous quittons Wells Gray pour prendre la direction du Mont Robson qui, du haut de ses 3954 mètres, est le plus haut sommet du Canada. C’est une étape importante car la dernière dans la région de Colombie-Britanique avant la très montagneuse Alberta. Nous faisons quelques courses histoire d’avoir de quoi manger pour le soir et le petit déjeuner. Depuis le début, les campings offrent un service minimum, mieux vaut être organisés et équipés.

A notre arrivée, le visitor center est pris d’assaut par les touristes. Beaucoup viennent inscrire sur un carnet la liste des animaux observés durant leur séjour : ours, loups, caribous… D’autres viennent s’inscrire pour faire la Berg Lake Trail : une randonnée spectaculaire de 50 km qui se fait généralement sur 3 jours, dommage de ne pas avoir le temps de la faire. Une fois les informations récupérées et après l’achat de souvenirs, nous décidons de marcher jusqu’au lac Kinney. C’est une balade agréable et fréquentée (ouf) et la rivière Robson nous rafraichit. La couleur du lac est bluffante mais il n’y a pas les reflets espérés : ce n’est pas la meilleure heure, ni le meilleur angle, il faudra assurer pour les prochaines fois.

En fin de journée, nous installons le campement. Comme tout bon canadien, nous achetons quelques bûches aux gardiens du camping pour la flambée du soir. Lors des prochaines courses, il faudra penser à quelques marshmallows.

jasper

Il ne faut qu’un saut de puce pour rejoindre la ville de Jasper. Le temps est très maussade, c’est l’occasion de faire les boutiques et de squatter une laverie automatique avant l’installation au camping.

Nous allons au visitor center, comme d’habitude, demander le nom d’un café ou d’un restaurant qui diffuse les matchs de la coupe du monde de football. La France est en finale, pas question de louper le match. En réalité quasiment tous les restaurants et bars sont équipés d’écrans, nous n’aurons pas de mal à trouver notre bonheur le jour J. Camille récupère un nouveau programme Xplorateur, les trois jours à venir vont lui permettre de faire toutes les activités. La ville est très touristique, elle regorge de boutiques de souvenirs et de magasins d’équipement de montagne. Il y a du monde en ville, la pluie a dû en décourager plus d’un de partir en balade. Pas de panique, le beau temps est annoncé dès le lendemain et pour plusieurs jours.

Direction le camping situé juste à la sortie de la ville. A l’entrée, des messages appellent à la vigilance en raison de la présence de grizzlis qui sont susceptibles de venir chasser les jeunes wapitis dans le secteur, une route vient aussi d’être fermée en raison de l’attaque de deux cyclistes par un ours, ambiance ! Le camping est plein et les rangers patrouillent régulièrement, cela a un côté rassurant. En fin de soirée, le spectacle proposé au sein du camping par les rangers sensibilise petits et grands à la préservation de la faune et de la flore. Le spectacle est en anglais mais pour notre plus grand plaisir, grâce à la mise en scène, Camille comprend le sens des propos tenus. C’est une bonne méthode pour développer son anglais.

jasper

Un violent orage s’est abattu cette nuit, accompagné de grêle et de pluie mais tout va bien la tente a tenu le choc. A présent, le soleil brille, bien agréable pour nous réchauffer au saut du lit. Prêts à partir, c’est sans compter sur un premier signe de faiblesse de la voiture. Impossible de démarrer, la batterie semble à plat. Nous pouvons heureusement compter sur la disponibilité et l’équipement de notre voisin, qui, grâce à son pick-up, rebooste la voiture en un rien de temps. Direction le lac Maligne.

Sur place, il y a foule. Cela tranche vraiment avec les précédentes étapes. Nous faisons une petite randonnée d’une heure qui longe le lac en grande partie. L’eau est limpide, pas étonnant qu’il soit si prisé. Attention quand-même, il résulte de la fonte des glaciers, l’eau est à 4°c…

Après un pique-nique sur place, nous louons un canoé. Le prix est exorbitant, mais le lieu est idéal tout comme le temps. Après quelques minutes de galère, le rythme est trouvé et nous profitons de ce moment tout en espérant apercevoir quelques animaux : seules quelques oies se laissent finalement observer. Notre patience sera néanmoins récompensée lors d’une promenade l’après-midi au cours de laquelle nous tomberons sur un élan (ou moose en anglais).

En bons touristes, nous décidons en fin de journée de réserver une croisière jusqu’à Spirit Island, l’île la plus photographiée au monde ! Là aussi, le prix est exorbitant mais pas question de repartir sans avoir vu cet emblème des Rocheuses. Là-bas, le décor est somptueux, tel qu’imaginé et vu sur internet, nous sommes contents d’avoir succombé à cet attrape-touriste.

jasper

Camille et Manu arborent fièrement leur maillot de l’équipe de France : aujourd’hui, c’est la finale, il faut être au top pour supporter notre équipe. Le restaurant repéré à notre arrivée a ouvert tôt pour l’occasion. Il est déjà bondé, nous nous attablons avec des danois et à proximité de supporters croates. Les 90 minutes qui s’écoulent sont stressantes puis c’est la victoire et la fête... Quel beau début de journée !

Nous partons en direction des canyons Malignes que n’avons pas eu l’occasion de faire la veille. Le site est très fréquenté (peut-être trop) mais il y a suffisamment de sentiers pour se sentir à l’aise. Les canyons s’enchaînent et plusieurs ponts sont aménagés pour les observer. Les canyons sont profonds et la puissance de l’eau impressionnante.

En fin de journée, direction le SkyTram de Jasper pour monter au sommet de la montagne Whistler. Nous apprenons au passage que c’est l’un des plus longs téléphériques du Canada, quelle bonne nouvelle pour les claustrophobes et les personnes sujettes au vertige ! Au sommet, le ciel est dégagé et permet de voir le sommet du Mont Robson, une chance paraît-il ! Des sentiers sont aménagés à la fois pour orienter les visiteurs mais aussi pour protéger la flore. Les fameuses chaises rouges de Parc Canada sont installées au sommet, de quoi prendre la pose quelques instants.

Une fois rentrés au camping, Camille assiste à nouveau à un spectacle des animateurs du parc puis obtient une nouvelle médaille. Prêter serment lui rappelle avec plaisir les programmes de ranger junior fait deux ans plus tôt aux USA.

saskatchewan

Malgré toutes les richesses de Jasper, il faut déjà partir à la découverte de l’Icefield Parkway. Le pique-nique est prêt, l’hôtel est réservé, tout est réuni pour profiter de la journée. Il n’est pas nécessaire de parcourir beaucoup de kilomètres pour constater que la route porte bien son nom (la promenade des glaciers). Effectivement, la route est entourée de montagnes et de glaciers. Les points de vue sont nombreux et les aires bien aménagées pour en profiter. L’une d’elles nous permet de voir des chèvres des montagnes. Un peu craintives, ce sont de vraies acrobates aux têtes incroyables, j’en suis fan !

Nous enchainons avec un arrêt aux Sunwapta falls. Manu en profite pour tester de nouvelles poses longues malgré le bruit assourdissant et les embruns qui jaillissent. Pendant ce temps, Camille remplit son livret d’Xplorateur. La route se poursuit tranquillement jusqu’au champ de glace Colombia. C’est un peu la déception quand nous y arrivons. Contrairement à ce que relatent de précédents récits de voyage, Il n’est pas possible de s’aventurer sur la glace sauf dans le cadre d’une randonnée accompagnée ou via les immenses bus équipés de chenilles. C’est à se demander si la sécurité des touristes est l’unique raison de ces telles dispositions... Au-delà de ça, le recul du glacier est impressionnant, et dire que certains refusent de croire au réchauffement climatique.

En fin de journée, nous arrivons à notre motel à Saskatchewan River Crossing, une mini-ville perdue au milieu de nulle-part. Les montagnes nous entourent et le soleil se reflète sur les glaciers, la vue est superbe.

waterfowl lakes

Nous quittons l’hôtel de bonne heure pour nous installer au camping de Waterfowl lake qui fonctionne selon le principe du premier arrivé, premier servi. Nous sommes rodés, l’installation est rapide et efficace, nous partons ainsi rapidement en direction du lac Peyto. Le temps est magnifique, l’idéal pour cette journée. Arrivés au parking, nous suivons la foule qui monte jusqu’au belvédère. La vue est superbe, la couleur du lac est surréaliste et l’eau si limpide que les montagnes s’y reflètent. Chacun joue des coudes pour faire “the photo” quitte à prendre de gros risques au-dessus du vide, c’est le côté désagréable de ces points de vue réputés.

Avant de redescendre, nous repérons un panneau qui propose de parcourir un sentier de découverte menant à un autre point de vue. Pour notre plus grand plaisir, il n’y a presque personne et nous pouvons ainsi prendre le temps nécessaire pour profiter du lieu. C’est toujours payant de marcher un peu...

Une fois redescendus, nous pique-niquons au bord du lac Bow puis décidons de randonner jusqu’au glacier du même nom. C’est parti pour 9,2 km, une distance correcte pour un départ en début d’après-midi. Il n’y a pas grand monde mais suffisamment pour ne pas se sentir seuls au monde, c’est rassurant. Les paysages sont grandioses et le sentier parfois technique est agréable. Les efforts sont très vite récompensés par la beauté du lieu.

Au retour, nous allons boire un coup au Simpson’s Num-Ti-Jah Lodge. Il s’agit d’une immense bâtisse au bord du lac avec vue sur les glaciers. Il faut réserver des mois à l’avance pour pouvoir y séjourner. Nous rentrons enfin au camping qui affiche complet, nous avons bien fait de nous installer dès le matin. La soirée se termine tranquillement au coin du feu.

lac louise

L’étape du jour est courte puisque le village de Lac Louise n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres. Cela laisse le temps de découvrir les quelques points de vue signalés le long de l’Icefield Parkway. Le camping du village de Lac Louise est en bord de voie ferrée, il faudra donc s’attendre à ce que les nuits soient un peu bruyantes. Autre particularité, les emplacements pour les tentes sont protégés par une barrière électrique, pas de risque donc de tomber nez à nez avec un ours ou un cougar. Une fois installés, nous décidons de faire un peu de route jusqu’au visitor center du parc Yoho. Ce matin, la voiture a montré de nouveau quelques signes de fatigue lors du démarrage, peut-être faut-il simplement rouler pour recharger la batterie trop sollicitée lors des nuits en camping ?

Sur place, Camille en profite pour faire valider un autre programme Xplorateur et découvrir les différentes richesses du parc notamment en matière de dépôts de fossiles. Le rêve pour notre archéologue en herbe. C’est au moment de quitter le parking que la voiture tombe en panne. A partir de ce moment, un marathon téléphonique, en anglais bien sûr, s’engage auprès du loueur de voitures. Objectifs : rentrer au camping (avec l’ensemble de nos affaires) et obtenir une nouvelle voiture rapidement. Après plusieurs heures d’attente et de stress, un taxi vient enfin nous chercher et nous explique qu’il nous emmènera demain récupérer une nouvelle voiture. Cette journée un peu frustrante a été fatiguante moralement, nous allons nous coucher tôt pour récupérer. Dans notre malheur, nous avons eu de la chance de tomber en panne dans un lieu fréquenté, sécurisé et avec du réseau.

lac louise

Panne de voiture, suite. Le réveil est matinal. Un loueur de voitures est situé « Château Lake Louise ». Plutôt que d’appeler le taxi de la veille, nous décidons de nous y rendre en navette. Le site est desservi gratuitement depuis le centre du village, le trajet se fait en une vingtaine de minutes. Le « Château Lake Louise » est une immense bâtisse transformée en un hôtel luxueux. Notre tenue est d’ailleurs en total décalage avec le lieu, qu’importe, nous ne voulons pas y séjourner, seulement récupérer une voiture. Nous nous présentons confiants au guichet, en expliquant nos aventures de la veille. Là, c’est de nouveau la douche froide. L’hôtesse nous indique qu’elle n’a pas de voiture pour nous et que l’agence n’a pas de lien avec notre loueur. Elle accepte cependant de jouer les intermédiaires pour essayer de trouver une solution. Après plusieurs dizaines de minutes d’échanges et d’agacement, nous obtenons enfin qu’une voiture nous soit livrée dans la journée.

Comme il faut patienter plusieurs heures, nous décidons d’aller explorer les alentours. Le temps est orageux, mais malgré tout, le lac et ses abords sont pris d’assaut par les touristes. C’est normal, tout est photogénique : la couleur du lac, les montagnes et leurs glaciers, le château, bref, un paysage typique du Canada. Nous faisons une partie du tour du lac en prenant soin de repérer les nombreux départs de randonnées.

En fin d’après-midi, la nouvelle voiture fait enfin son apparition, nous sommes soulagés. La journée se termine par un peu de shopping et un resto histoire de fêter notre mobilité retrouvée…

lac louise

C‘est parti pour une nouvelle journée au bord du lac Louise. Le tour de la veille a permis de collecter beaucoup d’informations sur les itinéraires à privilégier et notamment celui en direction de la plaine des 6 glaciers repéré dès la préparation du voyage.

Malgré les flots de touristes, les rangers rappellent que les ours sont très présents aux abords du château et qu’il faut donc respecter les consignes de sécurité en vigueur : marcher en groupe, faire du bruit mais bannir la cloche à ours.

Le début de la randonnée est agréable et rassurant car assez populaire. Plus nous avançons, plus le monde se fait rare et le temps menaçant. Nous proposons à Camille de profiter de ce moment pour chanter tout son répertoire (beaucoup plus efficace qu’une cloche à ours). Nous avons l’impression d’être observés et qu’un ours se cache derrière chaque buisson. Puis, nous sortons de la forêt pour un univers plus caillouteux et plus fréquenté. Encore quelques dénivelés et l’objectif est atteint. La neige est encore bien présente sur les sommets et les glaciers apparaissent un à un. Nous pique-niquons dans un cadre grandiose à proximité d’une célèbre tea house. La bâtisse s’intègre parfaitement à son environnement et offre de quoi se restaurer et boire mais les refuges alpins n’ont rien à lui envier. Des nuages noirs apparaissent au loin, il est temps de redescendre.

En fin de journée, nous retournons dans le parc Yoho pour découvrir les chutes Takakkaw. Il s’agit des deuxièmes plus grandes chutes du pays. Tout est bien pensé pour les observer et leur puissance est telle que les effusions de vapeurs jaillissent de partout. La journée a été belle et bien remplie, elle se termine tranquillement autour du feu.

lac moraine

Le Lac Moraine est un autre lac emblématique des Rocheuses. Certains estiment même que c’est le plus beau. Victime de son succès, son accès est très règlementé : à moins de pouvoir s’y rendre en voiture avant 6 heures du matin, il faut prendre une navette payante (un school bus reconverti pendant la saison des vacances) qui part depuis le village de Lac Louise. Nous optons pour la deuxième solution…

Le trajet n’est pas très long, nous arrivons rapidement au lac. Avec sa couleur bleue turquoise, il est facile de comprendre pourquoi il est tant apprécié. Des petits sentiers en surplomb sont d’ailleurs aménagés pour profiter pleinement de la vue. Le lac est aussi le départ de plusieurs randonnées mais certaines font l’objet de restrictions en raison de la présence des ours. Il faut, par exemple, être un groupe de minimum 4 personnes pour s’engager sur certains itinéraires et gare aux contrevenants ! N’étant que 3, nous n’avons fait qu’une petite randonnée jusqu’à un autre point de vue puis avons regagné le village après un petit tour au « gift shop ».

L’après-midi, nous avons pris la direction de Johnston Canyon. A notre arrivée, une certaine agitation indique que quelque chose d’inhabituel se passe. Effectivement, un ours noir est agrippé à la cime d’un arbre et les rangers tentent de le faire descendre. Nous restons quelques minutes à observer la scène puis prenons la direction des canyons.

Les guides conseillent de faire cette balade tôt le matin ou en fin de journée, quelle bêtise de ne pas les avoir écoutés : le site est très (trop) fréquenté, pas idéal pour en profiter. C’est dommage car le lieu, ponctué de chutes d’eau, est très beau et le chemin avec ses passerelles et ses pontons est ludique.

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C’est parti pour l’avant dernière étape de notre road trip. La route est bordée d’aménagements réalisés pour protéger la faune sauvage car la première cause de mortalité chez les ours sont les accidents avec les véhicules et les trains. Le portrait d’un homme accueille fièrement les visiteurs à l’entrée de Banff. Il s’agit de Bill Peyto. Pour la petite histoire, cet homme fut un guide de haute montagne et l’un des premiers gardiens de parc du Parc National de Banff.

Les lacs Vermillons étant situés juste à proximité, nous allons rapidement y faire un petit tour. Les couleurs sont magnifiques malgré le ciel couvert. Il paraît que c’est un lieu propice pour y voir des ours.

Avant de découvrir la ville, nous décidons d’aller nous installer au camping. A l’accueil, une employée du parc rappelle les consignes de sécurité (que nous connaissons maintenant par cœur !) et conseille à chaque campeur d’être vigilants car les mouvements d’ours sont nombreux actuellement. Même plus peur !

De retour à Banff, nous découvrons une ville très animée et assez bourgeoise. Les magasins de souvenirs sont nombreux, tout comme les boutiques de marques. C’est l’occasion de faire un peu de shopping. La ville est aussi le berceau des parcs nationaux, plusieurs monuments l’illustrent. Nous rentrons enfin au camping pour profiter du lieu. Le site est tranquille, notre feu est magnifique, Camille joue avec une copine, lorsqu’un troupeau de wapitis traverse les emplacements pour aller s’abreuver. C’est presque magique, mais c’est sans compter la nuit qui nous attend…

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Quelle nuit ! Les rangers ont multiplié les rondes... peut-être liées à la présence d’ours ? Mais le plus important, c’est que nous avons entendu des hurlements de loups et même à plusieurs reprises. Difficile de dire à quelle distance ils étaient, en tout cas, assez près pour les entendre distinctement. Remis de nos émotions, c’est parti pour une grande journée. Elle commence par la visite du site historique Cave & Bassins. Avec le pass Parc National, l’accès y est gratuit. La visite est instructive mais l’odeur est parfois insupportable tant cela sent le soufre.

Nous réalisons ensuite l’ascension de la plus petite montagne des alentours. Une balade rapide qui permet d’avoir une vue sur la ville et l’immense hôtel Fairmont. Un lieu propice pour pique-niquer.

Nous enchaînons avec la visite du Musée du Parc Banff. Il dispose d’une collection impressionnante d’animaux empaillés. La visite et la mission d’Xplorateur de Camille permettent de découvrir que le parc travaille depuis quelques années à la réintroduction des bisons. Les rangers sont très fiers d’ailleurs des nombreuses naissances observées cette année. Ils vivent actuellement dans une zone protégée à une cinquantaine de kilomètres de la ville.

Avant de rentrer au camping, nous faisons quelques courses. Nous avons sympathisé avec des canadiens la veille qui nous ont proposé de prendre l’apéro ce soir, pas question d’arriver les mains vides. La soirée se passe autour du feu (on ne s’en lasse pas !), nos hôtes ont acheté des marshmallows pour les enfants, du vin pour nous et plein de choses à picorer.Nous parlons de nos modes de vie, de voitures, de nos métiers… le moment est très enrichissant et magique lorsque les hurlements des loups retentissent à nouveau.

Le confort en camping aura parfois été très sommaire notamment à Ucluelet ou dans le parc de Wells Gray mais il nous aura permis de vivre des moments inoubliables.

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Nous plions sous la pluie et partons encore avec regrets. Nous sommes frustrés car il reste encore plein de choses à découvrir pourtant notre road trip touche à sa fin. La route jusqu’à Calgary est assez monotone. L’univers très montagneux laisse d’un coup place à un paysage de plaines mais toujours la même impression d’immensité. Pour une ville qui a accueilli les jeux olympiques d’hivers c’est assez surprenant.

La recherche de l’hôtel est l’occasion de voir à quel point la ville est très étendue. L’hôtel est assez excentré et à l’opposé de l’aéroport... Tant pis, nous utiliserons les transports en commun pour nous déplacer et partirons de bonne heure le jour de notre retour vers la France. L’hôtel n’a rien d’exceptionnel mais dispose petite piscine dans laquelle Camille se précipite à peine arrivée. Dehors, le ciel se déchaîne, il n’y a pas d’urgence à sortir, autant tout mettre en œuvre pour faire sécher la tente encore détrempée.

En fin de journée nous sortons faire un tour. Les zones commerciales s’enchainent, l’occasion pour Manu d’acheter une nouvelle casquette. 3 semaines en mode camping imposent des repas assez sommaires, surtout composés de sandwichs et de poulet. Manu est en manque de viande rouge… Il décide ainsi de nous inviter dans un steak house. Notre choix se porte sur le César, une excellente adresse. Nos tenues constratent avec l’ambiance chic et raffinée. Le personnel ne nous en tient pas rigueur, il est aux petits soins, parfait ! Camille en parlera encore pendant des années.

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Le centre de Calgary est rapidement accessible en transport en commun. De taille humaine, une journée semble suffisante pour découvrir les principaux points d’intérêt repérés.

Direction d’abord le pont de la Paix, l’un des nombreux emblèmes de la ville. Repérable par sa couleur rouge, c’est l’occasion d’une promenade agréable le long de la rivière Bow.

Via le petit quartier chinois, direction ensuite le centre d’affaires pour emprunter les fameuses +15, ces passerelles qui permettent de passer d’un building à l’autre sans devoir sortir.

Nous prenons ensuite la direction de la Calgary Tower histoire de prendre un peu de hauteur même si elle est bien moins haute que celle de Vancouver et de certains buildings alentours… Au sommet, un sol vitré donne l’impression de marcher dans le vide, c’est amusant. La vue à 360° permet d’avoir un bel aperçu de la ville et de son environnement d’autant que le ciel est bien dégagé. L’Olympic Saddledome, le stade de Hockey sur glace, construit en forme de selle de cheval en référence au Stampede, est facilement repérable.

Le Stampede de Calgary modestement appelé “le plus grand spectacle extérieur du monde” est un festival, une exposition et un rodéo de grande envergure. Il vient de s’achever, nous l’avons loupé de quelques jours. Avant de rentrer à l’hôtel, nous nous arrêtons à l’Olympic Sadledome. Tout semble fermé sauf la boutique des Flames (l’équipe locale). Au culot, nous demandons s’il est possible de pénétrer dans l’enceinte du stade pour faire une photo. La vendeuse, très sympa, trouve un manager qui nous autorise à rentrer quelques minutes, une aubaine !

Après 3 semaines de grands espaces, de lacs, de montagnes, de glaciers et de forêts, c’est par cette touche urbaine que se conclut ce nouveau road trip. Vivement le prochain !

Sans oublier les bières

... et nos repas

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Credits:

Emmanuel Delarivière