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LET’S GO ON A ROAD TRIP !

Parcours fait maison

POURQUOI / COMMENT ?

Manu ayant quelques douleurs à l’un de ses genoux, le trek appelé « Kungsleden » (en Laponie Suédoise) initialement programmé en 2019 est reporté. Nous avons décidé de garder la Suède comme destination avec quelques incursions au Danemark. Le pays est tellement vaste, ce ne sont pas trois semaines sur la côte ouest qui suffiront à le découvrir totalement.

A la surprise de tout le monde, nous ferons une boucle depuis la maison avec notre voiture et passerons la plupart de nos nuits en tente avec parfois quelques locations de cottages (ou Stuga en suédois) pour profiter d’un semblant de confort lors des étapes les plus courtes.

Le road trip s’achèvera par une journée à Legoland pour notre fan de Lego, histoire de lui montrer que nous sommes bien les meilleurs parents du monde.

CINQ PAYS ET LA BALTIQUE

C’est le départ. Les affaires ont été rangées comme dans une partie de Tetris, la voiture semble peu chargée et pourtant… La journée s’annonce longue (1050 km, 5 pays traversés) et l’objectif est surtout d’être à l’heure pour prendre le ferry en Allemagne et d’arriver à destination pas trop tard pour installer le campement tranquillement. La route se passe globalement sans trop de soucis avec, malgré tout de nombreux ralentissements principalement en Allemagne à cause des zones de travaux.

La traversée en ferry donne vraiment le top départ des vacances. Le camping est situé dans un quartier résidentiel de Copenhague au bord de la mer Baltique. Il est très bien équipé et tout est très propre. L’installation rapide et organisée permet de profiter un peu des alentours après le diner. Cette première reconnaissance donne l’occasion de découvrir qu’une ligne de bus menant directement au centre de Copenhague passe à quelques centaines de mètres du camping. Parfait !

NYHAVN, LA CARTE POSTALE

Nous sommes assez excités à l’idée de découvrir Copenhague. Nous n’avons rien planifié, nous nous laisserons porter ou suivrons bêtement le flot des touristes.

Nous découvrons d’abord les maisons jaunes de Nyboder construites dans les années 1600 pour accueillir le contingent de la Marine royale danoise.

Nous poursuivons en direction du quartier de Gammelholm et surtout de Nyhavn, très connu pour ses maisons mitoyennes colorées des XVIIe et XVIIIe siècles au bord du canal. C’est en effet, très photogénique et très fréquenté.

La visite continue en direction du Højbro Plads via une rue très commerçante. Nous en profitons pour manger sur le pouce avant de repartir vers le palais royal et le parc Tivoli. Nous faisons une dernière halte à Saint Nicolas Church, une ancienne église reconvertie en musée d’art contemporain. Le clocher est accessible moyennant un prix d’entrée raisonnable, il est toujours bon de prendre un peu de hauteur pour avoir une autre vision de la ville. Après la journée marathon de la veille et les kilomètres accumulés du jour, nous rentrons tranquillement profiter du camping et de la plage.

LA PETITE SIRÈNE

Nouvelle visite du cœur de Copenhague. Nous commençons par un tour dans la citadelle de Frederikshavn appelée Kastellet. Initialement ouvrage militaire, la citadelle appartient aujourd’hui au ministère de la Défense et accueille les services administratifs de l’armée et les renseignements militaires.

Par curiosité, nous poussons jusqu’à « La petite sirène », une représentation du personnage du conte de Hans Christian Andersen. Elle a beau être un des symboles de la ville, c’est assez décevant : la statue est toute petite, les touristes s’y pressent et les usines du port gâchent l’arrière-plan. Il y a bien d’autres symboles beaucoup plus jolis à découvrir.

Nous déjeunons à Nyhavn puis prenons la direction du quartier de Christianshavn, plus précisément le secteur de Christiana. Nous avons trouvé que l’ambiance était particulièrement glauque et malsaine et n’avons effectué qu’un bref passage. La présence d’un énorme skate-park au milieu du quartier où jouent les enfants en toute naïveté est surprenante.

Nous faisons aussi une brève étape au cimetière Assistens le plus célèbre du pays, connu pour accueillir les célébrités locales comme l’écrivain Andersen. La tombe est bien indiquée mais plutôt discrète, ce n’est pas un incontournable non plus. Avant de rentrer nous marchons jusqu’au Parken Stadium puis au quartier de Brumleby.

PREMIERS PAS EN SUÈDE

Direction la Suède. Nous empruntons le fameux pont de l’Øresund, long de 8 kilomètres où la vue est impressionnante. Nous découvrons la conduite suédoise, tranquille, et les limitations de vitesse… tranquilles aussi. Les paysages sont très beaux et nous avons régulièrement vue sur la mer Baltique. Arrivés à destination, nous découvrons là aussi un camping très bien équipé et entretenu même si l’espace tentes est assez rudimentaire.

Depuis notre emplacement nous pouvons emprunter un chemin qui va jusqu’à la mer, c’est un magnifique espace de jeu pour petits et grands. Les criques sont nombreuses et il est facile de se sentir seul au monde.

Le village de Skärhamn est petit et se visite donc rapidement. Il est très typique : des maisons colorées, un port, des drapeaux suédois qui flottent partout. Avant de rentrer, nous faisons quelques courses dans l’ICA (chaîne de supermarché) du coin.

En fin de journée, nous nous habillons chaudement pour aller profiter du coucher de soleil sur l’étendue rocheuse à proximité de l’emplacement. Ce moment de sérénité reste l’un des meilleurs moments du road trip.

ÎLE DE DYRON

L’objectif du jour est la découverte de l’île de Dyron accessible uniquement en ferry. L’embarcadère est à quelques kilomètres et nous trouvons rapidement une place pour laisser sereinement la voiture pour la journée.

La traversée est rapide et le paysage toujours aussi beau. La mer Baltique est limpide, dommage qu’elle soit si froide.

Arrivés au port, nous commençons directement la balade qui permet de faire le tour de l’île. Il y a quelques touristes mais on ne peut pas parler de foule. Le chemin est bien aménagé et sans difficulté particulière : il y a des passerelles, des marches scellées dans le granit et des espaces de pique-nique. Certaines parties du parcours sont plus abritées.

Le village au cœur de l’île est réduit à quelques dizaines de maisons. Heureusement, il y a quand-même un ICA, pour le magnum amandes quotidien de Camille. L’île de Dyron est vraiment à découvrir. Le sentier de découverte est très bien aménagé, les paysages sont magnifiques et le trajet en bateau très agréable.

PÊCHE AU CRABE

Nous poursuivons la visite de la côte ouest suédoise avec une étape à Lysekil. Nous prenons de nouveau un ferry pour une traversée d’à peine 5 minutes : l’option doit être moins coûteuse que la création d’un pont.

A peine installés au camping, nous allons faire un tour en ville. Il y a beaucoup d’animations car il y a une régate. La voix du commentateur résonne dans toute la ville. C’est l’une des premières fois que nous avons l’impression d’être dans un secteur touristique.

C’est aussi là que nous découvrons un petit jeu auquel s’adonnent tous les enfants : la pêche aux crabes. La technique est simple : une pince à linge accrochée à une ficelle dans laquelle on met un bout de poisson ou de moule ; le crabe s’agrippe à la pince à linge ; il n’y a plus qu’à le remonter. C’est plutôt rigolo, nous nous dépêchons d’acheter un petit kit pour Camille. Après plusieurs séances de pêche, nous découvrirons que les crabes ne sont finalement pas très difficiles. Ils aiment également beaucoup les saucisses qui, en plus, tiennent bien plus facilement à la pince à linge.

« SYSTEM BOLAGUET »

Au réveil, nous sommes ravis de voir que le temps est magnifique. Nous ne sommes pas très exigeants mais à défaut d’avoir de la chaleur, nous demandons juste un peu de soleil. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir les deux.

Nous avons décidé de passer la journée à Lysekil pour découvrir à la fois la ville et sa réserve naturelle. Les chemins sont bien balisés et le départ nous permet de passer par le centre-ville. A quelques pas de l’hôtel de ville, nous voyons des gens sortir d’un magasin appelé « System Bolaguet » avec des bouteilles d’alcool. Un peu curieux, nous décidons d’aller y faire un tour. Et là, nous comprenons mieux pourquoi, depuis le début du voyage, les supermarchés ne vendent que du vin sans alcool, de la bière à 3,5%. En Suède, les alcools « forts » ne se vendent que dans des magasins spécialisés appartenant à l’Etat dans l’objectif de réguler la consommation. Nous achetons quelques « munitions » pour l’apéro du soir avant de poursuivre la balade.

Nous découvrons ensuite plusieurs petits ports avec les cabanes de pêcheurs si reconnaissables avec leur couleur rouge. Les accès pour permettre aux courageux baigneurs de se mettre à l’eau sont nombreux. Le cadre est tellement idyllique que Manu se laisse tenter.

Nous finissons la randonnée dans la réserve naturelle de Stångehuvud avec des roches à perte de vue et son phare intemporel. S’il y a bien une chose à voir à Lysekil, c’est cet endroit. Magnifique !

FIN DE SAISON TOURISTIQUE

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd’hui le temps est nettement plus gris. Cela n’entame ni notre moral ni notre programme : la découverte de Fiskebäckskil et de Grundsund.

Le village de Fiskebäckskil est très mignon, les maisons sont toutes plus belles les unes que les autres, leurs couleurs vont du blanc au rouge vif en passant par le vert et le jaune. Il y a plein de petites ruelles dans lesquelles nous nous aventurons pour, à chaque fois, retrouver le bord de l’eau. Là aussi, il y a de petits pontons et des échelles pour aller se baigner.

Le village de Grundsund est coupé en deux par un canal et cerné par la roche. Il y a quelques touristes et un peu d’animation notamment autour de l’ICA et de son marchand de glaces. On nous explique qu’en raison de la fin de la saison touristique (nous sommes juste le 10 août !) et de la fermeture prochaine du magasin, les glaces sont offertes pour vider les bacs. Manu et Camille sont ravis.

Nous réalisons une balade à flanc de roche grâce à un sentier aménagé qui mène à plusieurs zones de baignade. Il y a même un vestiaire (à la suédoise), une terrasse et un espace barbecue. Il y a plusieurs baigneurs que le temps n’a pas découragés.

EN PLEINE RAFALE !

Nous quittons Lysekil pour Smögen présentée comme l’une des villes incontournables de l’ouest suédois. Il s’agit d’un village de pécheurs qui doit sa richesse à la pêche à la crevette. Avant d’arriver à destination, nous faisons une brève étape dans un « System Bolaguet » pour poursuivre la découverte des bières locales.

Notre camping est situé à quelques kilomètres de la ville. Il est immense mais assez désert. Là aussi nous sommes au bord de la mer, nous pourrons faire notre petite session de pêche au crabe quotidienne. Le vent est très fort, nous essayons d’installer la tente au mieux pour limiter ses assauts, ce n’est pas gagné. Une fois installés, nous faisons un premier repérage de Smögen. Le ciel est gris donc les photos peu lumineuses, nous nous rattraperons demain. Nous faisons un peu de shopping pour Camille. Les magasins sont remplis de vêtements de pluie... c’est encourageant.

Au camping, nous profitons des installations pour cuisiner et manger à l’abri. Les équipements sont tellement complets que nous n’avons pas encore sorti notre réchaud depuis le début du voyage.

REMISES À BATEAUX

Si le vent s’est un peu calmé pendant la nuit, il a repris de plus belle ce matin. Les arceaux de la tente se plient, la toile s’étire mais tient bon, merci Quechua de faire des produits résistants ! Malgré tout, avant de quitter l’emplacement, nous rassemblons et rangeons au maximum nos affaires afin, qu’en cas de problème, tout ne s’envole pas aux quatre coins du camping.

Le soleil est au rendez-vous pour cette nouvelle visite de Smögen. Nous garons la voiture en périphérie pour limiter le coût de la place de parking, ce n’est pas comme si nous n’étions pas des marcheurs. Les touristes sont plus nombreux, nous croisons même beaucoup de Français. Il y a plusieurs petites boutiques et de restaurants, nous aurons le choix pour le fish & chips du midi.

Nous profitons du très beau rayon de soleil sur les remises à bateaux colorées qui font la renommée de la ville. De là, il est possible de poursuivre la visite sur les rochers qui surplombent le village grâce à un chemin balisé.

Nous rentrons au camping où nous retrouvons la tente qui tient toujours le choc. Manu et Camille retournent au village pour faire des photos de nuit, je reste au chaud sous la tente pour poursuivre mes révisions en vue de l’épreuve d’admission de l’examen d’attaché principal.

RÉSERVE DE RAMSVIK

Le vent est toujours aussi fort, cela permet au moins de chasser les nuages. Nous prenons de quoi pique-niquer car aujourd’hui nous partons randonner dans la réserve de Ramsvik. Nous avons repéré plusieurs boucles qu’il est possible de cumuler. Manu ne ressent pas de douleur au genou, profitons-en !

La première partie du parcours se fait à travers les roches de granit. Il y a plusieurs piquets de balisage et des kerns pour mieux nous guider. Depuis le début du voyage, nous ne sommes pas gênes par la foule, là nous avons l’impression d’être seuls au monde.

Nous entrons ensuite dans une partie plus boisée et donc plus abritée. Nous profitons d’une petite clairière avec vue sur une crique pour manger avant de poursuivre vers le nord de l’île. La température est remontée, il fait très beau.

A mi-parcours, la boucle permet de faire un arrêt « magnum » au camping de Ramsvik et de profiter de la plage. La balade a tenu toutes ses promesses, c’est l’une des plus belles randonnées du périple.

AU PAYS DES TESLA

Lesdistancesentrenospointsdechutesontcourtes, celapermet de multiplier les étapes et de faire un tour au « System Bolaguet ». Nous arrivons en début d’après-midi à Fjallbacka, une autre destination très touristique. D’ailleurs, heureusement que nous avons réservé notre emplacement, le camping est complet. Le nombre de véhicules immatriculés en Norvège donne l’impression d’avoir traversé la frontière. Nous n’avons jamais vu autant de Tesla en si peu de temps, le pouvoir d’achat norvégien n’a visiblement rien à voir avec celui des suédois et encore moins des français (à avoir en tête pour nos prochains voyages).

Le village est mignon et il y a quelques magasins et restaurants. Un buste d’Ingrid Bergman est installé face au port, l’actrice avait craqué pour la ville et son archipel. Le village est blotti contre une falaise mais une faille dans la roche est un départ de promenade. Nous la ferons demain, pour le moment, nous préférons flâner tranquillement et faire les boutiques.

UN PIED EN NORVÈGE

Nous partons à pied depuis le camping à la découverte de Fjallbacka qui n’est finalement pas si étendue que ça. Seul l’hyper-centre est fréquenté par les touristes, le reste est assez désert. Tous les casiers entreposés dans les ports s’expliquent par l’activité de pêche au homard qui fait la richesse du coin.

L’après-midi, nous partons à la découverte d’une route dite touristique (route 165) d’après une brochure trouvée à l’office du tourisme. Est-ce à cause du temps ou de la saison, la plupart des monuments cités dans la brochure sont fermés ou définitivement abandonnés ce qui donne une ambiance assez particulière et un léger sentiment d’arnaque.

Cette balade aura au moins permis de poser un pied en Norvège (merci Camille et Orange avec son texto « Orange vous accompagne en Norvège grâce à votre forfait…). De retour à Fjallbacka, nous profitons de la douceur du soir pour manger au restaurant. Nous optons pour la terrasse qui nous permet de profiter de la vue sur le port. Ingrid Bergman ne s’était pas trompée.

UN JOUR DE TROP

Nous partons à la découverte de la ville de Grebbestad qui n’est qu’à quelques kilomètres du camping. Là aussi, il s’agit d’une ville avec un grand port de plaisance et un port de pêche. La ville n’a rien d’extraordinaire mais peut-être sommes-nous passés à côté de ses atouts ?

L’après-midi, nous allons faire un tour à Hamburgsund. Là aussi, un bac accessible aux voitures et relié à un câble permet de traverser le canal qui coupe la ville en deux. Nous l’empruntons pour aller visiter la petite chapelle en surplomb. A part quelques commerces, il n’y a rien de particulier.

Compte-tenu des villes visitées jusqu’ici, il n’était pas nécessaire de faire étape aussi longtemps à Fjallbacka. La ville en elle-même est intéressante tout comme l’archipel dans lequel elle se trouve mais nous en faisons vite le tour. Nous le saurons !

FRICASSÉE DE GIROLLES

Il pleut depuis le milieu de la nuit sans répit. Nous essayons de plier les affaires en les protégeant un maximum pour éviter de tout détremper. Stromtrad n’est qu’à quelques kilomètres, pas sûr que le temps soit plus clément, peu importe, pour les deux nuits à venir, nous avons réservé une stuga via Airbnb donc quoiqu’il arrive, nous dormirons au sec et au chaud !

Vers midi, toujours sous la pluie, nous prenons possession de notre stuga. Les propriétaires super sympas nous donnent quelques infos sur les balades à faire dans le coin et nous indiquent que nous pouvons aller nous promener dans la forêt juste à côté qui fait partie de la propriété. Elle serait remplie de cantarelles (nous en déduisons qu’ils parlent de chanterelles).

Après un rapide tour en ville toujours sous la pluie, nous laissons Camille et partons faire un tour en forêt. Après quelques minutes de recherche, nous découvrons qu’en réalité, la forêt regorge de girolles et non pas de chanterelles. Il y en a partout, tout cueillir serait un gâchis. Nous prenons donc de quoi nous préparer une belle fricassée pour le soir et rentrons fiers de nos trouvailles.

LES ÎLES KOSTER

Le soleil est revenu, nous devrions profiter d’une très belle journée dans les îles Koster. Nous prenons l’un des premiers bateaux de la journée pour avoir le temps de randonner tranquillement. Nous avons l’impression d’avoir pris plus de bateaux, ferries ou bacs en 15 jours qu’en 20 ans. C’est encore une belle expérience pour Camille.

Sur cette île aussi les voitures sont très rares. Il y a surtout des mobylettes/ tricycles qui permettent aux habitants de transporter du matériel entre le port et leurs habitations. il y a donc peu de danger lors des rares passages en bord de route. Les sentiers de randonnées sont nombreux.

En fin de journée, avant de reprendre le bateau, nous nous arrêtons quelques instants dans le petit centre nature qui donne plein d’informations sur la faune locale. Cette étape nous permet aussi de nous abriter, le temps reste capricieux...

UN TEMPS DE CHIEN

Le voyage touche déjà presque à sa fin. Nous quittons Stromtrad pour joindre Göteborg, notre dernière étape suédoise. A la sortie de la ville, nous faisons une petite halte au site historique de Stenskeppet et ses très nombreux menhirs. Un cheminement a été aménagé et des panneaux d’informations sont installés. C’est intéressant mais la visite tourne vite court à cause de la pluie qui s’abat une nouvelle fois.

La route vers Göteborg est tranquille, nous galérons un peu pour trouver notre camping, c’est le problème d’avoir un GPS obsolète. En arrivant, la pluie menace toujours, nous échangeons donc notre emplacement de camping par une stuga. Décidément, le temps n’est pas idéal depuis une bonne semaine, nous n’avons pas de chance. Heureusement, nous sommes assez équipés pour partir à la découverte des alentours. Nous nous installons et allons faire une petite partie de pêche au crabe, à défaut d’une cueillette de champignons.

ATTENTION À LA TÊTE

La ville de Göteborg, comme toute ville suédoise, est très bien desservie par les transports en commun. Un arrêt de bus est situé juste à côté du camping. Le trajet nous permet de voir à quel point la ville est étendue, très verte et vallonnée.

Nous n’avons pas de programme particulier mais avons repéré quelques quartiers et bâtiments à voir. Des panneaux indicateurs permettent de nous orienter facilement.

Nous commençons par un tour dans le parc Slottskogen avant de rejoindre le quartier de Haga : le quartier historique/tendance de Göteborg et nous comprenons pourquoi. Nous allons ensuite à Kungsportsavenyen, bordée par de jolis immeubles. On la présente comme les Champs Elysées de Göteborg.

Nous nous laissons tenter par un tour en bateau car il permet d’admirer les bâtiments (le marché au poisson de Feskekorka dans une église) et de s’approcher des chantiers navals et du port. Certains ponts sont très bas, il faut nous abaisser pour passer, plutôt rigolo. Notre étape à Göteborg aura été courte mais assez complète et nous aura même permis de trouver quelques souvenirs avant de quitter la Suède.

ENTRE DEUX MERS

Nous prenons le premier ferry de la journée pour rejoindre Skagen au nord du Danemark. La traversée dure trois bonnes heures, l’occasion de se balader dans tous les étages du bateau jusqu’au solarium.

A peine débarqués, nous filons jusqu’au camping situé à proximité de Skagen. Nous faisons un petit break à la piscine, puis partons découvrir la ville. Nous allons d’abord sur la plage où la mer Baltique et la mer du Nord se rencontrent. C’est un lieu touristique et malgré le temps couvert et assez froid, chacun se déchausse pour avoir le plaisir de marcher au milieu de ces deux mers. Nous suivons le mouvement.

Nous rejoignons ensuite le centre ville. Il est très mignon, il y a de quoi faire du shopping, un port de pêche et de nombreux bars et restaurants : une véritable ambiance de vacances finalement peu ressentie depuis le départ. De retour à la location, Camille s’offre une nouvelle session de piscine. La journée s’achève par une séance photo sur la plage.

SOUS LE CHARME DE SKAGEN

Nous retournons à Skagen pour une dernière balade dans ce village pour lequel nous avons eu un vrai coup de cœur. Nous nous garons au parking situé à proximité de l’église ensablée Saint-Laurent, puis continuons à pied. Nous passons devant le musée côtier de plein air qui permet de découvrir des maisons de 3 périodes de l’histoire de Skagen (noire, jaune et rouge). Nous poursuivons la visite du centre-ville et retournons au port.

En début d’après-midi, nous prenons la route pour la dernière étape du voyage. Les paysages sont un peu plus monotones mais le temps s’améliore tout doucement, c’est déjà ça.

Le camping dans lequel nous avons réservé notre emplacement est assez grand et dispose de nombreux espaces de jeux pour les enfants, ce qui remplace largement une piscine. La plupart des campeurs se rendent à Legoland ou en reviennent, à croire même qu’ils ne sont là que pour ça ! Nous achetons les tickets à l’accueil du camping et Camille prépare le programme du lendemain.

LEGOLAND

Le camping n’est qu’à quelques kilomètres du parc, nous arrivons dans les premiers et attendons l’ouverture. Les vacances scolaires danoises étant terminées, il n’y a pas foule et l’attente aux différentes attractions est limitée. Il y a quelques manèges à sensations mais la plupart des attractions sont accessibles à tous. Les constructions monumentales avec leurs descriptifs précisant le nombre de pièces utilisées et le nombre d’heures de travail donnent le tournis.

Camille n’en revient pas de se trouver plongée dans l’univers lego. Elle est aux anges. Avec notre regard d’adultes, nous sommes un peu plus mesurés. Certes le parc est bien fait, il est à taille humaine, les constructions sont impressionnantes, les reconstitutions de villages, l’univers star wars et les animaux de la savane très bien réalisés mais cela reste gentillet. Les fans de manèges à sensations s’ennuieraient vite.

Camille est heureuse et c’est bien le principal, elle en aura encore des choses à raconter à la rentrée !

Created By
emmanuel delariviere
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Credits:

Emmanuel Delarivière