Ci-dessus, les maximes de l’hôtel Le Sorgia
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9ème étape : Genève > Bellegarde
Comme l’année dernière en juillet un beau samedi ensoleillé pour cette neuvième étape vers la Méditerranée. Evy, qui était avec nous entre Martigny et Genève en octobre dernier, nous accompagne pour la suite de cette descente du Rhône. Nous retrouverons Marianne et son vélo musculaire (7 h 30 de route depuis Liège) ce soir à l’étape de Lancrans.
Neuchâtel, voie 3, 09:34, pour rejoindre Genève où nous nous étions arrêtés l’année dernière.
Genève, voie 4, 10:47. La montée dans le train à Neuchâtel fut très sportif, les places vélos, déjà si exiguës, étaient encombrées d’énormes valises ! La dame se rendant à Kinshasa avec tous ces bagages et d’autres encore qu’elle allait récupérer, était très contente d’avoir des bras supplémentaires afin de l’aider à descendre ce chargement. Elle nous a souhaité bonne route en disant que grâce à nos bontés nous aurons une semaine fantastique, à voir !
Les terrasses au bord du Rhône sont très tentantes et si bellement colorées, seul le jet d’eau est un peu gris. Nous ne repasserons pas devant bien sûr puisque nous allons dans l’autre direction, plein Sud, enfin, presque.
Genève, les graffitis de la Route des Péniches près du théâtre du Galpon.
Les tournesols sont matures… c’est déjà l’automne.
Sur le pont enjambant l’Allandon, des graffitis encore des graffitis, mais tellement moins artistiques, quel gâchis !
Ouf, à l’heure pour un passage sans encombre, d’ailleurs il n’y a personne !
La demarcation, l’on pourrait croire que l’asphalte est du côté suisse ? Mais que nenni c’est bien en France que l’on roule sur du velours… quoique 200 m plus loin c’était terminé, juste pour narguer les voisins !! Trop drôle.
La borne-frontière 10 sur toutes ses coutures, G pour Genève et S pour Savoie, actuellement département 74 de Haute-Savoie.
À Bulbens l’heure du pique-nique à sonné, à côté de la boulangerie et ses délicieux gâteaux.
Le fort de l’Écluse que nous ne visiterons hélas pas demain comme c’était prévu, puisqu’il est fermé. Le fort du bas, style Vauban du XVIIe siècle tandis que le fort du haut est de la seconde moitié du XIXe. 1165 marches relient les deux ouvrages. Haut lieu de la résistance en 1940 et 1944.
Descente scabreuse, heureusement que Marianne n’était pas là !!!
La tine de Parnant et cette incroyable gorge creusée dans la molasse. Sans ce parcours chaotique nous serions passés à côté.
Sous le viaduc de Grésin un pauvre cerf est venu mourir…
L’arrivée du trio à Lancrans…
Au Sorgia de Lancrans, belle adresse pour un délicieux jus-d’orangés-obligé, sa table, son hébergement original et l’accueil des plus chaleureux des propriétaires. Établissement en activité depuis 1889, soit 5 générations.
L’incontournable Grand Jacques, à mettre fissa en pratique.
On ne fait que cela, quel bonheur…
Credits:
©dominique wacker-cao