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Belle Italia: Toscana e non solo dimanche 27 juin 2021

Ci-dessus, le refuge Garibaldi, où pour dormir, il faut y aller à pied !

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Stevena > Passo Stelvio

Avant de partir, encore une visite, au cimetière cette fois-ci pour le zio, accompagné pour toujours du chapeau des Alpini.

Sur la route…

… par le Cansiglio sur les flancs duquel la famille possède une maison où la zia va prendre ses quartiers d’été. Une chance que le cousin et sa femme soient là justement. Le temps d’une causette, d’une photo, d’un petit verre et il faut bien se remettre en route.

Le Cansiglio est connu pour ses forêts dans lesquelles mes ancêtres fabriquaient du charbon de bois, travail qui demandait une grande expérience et habileté de la part des charbonniers. Ce bois de hêtre fut également largement utilisé pour la fabrication de rames et de planches pour les navires vénitiens, au temps où la région dépendait de la Sérénissime république de Venise.

Après avoir quitté la province du Frioul-Vénétie julienne direction les Dolomites et ses paysages lunaires et reliefs déchiquetés. Paradis des marcheurs, grimpeurs et skieurs.

Aïe, un obstacle ! Le Pordoi est fermé pour une course cycliste. Mais comme justement je voulais faire un aller-retour à la muraille de Giau, et bien cela deviendra un aller simple en bifurquant après Cortina et en passant par d’autres cols afin de rejoindre à Canazei la route venant du Pordoi. Il n’y a que des solutions n’est-ce pas ?

Les Cinque torri

Il faut dire que j’ai un peu interprété les explications de ce mur, vanté comme un obstacle de 2 m de haut et 3 m de largeur à la base, long de plusieurs kilomètres, construit en 1753 afin de partager les prairies de San Vito de Cadore et celles de Cortina. Une pierre posée en 2003 commémore les 250 ans de sa construction.

Hélas, ou le mur s’est affaissé ou a-t-il été recouvert de bois, de mousse, d’arbres tombés, toujours est-il que, s’il n’y avait pas eu un panneau explicatif, il serait passé inaperçu. Il a même fallu faire demi-tour ! En fait cet endroit est à visiter à pied ainsi que dans le même secteur un itinéraire historique pour découvrir les tranchées de la Première Guerre mondiale. À y revenir donc avec des chaussures appropriées !!

Les lacets des cols…

… bruyant paradis des motards.

Mais à cette heure tardive d’un dimanche soir de juin, les 44 contours de la montée au Passo Stelvio, étaient quasiment déserts.

Bonheur des motards mais aussi des skieurs qui viennent s’entraîner tout l’été sur les sommets enneigés.

Et l’on ne peut parler du Stelvio sans évoquer les cyclistes et le fabuleux Fausto Coppi qui a donné son nom en 1965 (Cima Coppi) à ce sommet, la plus haute altitude atteinte par les coureurs lors d’un tour d’Italie.

L’auberge Tibet, construite en 1961, ainsi nommée à cause du livre “ Sept ans d’aventures au Tibet “ récit autobiographique de l’alpiniste Heinrich Harrer qui était l’ami du grand-père du propriétaire actuel. Le droit est magique avec vue plongeante sur la vallée.

Le Spritz le plus haut de la semaine, Cima Spritz !!

Impact sur le refuge Garibaldi !

Created By
Dominique Wacker-Cao
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Credits:

© dominique wacker-cao / 2021.06