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Thabor... notre premier trek

L’envie de partir à l’aventure. C’est un projet que nous avons depuis plusieurs années : faire un trek en bivouac. Les nuits en refuge nous connaissons : la promiscuité est toujours sympathique mais les quelques nuits que nous y avons passées ont rarement été réparatrices.

En plus du bivouac, nous optons pour la semi-autonomie. Nous emmènerons les petits déjeuners, les goûters et les dîners. Nous achèterons les repas du midi lors de nos passages dans les refuges. Camille est un poids plume, il n’est pas question de la charger plus que de raison et de risquer de la dégoûter à vie de la randonnée. Une fois le projet un peu plus abouti, il faut le faire accepter à Camille (sachant néanmoins qu’elle n’a pas la possibilité de refuser…). Elle randonne depuis ses 4 ans et a réalisé de belles ascensions. Mais à 10 ans, les vacances de rêves seraient plutôt des vacances au bord de la piscine à ne rien faire…, ce n’est pas de chance pour elle !

Nous lui présentons ce trek comme une aventure et lui vendons des pauses coca-cola et crêpes au chocolat à chaque passage dans les refuges, la chance de voir plein d’animaux, de dormir au milieu de nulle part et, THE MUST, une toilette minimaliste. A défaut de l’avoir convaincue de la superbe expérience à venir, elle n’y est plus complètement opposée.

Où partir ? C’est notre premier trek : nous estimons qu’il est préférable de commencer par un circuit en France, au cas où… Plusieurs secteurs des Alpes nous attirent et nous aimerions intégrer un pic à 3000 m. Il faut également que le parcours soit accessible aux enfants, donc, pas de passages vertigineux pour la sérénité des parents et surtout de la maman ! La destination est toute trouvée, ce sera le Tour du Thabor : il existe autant de tours que de profils de randonneurs*. Le bivouac est autorisé, les refuges nombreux et les paysages variés. C’est parfait !

Notre tour du Thabor

Randonner, c’est bien, randonner équipés, c’est mieux, randonner léger, c’est le top. Quitte à investir, autant prévoir des équipements qui pourront nous servir à plusieurs occasions, en France comme à l’étranger, notamment dans les pays du Nord de l’Europe et à (presque) tout moment de l’année, soit des sacs de couchage chauds et des matelas bien isolants ! Nous avons opté aussi pour des équipements compacts et adaptés pour 3 adultes.

Doudou Paresseux

Nous avons testé différents plats préparés mais sans réellement trouver notre bonheur. Nous fonctionnerons donc avec différents mélanges de la marque Tipiak qu’il convient juste de réhydrater et du saucisson. C’est bon, économique et peu encombrant et nous nous rattraperons lors de nos étapes dans les refuges.

Quel matériel photo emporter ? C’est toujours la même question qui se pose. S’il faut optimiser le poids, l’objectif est aussi de revenir avec de belles images. Manu est fan de son Canon 5D Mark 3 mais associé à un objectif polyvalent c’est presque 2 kg supplémentaires sur le dos. Le choix s’est donc porté sur son Canon G7X et un petit pied Cullman.

Nous avons aussi emmené un jeu de société pour les longues soirées sous la tente... qui est devenu notre jeu fétiche, Level 8. Pour notre prochain trek, nous ne prendrons que le strict minimum à savoir les cartes mais sans l’emballage et les 15 notices en langues étrangères : erreur de débutant.

Si du haut de ses 10 ans Camille devient une grande fille, elle reste un petit bout qui a besoin de son doudou pour passer de bonnes nuits. Paresseux a donc fait partie de l’aventure.

Notre matériel

  • Tente MSR Hubba Hubba / 3 personnes
  • Tapis de sol MSR
  • Sacs de couchage Thermarest Questar HD - Taille M x 2
  • Sac de couchage Thermarest Questar HD - Taille L x 1
  • Matelas Thermarest NeoAir All Season Régular x 2
  • Matelas Thermarest NeoAir All Season Large x 1
  • Popote Toaks titanium 1,6 l
  • Réchaud MSR Wind Pro 2
  • Sac à dos Osprey Atmos 50 et Aura 65
  • Sac à dos Deuter Fox 30
  • Canon G7X
  • Trépied Cullman
  • Jeu de cartes LEVEL 8
  • Doudou Paresseux

Temps de parcours : 5 h - Dénivelés +925 m / -542 m

C’est le départ, nous laissons la voiture sur la place située en face de l’office du tourisme et espérons la retrouver à notre retour.

[9 h 28] C’est le départ. Nos sacs nous paraissent atrocement lourds mais pas question de le montrer : bon pas et sourire de rigueur !

Le beau temps est annoncé pour toute la semaine avec juste un petit risque de dégradation orageuse. Direction le refuge des Marches. Le chemin se trouve facilement, le balisage est bien repérable. Au bout d’une bonne heure de marche, nous sommes déjà l’affût des premiers animaux et sortons les jumelles à la fois pour les chercher, mais aussi pour nous prouver qu’il était impossible de partir sans. Nous croisons un couple que nous aurons l’occasion de croiser à plusieurs reprises. Leur itinéraire est presque identique au nôtre mais ils ont fait le choix des repas et nuits en refuge.

Champ de linaigrettes ou «lin des marais» en contrebas du col des Marches

Nous avançons tranquillement mais sûrement. C’est plaisant de randonner sans impératifs. Les pauses et les photos se multiplient. Cependant, Camille a la forme et nous demande (exige) d’accélérer un peu. Nous la laissons prendre de l’avance jusqu’au col des Marches. A notre arrivée, nous voyons qu’elle prend de bons réflexes. Elle a posé son sac, mis son polaire et s’est abritée du vent.

La descente s’amorce tout doucement, nous en prenons plein les yeux. Le refuge est en contre-bas. Comme promis à Camille, nous y faisons étape pour boire un coup. Nous ne sommes pas fans du cola bio mais la pause est agréable. En fin de journée, nous cherchons notre premier emplacement pour la nuit. L’installation est relativement rapide. Un autre campement est installé à quelques centaines de mètres. Cela a un côté rassurant ; courageux mais pas trop !

Nous mangeons en profitant des derniers rayons du soleil sur les sommets. La fraîcheur est supportable. Il règne une sérénité absolue !

Le campement est installé, les sacs sont rangés. Place à la contemplation...

Temps de parcours : 4 h 15 - Dénivelés +604 m / -297 m

Les premiers rayons de soleil embrasent la montagne... il est 7 h

Le réveil est matinal et la nuit a été agréable. Il ne faut pas se mentir, il fait froid, il faut se motiver pour sortir du duvet et nous habiller. Note pour ce soir : mettre nos vêtements dans le duvet pour qu’ils soient tempérés au réveil.

Le petit déjeuner permet de nous réchauffer ainsi que le rangement des affaires. Comme lu sur les forums, il faut être un minimum organisé pour ne pas devoir vider tout le sac dès qu’il faut y prendre quelque chose.

[8 h 15] Le trek nous fait apprécier le calme et « la montée à la fraîche »

Il est 8h quand nous levons le camp. Le soleil s’est levé, il fait bon. Les paysages sont sublimes. Petit à petit, nous trouvons notre rythme. C’est une bonne chose car la grimpette est quand même ardue jusqu’au du Col des Bataillères. L’étape est courte alors nous prenons notre temps pour observer les animaux. A notre grand regret, aucun en vue, même les marmottes se font rares.

Pause photo au col des Bataillères

Nous apercevons les lacs de Sainte-Marguerite (lac Long et lac Rond). Le refuge n’est pas loin, c’est l’endroit rêvé pour la pause repas. Notre choix se porte sur l’assiette du refuge : c’est copieux et très bon, le verre de vin qui l’accompagne ne gâche rien. Camille fait ensuite une petite sieste au soleil sur le transat pendant que nous commençons une partie de pétanque : à 2502 mètres d’altitude, c’est plutôt original !

[13 h 02] Que demander de plus !

Comme il est tôt et que l’étape de demain est conséquente, nous décidons de prendre un peu d’avance. Nous installons notre campement au bord du lac Peyron. L’emplacement est exposé au vent mais la vue est magnifique. Quelques minutes après notre installation, un randonneur cherche aussi une petite place. Nous discutons quelque temps avec lui. Il fait aussi le tour mais seul et ses étapes sont beaucoup plus sportives.

[17 h 06] Qu’on est bien dans les bras de son papa

Après le repas, enfin, à ce qui y ressemble vaguement, le ciel est dégagé, propice à de belles prises de vue. Puis dans la tente, bien à l’abri, petite partie de Level 8.

Temps de parcours : 9 h 45 - Dénivelés +676 m / -1313 m

Le vent a soufflé toute la nuit. Heureusement, au réveil, il s’est calmé et la vue sur le lac est toujours aussi belle. Alors que nous prenons le petit déjeuner, une tâche marron se dégage sur le flanc de la montagne. C’est un chamois bientôt rejoint par un deuxième ! Certes, ce n’est pas d’une grande originalité mais la promesse faite à Camille est tenue !

[9 h 41] Prêts pour l’ascension du Mont Thabor, et dire qu’ensuite 1300 m de dénivelés négatifs nous attendent

L’étape d’aujourd’hui est longue, elle comprend l’ascension du mont Thabor, la descente jusqu’aux Granges de la Vallée étroite et permettra d’inscrire un troisième sommet de plus de 3000 m à la collection de Camille. Nous grimpons tranquillement jusqu’au col de la Vallée étroite tout en discutant avec d’autres randonneurs.

Chacune son chemin... chacune sa croix !

Ensuite, c’est parti, c’est le début de l’ascension. C’est assez technique et le poids de nos sacs perturbe notre équilibre. Nous repérons un névé, une bataille de boules de neige s’imposera lors de la descente. La vue au sommet tient toutes ses promesses et nous multiplions les photos. La chapelle de Notre Dame des 7 Douleurs se visite mais les effets du temps la rendent dangereuse.

Depuis le Mont Thabor, vue exceptionnelle sur les massifs des Cerces et des Ecrins
Des tenues et un décor dignes d’une expédition au Népal

S’engage ensuite la descente. Elle est très, très progressive et plus nous approchons du but, plus il y a de monde. Visiblement, les Granges de la Vallée Etroite sont très prisées, du coup nous avons quelques inquiétudes quant à la possibilité de bivouaquer à proximité. Finalement vers 18 h les touristes partent progressivement et nous trouvons rapidement un endroit où planter la tente.

Nous dînons au refuge Terzo Alpini (pour lequel nous avons eu un gros coup de cœur) et passons la soirée avec un père et sa fille venus également faire un petit périple. Ils nous font découvrir la Chartreuse Verte, « la vraie, la jaune c’est pour les gosses ».

Les granges de la vallée étroite

Temps de parcours : 5 h 30 - Dénivelés +406 m / -571 m

L’étape d’aujourd’hui nous emmène au village de Névache. Ce n’est pas une mauvaise chose car une dégradation orageuse est annoncée, le fond de vallée nous permettra d’être plus abrités si les orages sont violents.

Pour l’instant, il fait très beau et le sentier à travers les bois et jusqu’au Col des Thures est très agréable. Nous traversons le vallon tout en observant quelques randonneurs qui se lancent dans l’ascension de l’Aiguille Rouge.

Au vallon des Thures ce matin, on révise le planté de bâton !

Le balisage est surprenant, surtout les temps de parcours affichés : il y a beaucoup d’incohérences mais ce n’est pas ce qui gâchera notre descente. Nous saluons au passage les Demoiselles coiffées et longeons le torrent du Roubion même si, autant le dire, il n’y a pas une goutte d’eau. Est-ce parce que nous sommes fin août ?

[9 h 55] Au détour du chemin, une Demoiselle coiffée se dresse fièrement devant nous

Nous arrivons au village, enfin, à une première partie du village. Le camping repéré lors de la préparation du trek est en face d’une petite épicerie et d’un restaurant. Il est pratique mais n’a aucun charme, c’est dommage.

L’orage éclate au moment où nous finissons de monter la tente, ça c’est du timing ! Nous tuons le temps en faisant quelques parties de cartes en attendant que la pluie cesse dans un confort… minimaliste. Finalement l’orage est bref et le temps se dégage de nouveau. Nous en profitons pour aller faire un petit ravitaillement et laver quelques affaires. Le repas du soir se fait à la pizzeria en face du camping. Les plats sont bons et nous mangeons de bon appétit. Comble de la soirée, la serveuse nous offre trois autocollants à l’effigie du Thabor. C’est top, et ce n’est pas lourd à transporter…

Temps de parcours : 4 h 45 - Dénivelés +630 m

Nous levons le camp assez tôt, impatients de quitter le village et de retrouver les alpages. Névache est en réalité très étendu et la partie « historique » a beaucoup de charme. Une étape dans ce secteur aurait été plus agréable.

[11 h 09] Et au milieu coule une rivière...

Beaucoup de randonneurs sont venus pour la journée. Nous sommes plusieurs fois accostés par des personnes surprises par la taille de nos sacs qui nous demandent quel parcours nous faisons. C’est surtout la présence de Camille qui doit les interpeller : soit elle passe pour une petite fille courageuse, soit nous passons pour des tortionnaires, les deux peut-être ?

Le ciel s’assombrit peu à peu...

Nous longeons ensuite une rivière bordée par des centaines de groseilliers qui font le bonheur des gourmands. S’engage ensuite la montée. Elle est assez abrupte et contraste avec le chemin emprunté depuis ce matin. Nous arrivons ensuite à la hauteur du refuge, ça tombe bien : c’est l’heure idéale pour un bon goûter. Nous en profitons pour jouer quelques instants avec le chien du gérant. C’est un jeune Chien-loup de Tchécoslovaquie. Dans quelques mois, il partira suivre une formation pour être chien d’avalanche. Comme une nouvelle dégradation orageuse est annoncée, nous avons prévu de planter notre tente à proximité. La veille, ici, il a beaucoup grêlé, espérons que ce scénario ne se reproduise pas.

Jeune Chien-loup tchécoslovaque, une bien jolie peluche
Notre petite princesse au faux air mélancolique

Un petit groupe de campeurs installé un peu plus loin nous montre des oiseaux qui volent au-dessus de nous. En réalité, c’est un couple de vautours. Leur envergure est impressionnante. C’est assez rare de pouvoir les voir de si près.

Les crêtes du Diable et du Raisin

La dégradation orageuse s’est éloignée, nous aurions pu planter la tente dans un secteur plus isolé.

Temps de parcours : 9 h 30 - Dénivelés +972 m / -776 m

Camille va chercher nos pique-niques pendant que le rangement du campement se termine. Le début de la randonnée permet de nouveau d’apercevoir les vautours observés la veille. Ils ne doivent pas nicher très loin. Nous voyons ensuite de vieux pylônes qui devaient servir pour la mine de graphite (ou de nickel ?) dont nous avons entendu parlé hier. Le chemin est agréable, et ne pose pas de difficulté particulière pour l’instant.

Direction le col du Chardonnet, en espérant revoir le couple de vautours aperçu la veille
Lac du Châtelard, la photo est trompeuse, il y a vraiment de l’eau

Nous arrivons ensuite au col du Chardonnet qui se situe à 2638 m d’altitude. De là, deux itinéraires s’offrent à nous. L’un est à flanc de montagne, un peu dégradé suite aux dernières pluies mais plus rapide. L’autre, plus stabilisé... descend, il faudra donc tout remonter pour gagner le prochain col. Après quelques mètres sur le premier, nous faisons demi-tour et optons pour le second itinéraire. La descente est donc assez longue mais permet de profiter de la vue et d’admirer la « Tête Noire » qui culmine à 3067 m.

[10 h 31] Comme un air d’aventurier

Arrivés en bas, le pique-nique au bord du torrent du Rif est l’occasion pour Camille de jouer un peu. Après avoir repris quelques forces, direction le Grand Lac. Les randonneurs sont nombreux sur cette partie mais nous avons néanmoins la chance d’observer un groupe de chamois. Arrivés au col qui surplombe le Grand Lac, nous nous dirigeons vers le col de la Ponsonnière et le massif des Cerces.

A cause de moi l’étape s’allonge, grâce à moi l’étape est belle

Cela fait déjà plusieurs heures que nous marchons et la fatigue commence à se faire sentir. Cependant, l’étape du lendemain est longue, il faut encore avancer un peu, même si la journée est déjà bien entamée. La traversée du vallon de l’âne permet d’arriver au lac des cerces. Nous passons rapidement et prenons la direction du col des Cerces puis installons notre bivouac au bord du lac Rond.

Une belle pub pour Quechua ?
Et encore un lac Blanc !

A cause de mon angoisse au Col du Chardonnet, les dénivelés se sont accumulés. Mais randonner en montagne, c’est aussi accepter de rebrousser chemin et éviter de prendre des risques inutiles... je n’ai pas fini d’en entendre parler !

Temps de parcours : 8 h 10 - Dénivelés +610 m / -1210 m

C’est notre dernier jour, peut-être est-ce pour cela que la pluie qui tombe depuis le lever du soleil ne nous gêne pas plus que ça. Les affaires sont rapidement pliées : à présent, nous avons nos habitudes et la technique.

Direction Col de la Plagnette. Le ciel est plombé et donne une ambiance singulière aux photos, Manu est ravi. Les housses de pluie installées sur nos sacs les rendent imposants.

Col de la Plagnette, nous pensions voir la station de Valmeinier, il va falloir attendre encore un peu
Les nuages ont envahi le ciel donnant au lac Blanc une couleur bien sombre

Nous sommes heureux d’apercevoir quelques chamois jouer les équilibristes le long des parois rocheuses. L’avancée est régulière et devons ralentir Camille qui est pressée d’arriver (l’appel de la piscine peut-être). De notre côté, nous souhaitons prendre le temps d’apprécier cette dernière étape. Nous descendons progressivement pour mieux remonter vers le Mont Jovet et le Pas des Griffes. A partir de là, nous loupons sûrement le bon chemin et la traversée de la Combe Orsière, rajoute quelques dénivelés supplémentaires non prévus au programme.

pointe de la Pissine ou de la Vallette
Rochers de la Grande Paré

Au parking de la Chenalette, une source permet de nous ravitailler en eau. Moralement et physiquement cela nous fait beaucoup de bien car les températures sont élevées et nous marchons en plein soleil depuis plusieurs heures.

7 jours - 80 kilomètres - 6000 m de dénivelés positifs et négatifs, nous voilà arrivés non sans une pointe de fierté

Après une bonne heure de montée, c’est enfin l’arrivée à Valmeinier. Notre excitation contraste avec le calme de la station qui, à cette saison, est désertée par les touristes et compte beaucoup de boutiques fermées. Peu importe, nous sommes fiers ce périple et très heureux. La boucle est bouclée.

BILAN

Nous sommes ravis de ce premier trek. Nous avons réalisé un parcours de 80 kilomètres et près de 6000 m de dénivelés positifs et négatifs. Le Tour du Thabor nous a enchanté et nous avons adoré bivouaquer. Le temps était de la partie et globalement nous n’avons pas eu froid. Pour une première, nous avons été chanceux et Camille a « avoué » qu’elle avait adoré cette semaine, c’est la cerise sur le gâteau ! Nous n’avons pas eu de problèmes de santé ; pas d’ampoule ni de foulure, juste les muscles qui tiraillaient un peu parfois.

Nous aurions aimé apercevoir plus d’animaux surtout le soir ou à la sortie de la tente le matin, peut-être aurions-nous eu plus de chance dans le parc de la Vanoise que nous aimons tant ?

Notre matériel a représenté un investissement mais nous ne le regrettons pas un instant. Les repas ou les goûters pris aux refuges ont toujours été très bons. Seul l’accueil au refuge des Chardonnet nous a vraiment déçu.

Cette expérience a tenu toutes ses promesses. Nous n’avons qu’une envie, repartir, et ce ne sont pas les idées qui manquent !

Created By
emmanuel delariviere
Appreciate

Credits:

Emmanuel Delariviere - Byming

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