Ma classe inversée Marie soulié
En classe, dans la pédagogie “classique”, les élèves écoutent beaucoup, prennent des notes mais l’action se fait à la maison (apprentissage des leçons, exercices…).
Avec la pédagogie inversée, les élèves sont actifs lorsqu’ils sont à la l’école; ce n’est qu’une fois à la maison que l’on met à leur disposition une capsule qu’ils visionnent. Cette capsule n’est pas comparable à un cours magistral : ce n’est qu’un point d’accroche permettant aux élèves de découvrir une notion et de s’interroger dessus.
Visuel de la démarche
Introduction
La classe inversée, ici mise en place, repose sur la mise à disposition la veille du cours d’une capsule. Cette capsule vidéo courte n’est pas un résumé mais se présente plus comme une “mise en bouche” de la notion.
Que met-on dans la capsule ? Avec l’iPad, on a des applications qui permettent de réaliser des capsules facilement. J’utilise Adobe Voice qui est gratuite.
Visionnage la veille de la capsule
LA VEILLE : VISIONNAGE DE LA CAPSULE
L’élève visionne une capsule de deux minutes servant de point d’accroche à la notion abordée. Pour les élèves ne disposant pas d’ordinateur chez eux, ils ont la possibilité de visionner les capsules à partir de l’école.
Je joins à la capsule un formulaire Google pour vérifier qu’il n’y a pas eu de problème de connexion.
Dans le formulaire, il y a 3 questions : “Quel est le nom de l’élève ?”, “De quoi parle la capsule ?” et “Y a-t-il des questions suite au visionnage de la capsule ?”
Le lendemain en classe
Le cours abordant la notion entrevue dans la capsule se divise en 5 phases :
Phase d’interaction
Les élèves sont répartis en groupes et discutent de la notion entre eux. Un autre groupe est constitué avec les élèves ayant posé des questions dans le formulaire suivant le visionnage de la capsule : il s’agit de “l’îlot des curieux”. Je prends alors le temps de leur répondre pendant que les autres échangent entre eux.
Phase de construction
Nous abordons ensuite la notion tous ensemble au travers de la réalisation d’une tâche complexe, ce qui permet de formaliser la leçon.
Phase de mise en relation
Chaque groupe rédige la leçon abordée sous forme de carte heuristique ou de mandalas. Pour cela, on utilise Mindnode , une application de cartes heuristiques ou de mindmapping.
Phase de projection
Un élève “rapporteur” est désigné dans chaque groupe; son rôle est d’expliquer la production du groupe lorsque celle-ci est projetée devant la classe. Il y a donc une prise de parole en public mais la pression est moindre pour les élèves puisqu’ils présentent un travail de groupe et non individuel. Pour projeter le travail de chaque groupe, j’utilise Apple TV.
Phase de production
Celle-ci peut prendre plusieurs formes : production d’exercices,vidéo, podcast audio…Pour la trace écrite, j’utilise Evernote.
Pour finir, les élèves doivent faire un bilan de ce qu’ils ont retenu. Ils travaillent deux par deux. Le compte rendu réalisé avec Tellagami Edu : il y a un petit avatar qui fait office de présentateur. Les élèves lui donnent un nom et la font parler.
Article tiré de Madmagz
©mariesoulié