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"La Solution finale" des convois jusqu'aux marches de la mort

La "Solution finale" est la dernière étape du génocide des juifs d'Europe par les Nazis. Elle a été décidée à la conférence de Wansee le 20 janvier 1942 par les haut dignitaires nazis tel que Reinhard Heydrich ainsi que Hitler. Les convois sont des transports de personnes que les nazis souhaitaient éliminer dans des camps d'internement comme le camp de Royallieu, ou bien des camps de concentration et d'extermination comme Auschwitz-Birkenau.

Les nazis ont utilisé le transport ferroviaire pour réorganiser la composition ethnique de l'Europe orientale dans le cadre de la Seconde guerre mondiale.Toutes les activités menées dans ces camps sont considérés comme crime contre l'humanité: les personnes étaient gazées par un gaz appelé Zyclon B, les hommes sélectionnés à l'arrivée du camp étaient soumis au travail forcé et certains devenaient Sonderkommandos pour surveiller et s'occuper de l'extermination de leurs camarades.

Les Allemands utilisèrent à la fois des wagons de passagers et de marchandises pour les déportations. Les déportés ne recevaient en général ni eau ni nourriture pendant le voyage, même lorsqu'ils devaient attendre des journées entières sur des embranchements ferroviaires pour laisser passer d'autres trains. Beaucoup en mouraient. Entassés dans des wagons de marchandises scellés, les déportés enduraient une chaleur intense pendant l'été et des températures extrêmement basses en hiver. En-dehors d'un seau, il n'y avait aucune installation sanitaire. Les odeurs d'urine et d'excréments ajoutaient encore à l'humiliation et à la souffrance des déportés. Les transports étaient accompagnés par des gardes de police armés ou des SS.

Entre décembre 1941 et juillet 1942, la SS et la police établirent cinq camps de mise à mort en Pologne occupée : Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka 2 (Treblinka 1 était un camp de travail forcé pour les Juifs) et Auschwitz-Birkenau également connu sous le nom d'Auschwitz II. Les déportations vers les camps de mise à mort de Belzec, Sobibor et Treblinka furent conduites dans le cadre de l'action Reinhard et coordonnées par les autorités SS et la police du Gouvernement général.

Arrêtés pour des raisons politiques, raciales ou religieuses et sans aucune forme de procédure judiciaire. Le transport vers les camps de concentration peut durer 4 à 5 jours Arrivés à destination et dès l’ouverture des portes, les déportés sont immédiatement confrontés à la violence concentrationnaire. Ils doivent courir sous la menace des coups de crosse et des chiens vers un lieu de rassemblement pour y être « triés ». Les détenus sont débarrassés de leurs effets personnels avant d’être répartis en deux colonnes : celle des hommes et celle des femmes et des enfants, séparant ainsi les membres d’une même famille. Les déportés en capacité de travailler doivent se déshabiller pour être envoyés à « la désinfection ». Un numéro de matricule leur est attribué : il devient leur seule « identité », Ici, la déshumanisation poussée à l’extrême se concrétise dans l’absence de sépulture et dans l’usage des fours crématoires pour se débarrasser de millions de cadavres.

La vie quotidienne ne diffère guère d’un camp à l’autre. Les conditions de vie extrêmes dans le camp dont l’objectif est de détruire l’homme moralement avant de le faire mourir d’épuisement, réduisent les déportés à l’état de survie : survivre à la faim, à la soif, au travail et au froid.

Au début de l'année 1945 , le Troisième Reich voyait s'approcher la défaite militaire. Après l'échec de l'offensive surprise allemande vers l'ouest à travers les Ardennes en décembre 1944,les soviétiques étaient prêts à repousser l'armée allemande vers l'intérieur du Reich.Les atrocités nazies avaient étés rendues publiques à Maïdanek, que les troupes soviétiques avaient libéré en juillet 1944.

Le chef de la SS, Heinrich Himmler, donna alors l'ordre aux commandants des camps de concentration d'évacuer les prisonniers. Ce plan avait pour but d'éviter que les prisonniers ne tombent entre les mains des Alliés et ne fournissent des preuves supplémentaires des assassinats de masse des nazis. L'évacuation de tous les camps de concentration se fit souvent par des marches forcées.

Le terme marche de la mort fut probablement inventé par les prisonniers des camps de concentration. Il fait référence aux marches forcées de prisonniers sur de longues distances et sous stricte surveillance, dans des conditions hivernales extrêmement dures. Pendant ces marches de la mort, les gardes SS maltraitèrent brutalement les prisonniers. Obéissant aux ordres explicites qui étaient d'abattre les prisonniers qui ne pouvaient plus marcher, les gardes SS abattirent en route des centaines de prisonniers. Des milliers de prisonniers moururent également de froid, de faim et d'épuisement.

Les marches de la mort furent particulièrement nombreuses fin 1944 et en 1945, alors que les nazis tentaient de transférer les prisonniers vers l'intérieur de l'Allemagne. Les marches de la mort les plus importantes commencèrent à Auschwitz et à Stutthof, peu avant que les forces soviétiques ne libèrent ces camps.

Néanmoins, à mesure que les forces alliées avançaient au cœur de l'Allemagne, elles libéraient des centaines de milliers de prisonniers des camps de concentration. Le 25 avril 1945, l'armée soviétique fit sa liaison avec l'armée américaine à Torgau, sur l'Elbe, en Allemagne centrale. L'armée allemande se rendit sans condition sur le front de l'ouest le 7 mai, et sur celui de l'est le 9 mai 1945. Le 8 mai 1945 fut proclamé jour de la Victoire en Europe. Pratiquement jusqu'au dernier jour de la guerre, les autorités allemandes firent marcher les prisonniers dans divers lieux du Reich.

Created By
babyola amburose
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Credits:

@amburosetiansiopo

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